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Poeme : Son Corps Vient D’embrasser Le Repos Éternel…



Son Corps Vient D’embrasser Le Repos Éternel…

Son corps vient d’embrasser le repos éternel,
Immobile, sans souffle de vie
Le cœur appauvri de palpitation
Aussi froid qu’un glaçon
Pâle, livide, lèvres violettes
Ou tous les sens sont abolis.

Reposant sur son lit de mort,
Mon esprit défaille et s’interroge
Que suis-je sans elle ?
Muet par la tristesse,
Fermé au monde par l’amertume,
Paralysé par le deuil,
Le regard vide, dénudé de vie,
Mon âme brisée refroidit mon corps,
Il me semble goûter la mort.

Suis-je MORT ?
De Profundis

PostScriptum

Qui sait si la vie n’est point une mort et la mort une vie ?
Il est possible que nous fassions partie des morts. (PLATON)


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Poème en Phonétique

sɔ̃ kɔʁ vjɛ̃ dɑ̃bʁase lə ʁəpoz- etεʁnεl,
imɔbilə, sɑ̃ suflə də vi
lə kœʁ apovʁi də palpitasjɔ̃
osi fʁwa kœ̃ ɡlasɔ̃
palə, lividə, lεvʁə- vjɔlεtə
u tus lε sɑ̃s sɔ̃t- abɔli.

ʁəpozɑ̃ syʁ sɔ̃ li də mɔʁ,
mɔ̃n- εspʁi defajə e sɛ̃teʁɔʒə
kə sɥi ʒə sɑ̃z- εllə ?
mɥε paʁ la tʁistεsə,
fεʁme o mɔ̃də paʁ lamεʁtymə,
paʁalize paʁ lə dəj,
lə ʁəɡaʁ vidə, denyde də vi,
mɔ̃n- amə bʁize ʁəfʁwadi mɔ̃ kɔʁ,
il mə sɑ̃blə ɡute la mɔʁ.

sɥi ʒə mɔʁ ?