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Poeme : Tu Pleures Encore ! Supplique En Alexandrin



Tu Pleures Encore ! Supplique En Alexandrin

Vraiment vois-tu, l’ami, tu m’ennuies, le sais-tu ?
Tu t’épanches à l’envie sur nous et ça me tue !
Nuit et jour, tu pleures à verse, larmoies sur toi,
Et nous inondes de tristesse jusque aux toits.
Menaçant de tout noyer sous ton arrosoir,
En déluge jusqu’au moindre de nos espoirs.
Il est mort ton soleil de printemps, clames-tu.
Oubliant de le regarder au fond des yeux,
Tu le fais fuir, il disparait du front des cieux.
Tu exagères, tu sais ! tu ne penses qu’à toi !
Nous sommes dans un grand désarroi, sans ta foi,
Menacés d’être emportés par l’inondation
De l’afflux incessant de tes lamentations.
Allez bel ami, reprends courage et souris,
Et envoie-nous, ô Ciel, une petite éclaircie !
Df

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Poème en Phonétique

vʁεmɑ̃ vwa ty, lami, ty mɑ̃nɥi, lə sε ty ?
ty tepɑ̃ʃəz- a lɑ̃vi syʁ nuz- e sa mə tɥ !
nɥi e ʒuʁ, ty plœʁəz- a vεʁsə, laʁmwa syʁ twa,
e nuz- inɔ̃də də tʁistεsə ʒyskə o twa.
mənasɑ̃ də tu nwaje su tɔ̃n- aʁozwaʁ,
ɑ̃ delyʒə ʒysko mwɛ̃dʁə də noz- εspwaʁ.
il ε mɔʁ tɔ̃ sɔlεj də pʁɛ̃tɑ̃, klamə ty.
ubljɑ̃ də lə ʁəɡaʁde o fɔ̃ dεz- iø,
ty lə fε fɥiʁ, il dispaʁε dy fʁɔ̃ dε sjø.
ty εɡzaʒεʁə, ty sε ! ty nə pɑ̃sə ka twa !
nu sɔmə dɑ̃z- œ̃ ɡʁɑ̃ dezaʁwa, sɑ̃ ta fwa,
mənase dεtʁə ɑ̃pɔʁte paʁ linɔ̃dasjɔ̃
də laflyks ɛ̃sesɑ̃ də tε lamɑ̃tasjɔ̃.
ale bεl ami, ʁəpʁɑ̃ kuʁaʒə e suʁi,
e ɑ̃vwa nu, o sjεl, ynə pətitə eklεʁsi !