Poeme : Les Amants De Minuit
Les Amants De Minuit
Comme le printemps succède à l’été,
L’amour suivit l’amitié.
Le soleil,
Tendre et magnificent à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de bonheur.
Timides aux premières lueurs,
Passionnés aux rayons de midi,
Ils devinrent torrides et sauvages à la nuit.
Le soleil,
Fauve et harcelant à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de malheur.
Emprisonnant Alban dans la maladie,
L’emportant dans le ventre de l’horreur,
Et suicidant la belle Ophélie.
L’amour suivit l’amitié.
Le soleil,
Tendre et magnificent à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de bonheur.
Timides aux premières lueurs,
Passionnés aux rayons de midi,
Ils devinrent torrides et sauvages à la nuit.
Le soleil,
Fauve et harcelant à ses heures,
Enflamma ces deux êtres de malheur.
Emprisonnant Alban dans la maladie,
L’emportant dans le ventre de l’horreur,
Et suicidant la belle Ophélie.
Capaulie
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Poème en Phonétique
kɔmə lə pʁɛ̃tɑ̃ syksεdə a lete,
lamuʁ sɥivi lamitje.
lə sɔlεj,
tɑ̃dʁə e maɲifise a sεz- œʁ,
ɑ̃flama sε døz- εtʁə- də bɔnœʁ.
timidəz- o pʁəmjεʁə lɥœʁ,
pasjɔnez- o ʁεjɔ̃ də midi,
il dəvɛ̃ʁe tɔʁidəz- e sovaʒəz- a la nɥi.
lə sɔlεj,
fovə e-aʁsəlɑ̃ a sεz- œʁ,
ɑ̃flama sε døz- εtʁə- də malœʁ.
ɑ̃pʁizɔnɑ̃ albɑ̃ dɑ̃ la maladi,
lɑ̃pɔʁtɑ̃ dɑ̃ lə vɑ̃tʁə də lɔʁœʁ,
e sɥisidɑ̃ la bεllə ɔfeli.
lamuʁ sɥivi lamitje.
lə sɔlεj,
tɑ̃dʁə e maɲifise a sεz- œʁ,
ɑ̃flama sε døz- εtʁə- də bɔnœʁ.
timidəz- o pʁəmjεʁə lɥœʁ,
pasjɔnez- o ʁεjɔ̃ də midi,
il dəvɛ̃ʁe tɔʁidəz- e sovaʒəz- a la nɥi.
lə sɔlεj,
fovə e-aʁsəlɑ̃ a sεz- œʁ,
ɑ̃flama sε døz- εtʁə- də malœʁ.
ɑ̃pʁizɔnɑ̃ albɑ̃ dɑ̃ la maladi,
lɑ̃pɔʁtɑ̃ dɑ̃ lə vɑ̃tʁə də lɔʁœʁ,
e sɥisidɑ̃ la bεllə ɔfeli.