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Poeme : Eloic



Eloic

  • Le Phénix et la Lampe à pétrole -

    Je serai le Phénix renaissant de ses cendres,
    Entre les verres d’alcool claquant d’euphorie,
    Le parfum des belles idées et des méandres,
    Entre les verres d’alcool claquant d’extasy.

    Viens ! Relance la, l’auréole d’amitié,
    A travers la nuit aussi noire que confuse !
    Puisque sur les chemins aux traits des mains liées
    Se propage et s’éteint une douleur diffuse

    Cette douleur c’est l’éphémère ! L’éphémère
    Qui chasse la peine, les larmes, les regrets !
    Enfin, les soirs tristes, moribonds, sans attraits :
    Oublier ! Etre heureux ! Retourner en enfer !

    A l’aurore où l’illusion se noie dans les veines,
    Pâlissent et puis se perdent : les grands idéaux.
    Assis en cercles autour de l’infini Eden
    Sourient et puis renaissent : les beaux idéaux.

    Aux avanies ! Aux avant-gardistes simplistes !
    Rien qu’ensemble ! Nous refaisions le monde amorphe !
    A l’apogée des rêves où le cosmos subsiste,
    Nous étions poètes ! Nous étions philosophes !
Cless

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Poème en Phonétique

lə feniks e la lɑ̃pə a petʁɔlə

ʒə səʁε lə feniks ʁənεsɑ̃ də sε sɑ̃dʁə,
ɑ̃tʁə lε veʁə- dalkɔl klakɑ̃ dəfɔʁi,
lə paʁfœ̃ dε bεlləz- idez- e dε meɑ̃dʁə,
ɑ̃tʁə lε veʁə- dalkɔl klakɑ̃ dεkstazi.

vjɛ̃ ! ʁəlɑ̃sə la, loʁeɔlə damitje,
a tʁavεʁ la nɥi osi nwaʁə kə kɔ̃fyzə !
pɥiskə syʁ lε ʃəmɛ̃z- o tʁε dε mɛ̃ lje
sə pʁɔpaʒə e setɛ̃ ynə dulœʁ difyzə

sεtə dulœʁ sε lefemεʁə ! lefemεʁə
ki ʃasə la pεnə, lε laʁmə, lε ʁəɡʁε !
ɑ̃fɛ̃, lε swaʁ tʁistə, mɔʁibɔ̃, sɑ̃z- atʁε :
ublje ! εtʁə œʁø ! ʁətuʁne ɑ̃n- ɑ̃fe !

a loʁɔʁə u lilyzjɔ̃ sə nwa dɑ̃ lε vεnə,
palise e pɥi sə pεʁde : lε ɡʁɑ̃z- ideo.
asiz- ɑ̃ sεʁkləz- otuʁ də lɛ̃fini ədɛ̃
suʁje e pɥi ʁənεse : lε boz- ideo.

oz- avani ! oz- avɑ̃ ɡaʁdistə sɛ̃plistə !
ʁjɛ̃ kɑ̃sɑ̃blə ! nu ʁəfəzjɔ̃ lə mɔ̃də amɔʁfə !
a lapɔʒe dε ʁεvəz- u lə kɔsmos sybzistə,
nuz- esjɔ̃ pɔεtə ! nuz- esjɔ̃ filozɔfə !