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Poeme : Voilà Ce Que Je Suis, Mon Éducation,



Voilà Ce Que Je Suis, Mon Éducation,

29/03/05-13 : 28 : 54

Il y a bien longtemps, alors que des régions entières du globe n’étaient que des déserts

Dans nos brumes nordiques et, dans nos immenses forêts, notre religion vivait dans nos cœurs.

Si elle fut des siècles plus tard, combattue avec acharnement, elle ne fut pas vaincue, loin s’en faut.

De par le monde, nous sommes nombreux à appliquer nos préceptes, nous n’avons hélas pas de livre sacré, comme par exemple les musulmans, la transmission se fait par la parole.

Après une conversation avec celle que je considère comme ma sœur, qui est pour moi la lumière de ma vie, je me suis isolé, j’ai réfléchi et, pris la décision de coucher sur le papier, ce à quoi je crois, ce qui m’a permis d’avancer dans la vie, et surtout, de supporter, la haine, la bêtise, et ce qui dirige ce monde délabré, l’hypocrisie.

Je n’ai pas l’intention de faire du prosélytisme, cela nous est strictement interdit d’ailleurs, ceux qui acceptent de nous écouter nous ne pouvons que les en remercier rien de plus.

Notre religion est vieille, caduque, pour l’époque actuelle mais, elle reflète ce que nous étions à une époque, non pas des barbares assoiffés de sang, sans cœur, violant, tuant etc…
Comme ont voulu faire croire au monde les suppôts de la secte ?
De la religion ? catholique.

Je dois aussi par honnêteté nommée ici Fatima, la personne pour qui je vais écrire.

C’est elle, que je considère et, aime comme ma sœur et, je vous doit quelques explications.

L’hypocrisie qui règne en maître sur ce monde, fait que je ne peux clamer haut et fort devant tout le monde qu’arrivé à mon âge cette jeune fille est entrée dans mon cœur comme une sœur, remplaçant celle que j’ai perdue il y a bien longtemps.

Nous sommes aux antipodes l’un de l’autre, par mon père je suis issu d’un clan nordique, qui s’installa en Allemagne à l’époque où ce pays n’avait même pas de nom, elle, est d’origine turque, au moment où j’écris ces lignes je suis âgé de plus de soixante ans, elle, n’en a pas encore vingt et, est de confession musulmane.

J’aimerais tant pouvoir rencontrer sa famille et, leur dire là, les yeux dans les yeux combien elle m’est précieuse, que l’amour que j’ai pour elle, est pur comme le plus pur des diamants, que jamais il ne me viendrait à l’esprit la moindre pensée qui ne soit pure à son égard, que je suis prêt au même titre que les hommes de sa famille à la défendre contre ceux qui voudraient lui faire du mal, à donner ma vie s’il le faut.

Nos traditions, nos légendes, font que j’ai cherché très longtemps pour la trouver et, que maintenant, le bonheur m’est donné.

J’ai traversé maintes et maintes épreuves, il y a peu j’ai été confronté à la plus dure de ma vie à celle que je ne souhaite à personne, sans cette jeune fille (et deux autres) je n’aurais pas survécu en tant qu’être humain.

J’en aurais eu l’apparence, mais mon cœur, lui n’aurait qu’un réceptacle d’horreurs.

Imaginez ma colère, je ne peux même pas l’honorer comme elle doit l’être, j’aimerai tant voir sa mère (son père est décédé) et, lui dire :

Regardez moi madame, vous, qui êtes une Déesse Mère, si je suis devant vous c’est grâce à Fatima votre fille, si je me tiens debout un peu vacillant, c’est grâce à Fatima votre fille, si je peux encore admirer le ciel, les étoiles, toute la beauté du monde, c’est grâce à Fatima votre fille, si je plie le genoux devant vous et, demande votre bénédiction c’est grâce à Fatima votre fille, si je vis aujourd’hui c’est grâce à Fatima votre fille, si je puis écrire ces lignes c’est grâce à Fatima votre fille, je vous suis redevable à jamais pour avoir permis ce miracle, et mes larmes sont de larmes de joie, que me répondrait elle ? .

Les barons de l’hypocrisie, vous diront que c’est le choc des cultures, alors, j’aimerai qu’ils m’expliquent pourquoi, les tapis tissés en Turquie, que l’on nomme Kilims, ont une référence qui dit que les motifs les plus anciens et, les plus cotés se nomment ; Les motifs de La Déesse Mère.

Tant et tant de choses, d’horreurs, de massacres, de conflits, se sont accumulées au cours des siècles passés, et, cela a fait que le mot ’Amour’ est maintenant tellement porteur de sous-entendus qu’il n’inspire plus qu’une confiance toute relative.

Pourtant quoi de plus beau d’aimer, pour nous aimer n’est pas un vain mot, lorsque nous offrons notre cœur nous n’attendons rien en retour, sauf si la personne concernée nous aime aussi et, cela toujours dans un respect mutuel.

