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Poeme : Les Truands



Les Truands

Le sourire de liberté de Capone, même à l’Alcatraz

Il se terre,
Il te guette,
Il affute,
Son couteau,
Et la flute,
Trouve pas beau.
Il est fer,
Il t’enterre,
Il te grise,
Il te frise.
Les truands font la loi.
Les truands, quel émoi.
Les truands, c’est du sang.
Les truands, c’est violent.
Sentiments d’être un Dieu.
Des truands, amoureux.
Les truands, font la loi.
Prends garde à toi !
Scarface t’enflamme le Cœur.
Tu voulais aussi faire ton beurre.
Y a un prix à payer,
C’est ton âme à tuer,
Pour ce paradis violent,
Pour cette parade dit : « dément ».
Les truands font la loi
Et provoquent ton émoi.
Ça te brûle les ailes :
T’aimerais des belles,
T’aimerais des frics,
T’aimerais la vie,
À l’infini !
Être fort, comme un bandit.
Être grand, comme un maudit.
Ces truands, sont tes amis.
Les truands, ces cerfs-volants.
Les truands, ces enivrants.
Les truands, ces effrayants.
Les truands, ces envoutants.
Les truands font la loi
Et provoquent ton émoi.
Ce monde est-il aussi fait pour toi ?
Pense à ta vie, à tes amis, à ta famille.
Les truands sont tes amis,
Les truands te donnent envie ?
Les truands font la loi
Et provoquent ton émoi.
Attention :
C’est démons.
Les truands, c’est du sang.
Les truands, sont balayés par le vent.

Mais ils meurent en chantant :
« Être libre, y a du vent
Être libre, y a du sang
Et le Cœur qui s’emballe
Et l’enfer qui cymbale.
Être libre, vivre comme cents,
Être libre, affolant
Et je meurs respirant,
Je m’éteins en truand. »
Delideal

PostScriptum

N’y voyez rien de personnel, c’est juste un délire et j’espère donc ne pas effrayer mes compagnons de poésie avec ce genre de thématique. Qui n’a jamais fantasmé devant un Tarantino par exemple ? Écriture un peu naïve, comme le sujet et son traitement, j’en suis conscient. Ce n’est qu’un sentiment assez brut, je préfère éviter toute technicité pour ne pas le polluer.
Je suis un gentil garçon qui rêve d’une vie plutôt rangée, malgré des sentiments violents qui peuvent m’inspirer une poésie et de temps en temps me traverser.
Attention, je condamne absolument toute action violente et suit pour le respect des lois. Ce n’est qu’un travail d’imagination : autre vision nuançant fortement ce récit, « Emile est un fort », dans mes écrits.
http : //www. poeme-france. com/poeme-163869-emile-joue-au-fort. html


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Poème en Phonétique

lə suʁiʁə də libεʁte də kapɔnə, mεmə a lalkatʁaz

il sə teʁə,
il tə ɡεtə,
il afytə,
sɔ̃ kuto,
e la flytə,
tʁuvə pa bo.
il ε fεʁ,
il tɑ̃teʁə,
il tə ɡʁizə,
il tə fʁizə.
lε tʁɥɑ̃d fɔ̃ la lwa.
lε tʁɥɑ̃d, kεl emwa.
lε tʁɥɑ̃d, sε dy sɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sε vjɔle.
sɑ̃timɑ̃ dεtʁə œ̃ djø.
dε tʁɥɑ̃d, amuʁø.
lε tʁɥɑ̃d, fɔ̃ la lwa.
pʁɑ̃ ɡaʁdə a twa !
skaʁfasə tɑ̃flamə lə kœʁ.
ty vulεz- osi fεʁə tɔ̃ bəʁə.
i a œ̃ pʁi a pεje,
sε tɔ̃n- amə a tɥe,
puʁ sə paʁadi vjɔle,
puʁ sεtə paʁadə di : « demεnt ».
lε tʁɥɑ̃d fɔ̃ la lwa
e pʁɔvɔke tɔ̃n- emwa.
sa tə bʁylə lεz- εlə :
tεməʁε dε bεllə,
tεməʁε dε fʁik,
tεməʁε la vi,
a lɛ̃fini !
εtʁə fɔʁ, kɔmə œ̃ bɑ̃di.
εtʁə ɡʁɑ̃, kɔmə œ̃ modi.
sε tʁɥɑ̃d, sɔ̃ tεz- ami.
lε tʁɥɑ̃d, sε sεʁf vɔlɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sεz- ɑ̃nivʁɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sεz- efʁεjɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sεz- ɑ̃vutɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d fɔ̃ la lwa
e pʁɔvɔke tɔ̃n- emwa.
sə mɔ̃də εt- il osi fε puʁ twa ?
pɑ̃sə a ta vi, a tεz- ami, a ta famijə.
lε tʁɥɑ̃d sɔ̃ tεz- ami,
lε tʁɥɑ̃d tə dɔne ɑ̃vi ?
lε tʁɥɑ̃d fɔ̃ la lwa
e pʁɔvɔke tɔ̃n- emwa.
atɑ̃sjɔ̃ :
sε demɔ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sε dy sɑ̃.
lε tʁɥɑ̃d, sɔ̃ balεje paʁ lə vɑ̃.

mεz- il məʁe ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃ :
« εtʁə libʁə, i a dy vɑ̃
εtʁə libʁə, i a dy sɑ̃
e lə kœʁ ki sɑ̃balə
e lɑ̃fe ki sɛ̃balə.
εtʁə libʁə, vivʁə kɔmə sɑ̃,
εtʁə libʁə, afɔlɑ̃
e ʒə mœʁ ʁεspiʁɑ̃,
ʒə metɛ̃z- ɑ̃ tʁɥɑ̃d. »