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Poeme : Elodie Ii



Elodie Ii

Un sept novembre, un jeudi, à Vaugirard,
Dans la foule des visages anonymes,
Quelle chance avais je de croiser ton regard ?
Un éclair foudroyant, une seconde infime,
Ont suffi à me rendre groggy, et hagard.
De toi.

J’ai vu tes yeux, ton visage, je t’ai vue toi,
Sublime apparition, lumière dans la nuit,
Tu m’as vaincu, charmante, tes yeux sont ma loi,
Ta bouche est mon désir, ton sourir ma folie.
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PostScriptum

A ma muse tant désirée.


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Poème en Phonétique

œ̃ sεt nɔvɑ̃bʁə, œ̃ ʒødi, a voʒiʁaʁ,
dɑ̃ la fulə dε vizaʒəz- anɔnimə,
kεllə ʃɑ̃sə avε ʒə də kʁwaze tɔ̃ ʁəɡaʁ ?
œ̃n- eklεʁ fudʁwajɑ̃, ynə səɡɔ̃də ɛ̃fimə,
ɔ̃ syfi a mə ʁɑ̃dʁə ɡʁɔɡi, e-aɡaʁ.
də twa.

ʒε vy tεz- iø, tɔ̃ vizaʒə, ʒə tε vɥ twa,
syblimə apaʁisjɔ̃, lymjεʁə dɑ̃ la nɥi,
ty ma vɛ̃ky, ʃaʁmɑ̃tə, tεz- iø sɔ̃ ma lwa,
ta buʃə ε mɔ̃ deziʁ, tɔ̃ suʁiʁ ma fɔli.