Je peux commencer maintenant, mais, il faut bien que vous compreniez que si vous me considéreriez obsolète, je ne vous en voudrais absolument pas.
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Pour nous le Mystère est Féminin.

A l’aube des temps anciens, La Déesse Mère prit la décision de créer un être fabuleux fait d’amour et, pour l’amour.

Elle créa la Femme et, l’installa prés d’elle, les anges lui jurèrent dévotion.

La Déesse Mère conçut alors le projet de peupler la terre de beauté et avec l’aide de la première femme elles créèrent l’homme.

Elles le firent à leurs convenances.

Mais, comme La Déesse Mère est éprise de justice, chaque création de sa main contient son contraire.

Le beau contient le laid, le grand le petit, l’amour la haine, le bonheur le malheur, le rire les larmes, a chaque voyant un aveugle, à chaque entendant un sourd.

Il ne peut y avoir de bien sans le mal.

Elle ne le permet pas.

Il nous incombe le dur labeur de faire en sorte que le bien et le mal soient parfaitement équilibrés.

Ce n’est que comme cela quand nous aurons accomplis ce labeur que La Déesse Mère nous accueille en son sein, lorsque notre esprit quitte notre corps.

Et, qu’elle nous permet de réintégrer un autre corps afin de continuer notre mission

Comme je l’ai écris précédemment, nous n’avons pas de livre, notre livre est la terre, partout les bienfaits de La Déesse Mère sont visibles mais, aussi les méfaits de L’Innommable.

Notre foi est basée sur le respect de la liberté de chacune et de chacun.

Ensuite, le respect et, l’amour, dans la plus grande, la plus profonde acceptation de ces termes envers la Femme.

Il nous est fait obligation, de considérer la Femme comme le joyaux le plus pur, l’or le plus fin.

Rien, n’est comparable à Elle.

Dans sa prime jeunesse, il nous faut la protéger, aider sa mère dans son éducation, lui apprendre le métier des armes car nous sommes race de guerrières et de guerriers.

Puis lorsque les visites de la lune, la font femme, lui offrir la plus grande dévotion car, elle est sur le chemin qui la verra devenir Déesse Mère dés son premier enfant.

Quand les visites de la lune cesseront, la chérir encore plus fort, pour avoir portée et donnée la vie.

Certes nous devons subir les attaques du Mal, que nous nommons l’Innommable dans d’autres religions c’est Satan ou le Diable mais pour nous il ne mérite même pas de nom mais, nous savons qu’il est tapi derrière chacun de nous prêt à s’emparer de notre âme de notre cœur, et à nous transformer en bête immonde.

Nous avons des règles inviolables qui régissent notre vie.

Voler est interdit, celui qui se permet cela est immédiatement banni.

Celui qui oserait violer une vierge ou une femme, dés son crime connu et avoué sera immédiatement mis à mort, il sera étranglé, par la corde, sa famille devra traîner son corps le plus loin possible et l’abandonner aux bêtes, (qui la dévoreront si elles en veulent) puis, ils devront faire amende honorable en restant pendant toute leur vie au service de celle qui a subit cette ignominie.

Si un enfant nait de ce viol, il sera l’enfant du clan en entier chaque homme en deviendra le père spirituel jamais, il ne sera fait allusion à sa naissance tant qu’il ne sera pas à même de comprendre, celle ou celui qui oserait se moquer de lui, l’insulter, sera puni du bâton et du sel.

Corriger un enfant, n’est permis que s’il manque de respect à sa mère ou à toute femme du clan.

S’il manque de respect à son père, il devra rester debout sous l’orage pour entendre le courroux de La Déesse Mère.

La Femme est libre comme l’air.

Il ne lui est demandé que d’honorer sa parole envers l’homme qu’elle s’est choisi pour partager sa couche et, d’élever les enfants nés de cette union dans la tradition.

Si un homme libre, veut une femme libre pour compagne, il doit lui demander, en cas de refus il ne doit pas lui en tenir rigueur car, elle s’est comportée envers lui de façon honnête et honorable.

Si une femme libre, veut un homme libre pour compagnon, elle le lui demande et, il doit accepter car, elle lui fait le plus grand des honneurs.

Celui ou celle qui se détourne de la couche familiale pour se vautrer dans une autre sera puni du bâton et du sel et, devra faire amende honorable en se rasant la tête pendant huit saisons afin, que chacun puisse voir sa faute et, la commenter.

Nous ne faisons pas de vaines offrandes, nous n’avons pas de temples car
La Déesse Mère est partout, la terre entière est notre temple.

Le malheureux a droit toute notre compassion et, à notre aide, même si il
S’est mit lui même dans le malheur.

La veuve et l’orphelin seront secourus, chacun apportera tout ce qu’il peut pour soulager leur peine.

