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Poeme : Paysage Accort



Paysage Accort

Lorsque la pureté recouvre
Ce paysage autrefois mort,
Toutes les pensées s’entrouvrent
Pour s’offrir à cet astre d’or.

Dès lors, tous les anges rient
Leurs gorges douloureuses les étranglent.
La volupté est ce mal
Qui creuse sur les visages un sillon lacrymal.

Les lourdes larmes des dieux
Ont chues, noyant en même temps les yeux
Et submergeant les cœurs.
Révélant ainsi d’exquises splendeurs.

Et là, comme la toute première fois,
Le Ciel chante de sa douce voix.
Cet immense monde de délices fermé par les sens
Excède de munificence.
Jojopov

PostScriptum

Bon pour une meilleure compréhension, je vous explique comment il m’est venu. C’était un matin, dans le train, là où tout le monde semble triste. Soudain, le train quitte la zone urbaine et alors qu’il devait passer devant d’immondes terrains vagues, il offre à la place un magnifique paysage enneigé !
Voici donc le contexte.
Structure branlante à la deuxième strophe (j’ai du mal à corriger sans modifier le sens)


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Poème en Phonétique

lɔʁskə la pyʁəte ʁəkuvʁə
sə pεizaʒə otʁəfwa mɔʁ,
tutə lε pɑ̃se sɑ̃tʁuvʁe
puʁ sɔfʁiʁ a sεt astʁə dɔʁ.

dε lɔʁ, tus lεz- ɑ̃ʒə ʁje
lœʁ ɡɔʁʒə- duluʁøzə lεz- etʁɑ̃ɡle.
la vɔlypte ε sə mal
ki kʁøzə syʁ lε vizaʒəz- œ̃ sijɔ̃ lakʁimal.

lε luʁdə- laʁmə- dε djø
ɔ̃ ʃɥ, nwajɑ̃ ɑ̃ mεmə tɑ̃ lεz- iø
e sybmεʁʒɑ̃ lε kœʁ.
ʁevelɑ̃ ɛ̃si dεkskizə splɑ̃dœʁ.

e la, kɔmə la tutə pʁəmjεʁə fwa,
lə sjεl ʃɑ̃tə də sa dusə vwa.
sεt imɑ̃sə mɔ̃də də delisə fεʁme paʁ lε sɑ̃s
εksεdə də mynifisɑ̃sə.