Poeme : Le Nöel Des Animaux

La terre a revêtu son manteau blanc
Pour cacher sa nudité aux yeux du monde.
Elle a perdu ses feuilles d’or et d’argent
Au souffle du vent à la saison moribonde.

Les animaux cherchent logis et nourriture
Parmi cette étendue infinie immaculée,
Mais elle s’est endormi Dame Nature,
Oubliant ses amis de la forêt enchantée.

C’est la veille de Noël, en ce jour,
Vont-ils rester seuls, abandonnés ?
Au loin, un vieux bonhomme vêtu de rouge
Vint s’asseoir à leur côté, déposant un panier.

-’Venez mes amis vous régalez de mes pommes ! ’
-’Venez ! C’est Noël pour vous mes amis ! ’
Il n’y a pas de Noël que pour les hommes
Noël, c’est partager de l’amour, de la vie.

Les animaux s’approchèrent du vieux monsieur
Qui leur tendait une main bien généreuse.
Il y avait un tel bonheur dans ses yeux ;
Et ces fruits avaient l’air si délicieux !

Les animaux mangèrent à satiété,
Puis ils repartirent dans la forêt,
Le corps et le cœur réchauffé ;
Noël est venu déverser sa bonté.

la teʁə a ʁəvεty sɔ̃ mɑ̃to blɑ̃
puʁ kaʃe sa nydite oz- iø dy mɔ̃də.
εllə a pεʁdy sε fœjə dɔʁ e daʁʒe
o suflə dy vɑ̃ a la sεzɔ̃ mɔʁibɔ̃də.

lεz- animo ʃεʁʃe lɔʒiz- e nuʁʁityʁə
paʁmi sεtə etɑ̃dɥ ɛ̃fini imakyle,
mεz- εllə sεt- ɑ̃dɔʁmi damə natyʁə,
ubljɑ̃ sεz- ami də la fɔʁε ɑ̃ʃɑ̃te.

sε la vεjə də nɔεl, ɑ̃ sə ʒuʁ,
vɔ̃ til ʁεste səl, abɑ̃dɔne ?
o lwɛ̃, œ̃ vjø bɔnɔmə vεty də ʁuʒə
vɛ̃ sasəwaʁ a lœʁ kote, depozɑ̃ œ̃ panje.

vəne mεz- ami vu ʁeɡale də mε pɔmə !
vəne ! sε nɔεl puʁ vu mεz- ami !
il ni a pa də nɔεl kə puʁ lεz- ɔmə
nɔεl, sε paʁtaʒe də lamuʁ, də la vi.

lεz- animo sapʁoʃεʁe dy vjø məsjø
ki lœʁ tɑ̃dε ynə mɛ̃ bjɛ̃ ʒeneʁøzə.
il i avε œ̃ tεl bɔnœʁ dɑ̃ sεz- iø,
e sε fʁɥiz- avε lεʁ si delisjø !

lεz- animo mɑ̃ʒεʁe a satjete,
pɥiz- il ʁəpaʁtiʁe dɑ̃ la fɔʁε,
lə kɔʁz- e lə kœʁ ʁeʃofe,
nɔεl ε vəny devεʁse sa bɔ̃te.