Il n’est pas interdit de boire une boisson fermentée mais, cela ne doit pas entraîner de disputes.

Si deux femmes ont un différent, les aînées du clan le régleront de façon que l’intérêt de chacune soit préservé.

Si deux hommes ont un différent, il leur est interdit formellement d’user de la violence propre à leur état, ils devront s’asseoir sur le sol face à face et, régler ce différent par la parole et, la concertation peu importe le temps qu’ils y passeront.

Les enfants comme les femmes sont sacrés, quiconque tue une femme ou un enfant sera poursuivi et, taillé en pièces ses restes abandonnés aux chiens.

Donner sa parole et, ne pas la tenir est pour nous le pire des crimes, la punition n’existe pas ici-bas, les parjures de leur vivant devront malgré tout marcher la tête basse, porter un collier de vulgaire fer et, vivre seuls rejetés de tous, nul ne devra plus leur parler car, ils ont sali ce qui est sacré.

La vraie punition qui les attends est terrible, elle commencera le jour de leur mort et, durera toute l’éternité.

Il nous est aussi interdit et, ce de manière formelle, d’empêcher qui que ce soit, de pratiquer sa propre religion, de prier son propre Dieu, pour nous les prières des femmes et des hommes qu’elles aillent vers une Déesse ou un Dieu si, elles sont dites avec amour et, sincérité sont des perles qui retombent en pluie et, embellissent le monde.

Nous nous faisons aussi obligation de ne rien imposer, de vivre en bonne harmonie avec chacun des êtres humains qui nous entourent et, qui viendrait nous rendre visite, de respecter leurs croyances et, leurs traditions.

S’il le faut apprendre leur langage et, leur apprendre le notre, si cela s’avère trop difficile alors, laisser parler notre cœur car, il y a un langage universel qui pour nom Amour.

Mais, quiconque vient à nous le fer à la main, l’insulte à la bouche, possédé par le mal avec l’intention de nous nuire ou de nous imposer quoique ce soit qui ne serait pas conforme à nos croyances sera combattu avec la plus farouche détermination et, la plus grande rigueur jusqu’à son anéantissement.

Voilà posés en quelques lignes succinctes, les principes dans lesquels j’ai été élevé rigides certes, mais simples sans fioritures, sans décorum, nous estimons qu’une petite fourmi a autant de valeur que la plus précieuse des pierres.

Tout est si beau sur cette terre, il suffit d’enlever le voile qui nous couvre les yeux.

Nous sommes gens de parole, nous disparaissons petit à petit, les uns après les autres, notre enseignement se perd lentement et, s’effacera de la mémoire des hommes.

Il n’y a aucune tristesse en cela, car de partout des femmes et des hommes malgré de terribles épreuves ont chantées et, chanteront encore les louanges de l’Amour.

D’un bout à l’autre du monde, il ne devrait y avoir que de la joie, et non des pleurs, aussi priez, pour que le bien triomphe, notre antique religion a fait de son mieux, c’est votre tour maintenant.

Priez qui vous voulez mais, par pitié cessez de vous déchirer, cessez de mettre des larmes de peine dans les yeux des femmes et des enfants et, l’affliction dans leurs cœurs, vous, les hommes qui avez oublié que vous ne furent créés que pour leur bonheur.

Merci de me lire Ernst
Ernst

PostScriptum

j’espére que çà passera comme poéme mais je voudrais ici vous donner les préceptes dans lesquels j’ai été élevé, çà pour permettra de mieux me comprendre, merci de votre patience, Ernst


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Poème en Phonétique

vɛ̃t- nəf slaʃ zeʁo tʁwa slaʃ zeʁo sɛ̃k tiʁε tʁεzə : vɛ̃t- ɥit : sɛ̃kɑ̃tə katʁə

il i a bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃, alɔʁ kə dε ʁeʒjɔ̃z- ɑ̃tjεʁə dy ɡlɔbə netε kə dε dezεʁ

dɑ̃ no bʁymə nɔʁdikz- e, dɑ̃ noz- imɑ̃sə fɔʁε, nɔtʁə ʁəliʒjɔ̃ vivε dɑ̃ no kœʁ.

si εllə fy dε sjεklə plys taʁ, kɔ̃batɥ avεk aʃaʁnəmɑ̃, εllə nə fy pa vɛ̃kɥ, lwɛ̃ sɑ̃ fo.

də paʁ lə mɔ̃də, nu sɔmə nɔ̃bʁøz- a aplike no pʁesεptə, nu navɔ̃z- ela pa də livʁə sakʁe, kɔmə paʁ εɡzɑ̃plə lε myzylmɑ̃, la tʁɑ̃smisjɔ̃ sə fε paʁ la paʁɔlə.

apʁεz- ynə kɔ̃vεʁsasjɔ̃ avεk sεllə kə ʒə kɔ̃sidεʁə kɔmə ma sœʁ, ki ε puʁ mwa la lymjεʁə də ma vi, ʒə mə sɥiz- izɔle, ʒε ʁefleʃi e, pʁi la desizjɔ̃ də kuʃe syʁ lə papje, sə a kwa ʒə kʁwa, sə ki ma pεʁmi davɑ̃se dɑ̃ la vi, e syʁtu, də sypɔʁte, la-εnə, la bεtizə, e sə ki diʁiʒə sə mɔ̃də delabʁe, lipɔkʁizi.

