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Poeme : Conversation Entre Mon Amie Et Moi



Conversation Entre Mon Amie Et Moi

Elle est couchée sur le lit. Elle est triste. Je lui dis :
« Tu penses encore à lui ? ». Elle me répondit : « Oui ».
Je la questionnais alors : « Et ça te fait quoi ? ».
Elle répondit : « Très mal » tandis qu’elle se larmoie.
Inquiet, sottement, je lui demandais : « Mais tu pleures ? »
- « Non ! ! ! ! ! ». J’insiste dans ma bêtise ; « Mais si tu pleures… »
Elle se fâcha et cria ; « je t’assure que non ! ! ! ! ! ! ! ! »
- « Arrête, je sais bien, que t’es malheureuse au fond… »
« Je t’assure. Je ne pleure pas. C’est bon. Tout va bien.
Je vais bien. J’ai pas mal. Tout va bien. Ça ne fait rien.
Va t’en maintenant, tout ira bien, je te le jure ».
Je reste voyant bien moi l’étendue des blessures.
Ce cœur qui abondamment, encore saignait.

Un long silence passa et je lui demandais :
« Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi »
« Je ne sais pas, demande moi n’importe quoi ».
Mais elle pleurait encore son ancien compagnon
Et d’un ton ferme et sure, elle me donna un non.
J’avais compris le message et j’allais partir
Quand se retournant, elle me dit : « Si, le faire revenir ».
Inmortuum

PostScriptum

J’avais écrit ce poème juste après celui de « Quand l’amour est un jeux ». Où j’étais allé voir mon amie pour essayer de la consoler d’un ancien petit copain qui avait profiter d’elle et qui l’avait quitté (pour moi le pire des salauds) .
Le poème est vraiment pas génial, mais je l’ai fait vraiment sans réfléchir, pour me rappeler surtout de cette dernière phrase qu’elle m’as dite… Qui m’a beaucoup marqué.

« Il y a dans le coeur d’une femme qui commence à aimer un immense besoin de souffrir. »
de Charles Nodier


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Poème en Phonétique

εllə ε kuʃe syʁ lə li. εllə ε tʁistə. ʒə lɥi di :
« ty pɑ̃səz- ɑ̃kɔʁə a lɥi ? ». εllə mə ʁepɔ̃di : « ui ».
ʒə la kεstjɔnεz- alɔʁ : « εt sa tə fε kwa ? ».
εllə ʁepɔ̃di : « tʁε mal » tɑ̃di kεllə sə laʁmwa.
ɛ̃kjε, sɔtəmɑ̃, ʒə lɥi dəmɑ̃dε : « mε ty plœʁə ? »
« nɔ̃ ! ! ! ». ʒɛ̃sistə dɑ̃ ma bεtizə, « mε si ty plœʁə… »
εllə sə faʃa e kʁja, « ʒə tasyʁə kə nɔ̃ ! ! ! »
« aʁεtə, ʒə sε bjɛ̃, kə tε maləʁøzə o fɔ̃… »
« ʒə tasyʁə. ʒə nə plœʁə pa. sε bɔ̃. tu va bjɛ̃.
ʒə vε bjɛ̃. ʒε pa mal. tu va bjɛ̃. sa nə fε ʁjɛ̃.
va tɑ̃ mɛ̃tənɑ̃, tut- iʁa bjɛ̃, ʒə tə lə ʒyʁə ».
ʒə ʁεstə vwajɑ̃ bjɛ̃ mwa letɑ̃dɥ dε blesyʁə.
sə kœʁ ki abɔ̃damɑ̃, ɑ̃kɔʁə sεɲε.

œ̃ lɔ̃ silɑ̃sə pasa e ʒə lɥi dəmɑ̃dε :
« i a til kεlkə ʃozə kə ʒə pø fεʁə puʁ twa »
« ʒə nə sε pa, dəmɑ̃də mwa nɛ̃pɔʁtə kwa ».
mεz- εllə pləʁε ɑ̃kɔʁə sɔ̃n- ɑ̃sjɛ̃ kɔ̃paɲɔ̃
e dœ̃ tɔ̃ fεʁmə e syʁə, εllə mə dɔna œ̃ nɔ̃.
ʒavε kɔ̃pʁi lə mesaʒə e ʒalε paʁtiʁ
kɑ̃ sə ʁətuʁnɑ̃, εllə mə di : « si, lə fεʁə ʁəvəniʁ ».