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Poeme : La Trêve !



La Trêve !

Sur l’olivier les feuilles oscillent,
Offrent le vert ou bien l’argent,
Selon la caresse du vent,
Dans la clarté d’un jour qui brille.

Une douceur, une lumière
Qui se combinent à l’infini
Pour que s’éloignent les soucis
En ces journées de plein hiver !

La froidure a laissé la place !
Pas de neige sur les sommets,
L’eau disparaît sous le gravier,
Dans le ciel bleu, aucune trace.

Pauvres racines qui s’épuisent
Dans cette terre desséchée !
Les branches noires, craquelées,
Prient, pour que l’arbre ne périsse !

Mais où sont les gelées d’antan ?
Le froid qui glaçait les bestioles,
Le givre endormant les rigoles,
Les lacs gavés dès le printemps !

Ces journées aux couleurs de rêve
Nous masquent la réalité.
Il faut pourtant bien profiter
De tout le bon, durant la trêve !
Bo

PostScriptum

Des journées magnifiques dans les Pyrénées Orientales au cœur de l’hiver avec, en toile de fond, un climat plus chaud et une sècheresse bien installée !


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Poème en Phonétique

syʁ lɔlivje lε fœjəz- ɔsije,
ɔfʁe lə vεʁ u bjɛ̃ laʁʒe,
səlɔ̃ la kaʁεsə dy vɑ̃,
dɑ̃ la klaʁte dœ̃ ʒuʁ ki bʁijə.

ynə dusœʁ, ynə lymjεʁə
ki sə kɔ̃bine a lɛ̃fini
puʁ kə selwaɲe lε susi
ɑ̃ sε ʒuʁne də plɛ̃ ivεʁ !

la fʁwadyʁə a lεse la plasə !
pa də nεʒə syʁ lε sɔmε,
lo dispaʁε su lə ɡʁavje,
dɑ̃ lə sjεl blø, okynə tʁasə.

povʁə- ʁasinə ki sepɥize
dɑ̃ sεtə teʁə deseʃe !
lε bʁɑ̃ʃə nwaʁə, kʁakəle,
pʁje, puʁ kə laʁbʁə nə peʁisə !

mεz- u sɔ̃ lε ʒəle dɑ̃tɑ̃ ?
lə fʁwa ki ɡlasε lε bεstjɔlə,
lə ʒivʁə ɑ̃dɔʁmɑ̃ lε ʁiɡɔlə,
lε lak ɡave dε lə pʁɛ̃tɑ̃ !

sε ʒuʁnez- o kulœʁ də ʁεvə
nu maske la ʁealite.
il fo puʁtɑ̃ bjɛ̃ pʁɔfite
də tu lə bɔ̃, dyʁɑ̃ la tʁεvə !