ʒə nε pa lɛ̃tɑ̃sjɔ̃ də fεʁə dy pʁozelitismə, səla nuz- ε stʁiktəmɑ̃ ɛ̃tεʁdi dajœʁ, sø ki aksεpte də nuz- ekute nu nə puvɔ̃ kə lεz- ɑ̃ ʁəmεʁsje ʁjɛ̃ də plys.

nɔtʁə ʁəliʒjɔ̃ ε vjεjə, kadykə, puʁ lepɔkə aktɥεllə mε, εllə ʁəflεtə sə kə nuz- esjɔ̃z- a ynə epɔkə, nɔ̃ pa dε baʁbaʁəz- aswafe də sɑ̃, sɑ̃ kœʁ, vjɔlɑ̃, tɥɑ̃ εtseteʁa…
kɔmə ɔ̃ vuly fεʁə kʁwaʁə o mɔ̃də lε sypo də la sεktə ?
də la ʁəliʒjɔ̃ ? katɔlikə.

ʒə dwaz- osi paʁ ɔnεtəte nɔme isi fatima, la pεʁsɔnə puʁ ki ʒə vεz- ekʁiʁə.

sεt- εllə, kə ʒə kɔ̃sidεʁə e, εmə kɔmə ma sœʁ e, ʒə vu dwa kεlkz- εksplikasjɔ̃.

lipɔkʁizi ki ʁεɲə ɑ̃ mεtʁə syʁ sə mɔ̃də, fε kə ʒə nə pø klame-o e fɔʁ dəvɑ̃ tu lə mɔ̃də kaʁive a mɔ̃n- aʒə sεtə ʒənə fijə εt- ɑ̃tʁe dɑ̃ mɔ̃ kœʁ kɔmə ynə sœʁ, ʁɑ̃plasɑ̃ sεllə kə ʒε pεʁdɥ il i a bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃.

nu sɔməz- oz- ɑ̃tipɔdə lœ̃ də lotʁə, paʁ mɔ̃ pεʁə ʒə sɥiz- isy dœ̃ klɑ̃ nɔʁdikə, ki sɛ̃stala ɑ̃n- almaɲə a lepɔkə u sə pεi navε mεmə pa də nɔ̃, εllə, ε dɔʁiʒinə tyʁkə, o mɔmɑ̃ u ʒekʁi sε liɲə ʒə sɥiz- aʒe də plys də swasɑ̃tə ɑ̃, εllə, nɑ̃n- a pa ɑ̃kɔʁə vɛ̃t- e, ε də kɔ̃fesjɔ̃ myzylmanə.

ʒεməʁε tɑ̃ puvwaʁ ʁɑ̃kɔ̃tʁe sa famijə e, lœʁ diʁə la, lεz- iø dɑ̃ lεz- iø kɔ̃bjɛ̃ εllə mε pʁesjøzə, kə lamuʁ kə ʒε puʁ εllə, ε pyʁ kɔmə lə plys pyʁ dε djamɑ̃, kə ʒamεz- il nə mə vjɛ̃dʁε a lεspʁi la mwɛ̃dʁə pɑ̃se ki nə swa pyʁə a sɔ̃n- eɡaʁ, kə ʒə sɥi pʁε o mεmə titʁə kə lεz- ɔmə də sa famijə a la defɑ̃dʁə kɔ̃tʁə sø ki vudʁε lɥi fεʁə dy mal, a dɔne ma vi sil lə fo.

no tʁadisjɔ̃, no leʒɑ̃də, fɔ̃ kə ʒε ʃεʁʃe tʁε lɔ̃tɑ̃ puʁ la tʁuve e, kə mɛ̃tənɑ̃, lə bɔnœʁ mε dɔne.

ʒε tʁavεʁse mɛ̃təz- e mɛ̃təz- epʁəvə, il i a pø ʒε ete kɔ̃fʁɔ̃te a la plys dyʁə də ma vi a sεllə kə ʒə nə suεtə a pεʁsɔnə, sɑ̃ sεtə ʒənə fijə (εt døz- otʁəs) ʒə noʁε pa syʁveky ɑ̃ tɑ̃ kεtʁə ymɛ̃.

