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Poeme : Nuit Vampirique.



Nuit Vampirique.

Sur les pavés,
Sales, de la rue,
Affamé, marcher,
Un vampire déchus.

Les ombres suivaient,
Le rythme de ses pas,
Son instinct l’attirait,
A commettre l’effroi.

Cherchant le cœur d’une,
Femme au sang chaud,
Et teint blanchâtre ;
Sous une pleine lune,
Sœur de sa peau,
Blanche comme l’albâtre.

L’innocente vierge,
Servant de repas,
Devant lui gamberge,
Précédant ses pas.

L’odeur du sang,
En lui grandit,
Se rapprochant,
Sans aucuns bruit.

Son parfum chaud,
Il perçevait,
Excitant ses sens ;
Caresser sa peau,
Son sang déguster,
Tuer sans une chance.

D’une ruelle sombre,
Ils s’approchaient,
Vifs comme une ombre,
Il l’a entraînnée.

De coups, rouée,
Puis mise à nus,
Frappée, violée,
Son corps étendus.

La jeune femme sentit,
Un doux baiser chaud,
Sur son coup déposer ;
Déchirant dans la nuit,
Sa fine couche de peau,
Avant de succombée.
Cronos

PostScriptum

Poème écrit ce matin.


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Poème en Phonétique

syʁ lε pave,
salə, də la ʁy,
afame, maʁʃe,
œ̃ vɑ̃piʁə deʃys.

lεz- ɔ̃bʁə- sɥivε,
lə ʁitmə də sε pa,
sɔ̃n- ɛ̃stɛ̃ latiʁε,
a kɔmεtʁə lefʁwa.

ʃεʁʃɑ̃ lə kœʁ dynə,
famə o sɑ̃ ʃo,
e tɛ̃ blɑ̃ʃatʁə,
suz- ynə plεnə lynə,
sœʁ də sa po,
blɑ̃ʃə kɔmə lalbatʁə.

linɔsɑ̃tə vjεʁʒə,
sεʁvɑ̃ də ʁəpa,
dəvɑ̃ lɥi ɡɑ̃bεʁʒə,
pʁesedɑ̃ sε pa.

lɔdœʁ dy sɑ̃,
ɑ̃ lɥi ɡʁɑ̃di,
sə ʁapʁoʃɑ̃,
sɑ̃z- okœ̃ bʁɥi.

sɔ̃ paʁfœ̃ ʃo,
il pεʁsəvε,
εksitɑ̃ sε sɑ̃s,
kaʁese sa po,
sɔ̃ sɑ̃ deɡyste,
tɥe sɑ̃z- ynə ʃɑ̃sə.

dynə ʁyεllə sɔ̃bʁə,
il sapʁoʃε,
vif kɔmə ynə ɔ̃bʁə,
il la ɑ̃tʁεne.

də ku, ʁue,
pɥi mizə a nys,
fʁape, vjɔle,
sɔ̃ kɔʁz- etɑ̃dys.

la ʒənə famə sɑ̃ti,
œ̃ du bεze ʃo,
syʁ sɔ̃ ku depoze,
deʃiʁɑ̃ dɑ̃ la nɥi,
sa finə kuʃə də po,
avɑ̃ də sykɔ̃be.