Poeme : Les Murs Murent.
Les Murs Murent.
Il y a ces murs trop hauts qu’on rencontre parfois
Auxquels on ne s’attend pas, aux airs de grand froid.
Il y a ces murs où on s’éclate la figure
De ceux où on s’écrase tel un fruit trop mûr.
Il y a ces murs qui protègent, ceux qui isolent,
Puis ceux qui s’ébrèchent et ceux qui nous désolent.
Il y a ces murs où on va cracher nos souhaits
Et ceux au dos desquels on place nos boulets.
Il y a ces murs érigés pour porter un toit
Ceux bâtis pour cacher misère aux yeux des rois.
Il y a ces murs dressés du feu de quelques-uns
Et ce pour nous séparer contre l’avis commun.
Il y a ces murs levés entre des idéaux
Qui de par leur présence ne sont que fléau.
Il y a ces murs qui s’effondrent au premier son
Puis ceux qui ont connu plusieurs générations.
Il y a ces murs à la hauteur de notre foi,
D’où on tombe et qui nous entraînent à la croix.
Il y a ces murs qui nous font ravaler nos larmes
Et ceux où on grave nos drames à la lame.
Il y a ces murs qui racontent la vie d’amants
Et ceux qui ne conservent du temps que fragments.
Il y a ces murs tagués de nos rêves en peinture
Où nos espoirs légers s’envolent en murmures.
Auxquels on ne s’attend pas, aux airs de grand froid.
Il y a ces murs où on s’éclate la figure
De ceux où on s’écrase tel un fruit trop mûr.
Il y a ces murs qui protègent, ceux qui isolent,
Puis ceux qui s’ébrèchent et ceux qui nous désolent.
Il y a ces murs où on va cracher nos souhaits
Et ceux au dos desquels on place nos boulets.
Il y a ces murs érigés pour porter un toit
Ceux bâtis pour cacher misère aux yeux des rois.
Il y a ces murs dressés du feu de quelques-uns
Et ce pour nous séparer contre l’avis commun.
Il y a ces murs levés entre des idéaux
Qui de par leur présence ne sont que fléau.
Il y a ces murs qui s’effondrent au premier son
Puis ceux qui ont connu plusieurs générations.
Il y a ces murs à la hauteur de notre foi,
D’où on tombe et qui nous entraînent à la croix.
Il y a ces murs qui nous font ravaler nos larmes
Et ceux où on grave nos drames à la lame.
Il y a ces murs qui racontent la vie d’amants
Et ceux qui ne conservent du temps que fragments.
Il y a ces murs tagués de nos rêves en peinture
Où nos espoirs légers s’envolent en murmures.
Luma
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Poème en Phonétique
il i a sε myʁ tʁo-o kɔ̃ ʁɑ̃kɔ̃tʁə paʁfwa
okεlz- ɔ̃ nə satɑ̃ pa, oz- εʁ də ɡʁɑ̃ fʁwa.
il i a sε myʁz- u ɔ̃ seklatə la fiɡyʁə
də søz- u ɔ̃ sekʁazə tεl œ̃ fʁɥi tʁo myʁ.
il i a sε myʁ ki pʁɔtεʒe, sø ki izɔle,
pɥi sø ki sebʁεʃe e sø ki nu dezɔle.
il i a sε myʁz- u ɔ̃ va kʁaʃe no suε
e søz- o do dekεlz- ɔ̃ plasə no bulε.
il i a sε myʁz- eʁiʒe puʁ pɔʁte œ̃ twa
sø bati puʁ kaʃe mizεʁə oz- iø dε ʁwa.
il i a sε myʁ dʁese dy fø də kεlkz- œ̃
e sə puʁ nu sepaʁe kɔ̃tʁə lavi kɔmœ̃.
il i a sε myʁ ləvez- ɑ̃tʁə dεz- ideo
ki də paʁ lœʁ pʁezɑ̃sə nə sɔ̃ kə fleo.
il i a sε myʁ ki sefɔ̃dʁe o pʁəmje sɔ̃
pɥi sø ki ɔ̃ kɔny plyzjœʁ ʒeneʁasjɔ̃.
il i a sε myʁz- a la-otœʁ də nɔtʁə fwa,
du ɔ̃ tɔ̃bə e ki nuz- ɑ̃tʁεne a la kʁwa.
il i a sε myʁ ki nu fɔ̃ ʁavale no laʁmə
e søz- u ɔ̃ ɡʁavə no dʁaməz- a la lamə.
il i a sε myʁ ki ʁakɔ̃te la vi damɑ̃
e sø ki nə kɔ̃sεʁve dy tɑ̃ kə fʁaɡmɑ̃.
il i a sε myʁ taɡe də no ʁεvəz- ɑ̃ pɛ̃tyʁə
u noz- εspwaʁ leʒe sɑ̃vɔle ɑ̃ myʁmyʁə.
okεlz- ɔ̃ nə satɑ̃ pa, oz- εʁ də ɡʁɑ̃ fʁwa.
il i a sε myʁz- u ɔ̃ seklatə la fiɡyʁə
də søz- u ɔ̃ sekʁazə tεl œ̃ fʁɥi tʁo myʁ.
il i a sε myʁ ki pʁɔtεʒe, sø ki izɔle,
pɥi sø ki sebʁεʃe e sø ki nu dezɔle.
il i a sε myʁz- u ɔ̃ va kʁaʃe no suε
e søz- o do dekεlz- ɔ̃ plasə no bulε.
il i a sε myʁz- eʁiʒe puʁ pɔʁte œ̃ twa
sø bati puʁ kaʃe mizεʁə oz- iø dε ʁwa.
il i a sε myʁ dʁese dy fø də kεlkz- œ̃
e sə puʁ nu sepaʁe kɔ̃tʁə lavi kɔmœ̃.
il i a sε myʁ ləvez- ɑ̃tʁə dεz- ideo
ki də paʁ lœʁ pʁezɑ̃sə nə sɔ̃ kə fleo.
il i a sε myʁ ki sefɔ̃dʁe o pʁəmje sɔ̃
pɥi sø ki ɔ̃ kɔny plyzjœʁ ʒeneʁasjɔ̃.
il i a sε myʁz- a la-otœʁ də nɔtʁə fwa,
du ɔ̃ tɔ̃bə e ki nuz- ɑ̃tʁεne a la kʁwa.
il i a sε myʁ ki nu fɔ̃ ʁavale no laʁmə
e søz- u ɔ̃ ɡʁavə no dʁaməz- a la lamə.
il i a sε myʁ ki ʁakɔ̃te la vi damɑ̃
e sø ki nə kɔ̃sεʁve dy tɑ̃ kə fʁaɡmɑ̃.
il i a sε myʁ taɡe də no ʁεvəz- ɑ̃ pɛ̃tyʁə
u noz- εspwaʁ leʒe sɑ̃vɔle ɑ̃ myʁmyʁə.