ʒɑ̃n- oʁεz- y lapaʁɑ̃sə, mε mɔ̃ kœʁ, lɥi noʁε kœ̃ ʁesεptaklə dɔʁœʁ.

imaʒine ma kɔlεʁə, ʒə nə pø mεmə pa lonoʁe kɔmə εllə dwa lεtʁə, ʒεməʁε tɑ̃ vwaʁ sa mεʁə (sɔ̃ pεʁə ε desede) εt, lɥi diʁə :

ʁəɡaʁde mwa madamə, vu, ki εtəz- ynə deεsə mεʁə, si ʒə sɥi dəvɑ̃ vu sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, si ʒə mə tjɛ̃ dəbu œ̃ pø vasijɑ̃, sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, si ʒə pøz- ɑ̃kɔʁə admiʁe lə sjεl, lεz- etwalə, tutə la bote dy mɔ̃də, sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, si ʒə pli lə ʒənu dəvɑ̃ vuz- e, dəmɑ̃də vɔtʁə benediksjɔ̃ sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, si ʒə vis oʒuʁdɥi sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, si ʒə pɥiz- ekʁiʁə sε liɲə sε ɡʁasə a fatima vɔtʁə fijə, ʒə vu sɥi ʁədəvablə a ʒamε puʁ avwaʁ pεʁmi sə miʁaklə, e mε laʁmə- sɔ̃ də laʁmə- də ʒwa, kə mə ʁepɔ̃dʁε εllə ? .

lε baʁɔ̃ də lipɔkʁizi, vu diʁɔ̃ kə sε lə ʃɔk dε kyltyʁə, alɔʁ, ʒεməʁε kil mεksplike puʁkwa, lε tapi tisez- ɑ̃ tyʁki, kə lɔ̃ nɔmə kilɛ̃, ɔ̃ ynə ʁefeʁɑ̃sə ki di kə lε mɔtif lε plysz- ɑ̃sjɛ̃z- e, lε plys kɔte sə nɔmɑ̃, lε mɔtif də la deεsə mεʁə.

tɑ̃ e tɑ̃ də ʃozə, dɔʁœʁ, də masakʁə, də kɔ̃fli, sə sɔ̃t- akymylez- o kuʁ dε sjεklə pase, e, səla a fε kə lə mɔtamuʁε mɛ̃tənɑ̃ tεllmɑ̃ pɔʁtœʁ də suz- ɑ̃tɑ̃dys kil nɛ̃spiʁə plys kynə kɔ̃fjɑ̃sə tutə ʁəlativə.

puʁtɑ̃ kwa də plys bo dεme, puʁ nuz- εme nε pa œ̃ vɛ̃ mo, lɔʁskə nuz- ɔfʁɔ̃ nɔtʁə kœʁ nu natɑ̃dɔ̃ ʁjɛ̃ ɑ̃ ʁətuʁ, sof si la pεʁsɔnə kɔ̃sεʁne nuz- εmə osi e, səla tuʒuʁ dɑ̃z- œ̃ ʁεspε mytɥεl.

ʒə pø kɔmɑ̃se mɛ̃tənɑ̃, mε, il fo bjɛ̃ kə vu kɔ̃pʁənje kə si vu mə kɔ̃sideʁəʁjez- ɔpsɔlεtə, ʒə nə vuz- ɑ̃ vudʁεz- absɔlymɑ̃ pa.

puʁ nu lə mistεʁə ε feminɛ̃.

a lobə dε tɑ̃z- ɑ̃sjɛ̃, la deεsə mεʁə pʁi la desizjɔ̃ də kʁee œ̃n- εtʁə fabylø fε damuʁ e, puʁ lamuʁ.

εllə kʁea la famə e, lɛ̃stala pʁe dεllə, lεz- ɑ̃ʒə lɥi ʒyʁεʁe devɔsjɔ̃.

la deεsə mεʁə kɔ̃sy alɔʁ lə pʁɔʒε də pəple la teʁə də bote e avεk lεdə də la pʁəmjεʁə famə εllə kʁeεʁe lɔmə.

εllə lə fiʁe a lœʁ kɔ̃vənɑ̃sə.

mε, kɔmə la deεsə mεʁə εt- epʁizə də ʒystisə, ʃakə kʁeasjɔ̃ də sa mɛ̃ kɔ̃tjɛ̃ sɔ̃ kɔ̃tʁεʁə.

lə bo kɔ̃tjɛ̃ lə lε, lə ɡʁɑ̃ lə pəti, lamuʁ la-εnə, lə bɔnœʁ lə malœʁ, lə ʁiʁə lε laʁmə, a ʃakə vwajɑ̃ œ̃n- avøɡlə, a ʃakə ɑ̃tɑ̃dɑ̃ œ̃ suʁ.

il nə pø i avwaʁ də bjɛ̃ sɑ̃ lə mal.

εllə nə lə pεʁmε pa.

il nuz- ɛ̃kɔ̃bə lə dyʁ labœʁ də fεʁə ɑ̃ sɔʁtə kə lə bjɛ̃ e lə mal swae paʁfεtəmɑ̃ ekilibʁe.

sə nε kə kɔmə səla kɑ̃ nuz- oʁɔ̃z- akɔ̃pli sə labœʁ kə la deεsə mεʁə nuz- akœjə ɑ̃ sɔ̃ sɛ̃, lɔʁskə nɔtʁə εspʁi kitə nɔtʁə kɔʁ.

e, kεllə nu pεʁmε də ʁeɛ̃teɡʁe œ̃n- otʁə kɔʁz- afɛ̃ də kɔ̃tinɥe nɔtʁə misjɔ̃

kɔmə ʒə lε ekʁi pʁesedamɑ̃, nu navɔ̃ pa də livʁə, nɔtʁə livʁə ε la teʁə, paʁtu lε bjɛ̃fε də la deεsə mεʁə sɔ̃ viziblə mε, osi lε mefε də linɔmablə.

nɔtʁə fwa ε baze syʁ lə ʁεspε də la libεʁte də ʃakynə e də ʃakœ̃.

ɑ̃sɥitə, lə ʁεspε e, lamuʁ, dɑ̃ la plys ɡʁɑ̃də, la plys pʁɔfɔ̃də aksεptasjɔ̃ də sε tεʁməz- ɑ̃vεʁ la famə.

il nuz- ε fε ɔbliɡasjɔ̃, də kɔ̃sideʁe la famə kɔmə lə ʒwajo lə plys pyʁ, lɔʁ lə plys fɛ̃.

ʁjɛ̃, nε kɔ̃paʁablə a εllə.

dɑ̃ sa pʁimə ʒənεsə, il nu fo la pʁɔteʒe, εde sa mεʁə dɑ̃ sɔ̃n- edykasjɔ̃, lɥi apʁɑ̃dʁə lə metje dεz- aʁmə- kaʁ nu sɔmə ʁasə də ɡeʁjεʁəz- e də ɡeʁje.

pɥi lɔʁskə lε vizitə də la lynə, la fɔ̃ famə, lɥi ɔfʁiʁ la plys ɡʁɑ̃də devɔsjɔ̃ kaʁ, εllə ε syʁ lə ʃəmɛ̃ ki la veʁa dəvəniʁ deεsə mεʁə des sɔ̃ pʁəmje ɑ̃fɑ̃.

kɑ̃ lε vizitə də la lynə sesəʁɔ̃, la ʃeʁiʁ ɑ̃kɔʁə plys fɔʁ, puʁ avwaʁ pɔʁte e dɔne la vi.

sεʁtə- nu dəvɔ̃ sybiʁ lεz- atak dy mal, kə nu nɔmɔ̃ linɔmablə dɑ̃ dotʁə- ʁəliʒjɔ̃ sε satɑ̃ u lə djablə mε puʁ nuz- il nə meʁitə mεmə pa də nɔ̃ mε, nu savɔ̃ kil ε tapi dəʁjεʁə ʃakœ̃ də nu pʁε a sɑ̃paʁe də nɔtʁə amə də nɔtʁə kœʁ, e a nu tʁɑ̃sfɔʁme ɑ̃ bεtə imɔ̃də.

nuz- avɔ̃ dε ʁεɡləz- ɛ̃vjɔlablə ki ʁeʒise nɔtʁə vi.

vɔle εt- ɛ̃tεʁdi, səlɥi ki sə pεʁmε səla εt- imedjatəmɑ̃ bani.

səlɥi ki ozəʁε vjɔle ynə vjεʁʒə u ynə famə, des sɔ̃ kʁimə kɔny e avue səʁa imedjatəmɑ̃ miz- a mɔʁ, il səʁa etʁɑ̃ɡle, paʁ la kɔʁdə, sa famijə dəvʁa tʁεne sɔ̃ kɔʁ lə plys lwɛ̃ pɔsiblə e labɑ̃dɔne o bεtə, (ki la devɔʁəʁɔ̃ si εlləz- ɑ̃ vəlεnt) pɥi, il dəvʁɔ̃ fεʁə amɑ̃də onoʁablə ɑ̃ ʁεstɑ̃ pɑ̃dɑ̃ tutə lœʁ vi o sεʁvisə də sεllə ki a sybi sεtə iɲɔmini.

si œ̃n- ɑ̃fɑ̃ nε də sə vjɔl, il səʁa lɑ̃fɑ̃ dy klɑ̃ ɑ̃n- ɑ̃tje ʃakə ɔmə ɑ̃ dəvjɛ̃dʁa lə pεʁə spiʁitɥεl ʒamε, il nə səʁa fε alyzjɔ̃ a sa nεsɑ̃sə tɑ̃ kil nə səʁa pa a mεmə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə, sεllə u səlɥi ki ozəʁε sə mɔke də lɥi, lɛ̃sylte, səʁa pyni dy batɔ̃ e dy sεl.

kɔʁiʒe œ̃n- ɑ̃fɑ̃, nε pεʁmi kə sil mɑ̃kə də ʁεspε a sa mεʁə u a tutə famə dy klɑ̃.

sil mɑ̃kə də ʁεspε a sɔ̃ pεʁə, il dəvʁa ʁεste dəbu su lɔʁaʒə puʁ ɑ̃tɑ̃dʁə lə kuʁʁu də la deεsə mεʁə.

la famə ε libʁə kɔmə lεʁ.

il nə lɥi ε dəmɑ̃de kə donoʁe sa paʁɔlə ɑ̃vεʁ lɔmə kεllə sε ʃwazi puʁ paʁtaʒe sa kuʃə e, deləve lεz- ɑ̃fɑ̃ nes də sεtə ynjɔ̃ dɑ̃ la tʁadisjɔ̃.

si œ̃n- ɔmə libʁə, vø ynə famə libʁə puʁ kɔ̃paɲə, il dwa lɥi dəmɑ̃de, ɑ̃ ka də ʁəfyz- il nə dwa pa lɥi ɑ̃ təniʁ ʁiɡœʁ kaʁ, εllə sε kɔ̃pɔʁte ɑ̃vεʁ lɥi də fasɔ̃ ɔnεtə e onoʁablə.

si ynə famə libʁə, vø œ̃n- ɔmə libʁə puʁ kɔ̃paɲɔ̃, εllə lə lɥi dəmɑ̃də e, il dwa aksεpte kaʁ, εllə lɥi fε lə plys ɡʁɑ̃ dεz- ɔnœʁ.

səlɥi u sεllə ki sə detuʁnə də la kuʃə familjalə puʁ sə votʁe dɑ̃z- ynə otʁə səʁa pyni dy batɔ̃ e dy sεl e, dəvʁa fεʁə amɑ̃də onoʁablə ɑ̃ sə ʁazɑ̃ la tεtə pɑ̃dɑ̃ ɥi sεzɔ̃z- afɛ̃, kə ʃakœ̃ pɥisə vwaʁ sa fotə e, la kɔmɑ̃te.

nu nə fəzɔ̃ pa də vεnəz- ɔfʁɑ̃də, nu navɔ̃ pa də tɑ̃plə kaʁ
la deεsə mεʁə ε paʁtu, la teʁə ɑ̃tjεʁə ε nɔtʁə tɑ̃plə.

lə maləʁøz- a dʁwa tutə nɔtʁə kɔ̃pasjɔ̃ e, a nɔtʁə εdə, mεmə si il
sε mit lɥi mεmə dɑ̃ lə malœʁ.

la vəvə e lɔʁfəlɛ̃ səʁɔ̃ səkuʁys, ʃakœ̃ apɔʁtəʁa tu sə kil pø puʁ sulaʒe lœʁ pεnə.

il nε pa ɛ̃tεʁdi də bwaʁə ynə bwasɔ̃ fεʁmɑ̃te mε, səla nə dwa pa ɑ̃tʁεne də dispytə.

si dø faməz- ɔ̃ œ̃ difeʁɑ̃, lεz- εne dy klɑ̃ lə ʁeɡləʁɔ̃ də fasɔ̃ kə lɛ̃teʁε də ʃakynə swa pʁezεʁve.

si dø ɔməz- ɔ̃ œ̃ difeʁɑ̃, il lœʁ εt- ɛ̃tεʁdi fɔʁmεllmɑ̃ dyze də la vjɔlɑ̃sə pʁɔpʁə a lœʁ eta, il dəvʁɔ̃ sasəwaʁ syʁ lə sɔl fasə a fasə e, ʁeɡle sə difeʁɑ̃ paʁ la paʁɔlə e, la kɔ̃sεʁtasjɔ̃ pø ɛ̃pɔʁtə lə tɑ̃ kilz- i pasəʁɔ̃.

lεz- ɑ̃fɑ̃ kɔmə lε famə sɔ̃ sakʁe, kikɔ̃kə tɥ ynə famə u œ̃n- ɑ̃fɑ̃ səʁa puʁsɥivi e, taje ɑ̃ pjεsə sε ʁεstəz- abɑ̃dɔnez- o ʃjɛ̃.

dɔne sa paʁɔlə e, nə pa la təniʁ ε puʁ nu lə piʁə dε kʁimə, la pynisjɔ̃ nεɡzistə pa isi ba, lε paʁʒyʁə də lœʁ vivɑ̃ dəvʁɔ̃ malɡʁe tu maʁʃe la tεtə basə, pɔʁte œ̃ kɔlje də vylɡεʁə fεʁ e, vivʁə səl ʁəʒəte də tus, nyl nə dəvʁa plys lœʁ paʁle kaʁ, ilz- ɔ̃ sali sə ki ε sakʁe.

la vʁε pynisjɔ̃ ki lεz- atɑ̃z- ε teʁiblə, εllə kɔmɑ̃səʁa lə ʒuʁ də lœʁ mɔʁ e, dyʁəʁa tutə letεʁnite.

il nuz- εt- osi ɛ̃tεʁdi e, sə də manjεʁə fɔʁmεllə, dɑ̃pεʃe ki kə sə swa, də pʁatike sa pʁɔpʁə ʁəliʒjɔ̃, də pʁje sɔ̃ pʁɔpʁə djø, puʁ nu lε pʁjεʁə dε faməz- e dεz- ɔmə kεlləz- aje vεʁz- ynə deεsə u œ̃ djø si, εllə sɔ̃ ditəz- avεk amuʁ e, sɛ̃seʁite sɔ̃ dε pεʁlə- ki ʁətɔ̃be ɑ̃ plɥi e, ɑ̃bεllise lə mɔ̃də.

nu nu fəzɔ̃z- osi ɔbliɡasjɔ̃ də nə ʁjɛ̃ ɛ̃poze, də vivʁə ɑ̃ bɔnə-aʁmɔni avεk ʃakœ̃ dεz- εtʁə- ymɛ̃ ki nuz- ɑ̃tuʁe e, ki vjɛ̃dʁε nu ʁɑ̃dʁə vizitə, də ʁεspεkte lœʁ kʁwajɑ̃səz- e, lœʁ tʁadisjɔ̃.

sil lə fo apʁɑ̃dʁə lœʁ lɑ̃ɡaʒə e, lœʁ apʁɑ̃dʁə lə nɔtʁə, si səla savεʁə tʁo difisilə alɔʁ, lεse paʁle nɔtʁə kœʁ kaʁ, il i a œ̃ lɑ̃ɡaʒə ynivεʁsεl ki puʁ nɔ̃ amuʁ.

mε, kikɔ̃kə vjɛ̃ a nu lə fεʁ a la mɛ̃, lɛ̃syltə a la buʃə, pɔsede paʁ lə mal avεk lɛ̃tɑ̃sjɔ̃ də nu nɥiʁə u də nuz- ɛ̃poze kwakə sə swa ki nə səʁε pa kɔ̃fɔʁmə a no kʁwajɑ̃sə səʁa kɔ̃baty avεk la plys faʁuʃə detεʁminasjɔ̃ e, la plys ɡʁɑ̃də ʁiɡœʁ ʒyska sɔ̃n- aneɑ̃tisəmɑ̃.

vwala pozez- ɑ̃ kεlk liɲə syksɛ̃ktə, lε pʁɛ̃sipə dɑ̃ lekεl ʒε ete eləve ʁiʒidə sεʁtə, mε sɛ̃plə sɑ̃ fjɔʁityʁə, sɑ̃ dekɔʁɔm, nuz- εstimɔ̃ kynə pətitə fuʁmi a otɑ̃ də valœʁ kə la plys pʁesjøzə dε pjeʁə.

tut- ε si bo syʁ sεtə teʁə, il syfi dɑ̃ləve lə vwalə ki nu kuvʁə lεz- iø.

nu sɔmə ʒɑ̃ də paʁɔlə, nu dispaʁεsɔ̃ pəti a pəti, lεz- œ̃ apʁε lεz- otʁə, nɔtʁə ɑ̃sεɲəmɑ̃ sə pεʁ lɑ̃təmɑ̃ e, sefasəʁa də la memwaʁə dεz- ɔmə.

il ni a okynə tʁistεsə ɑ̃ səla, kaʁ də paʁtu dε faməz- e dεz- ɔmə malɡʁe də teʁibləz- epʁəvəz- ɔ̃ ʃɑ̃tez- e, ʃɑ̃təʁɔ̃ ɑ̃kɔʁə lε lwɑ̃ʒə də lamuʁ.

dœ̃ bu a lotʁə dy mɔ̃də, il nə dəvʁε i avwaʁ kə də la ʒwa, e nɔ̃ dε plœʁ, osi pʁje, puʁ kə lə bjɛ̃ tʁjɔ̃fə, nɔtʁə ɑ̃tikə ʁəliʒjɔ̃ a fε də sɔ̃ mjø, sε vɔtʁə tuʁ mɛ̃tənɑ̃.

pʁje ki vu vule mε, paʁ pitje sese də vu deʃiʁe, sese də mεtʁə dε laʁmə- də pεnə dɑ̃ lεz- iø dε faməz- e dεz- ɑ̃fɑ̃z- e, lafliksjɔ̃ dɑ̃ lœʁ kœʁ, vu, lεz- ɔmə ki avez- ublje kə vu nə fyʁe kʁee kə puʁ lœʁ bɔnœʁ.

mεʁsi də mə liʁə εʁnst