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Poeme : Tempête Au Loguy



Tempête Au Loguy

Après un long beau temps providentiel
Les nuages se sont appropriés le ciel
D’abord timides puis en grosses volutes
Masses blanches ou tantôt noires brut
Sur la côte, le vent sévit de plus en plus
Premières forces intimidantes en stimulus
Les vagues remplacent une mer hier étale
Dont les rouleaux se déploient bacchanales
Vagues moutonnées partant à l’entrechoc
De la pointe du Halguen s’écrasant sur les rocs
Millénaires de son corps, tandis que rageurs
Les flots écumeux meurent sur un sable songeur
Maintenant d’épais nuages plombés de gris
Suivent la litanie sur Le Loguy fort assombrit
Ils sont poussés par des bourrasques dracheuses
Basculant souvent en pluies torrentueuses
Rien ne peut contrer ces averses de gros temps
Aucun parapluie ne résiste au vent accompagnant
Les Pins tiennent encore dans les faubourgs
Les haies sont flagellées mais protègent toujours
Au demeurant, les voiliers sont restés à l’amarrage
Sagesse du marin pour qui courage ne vaut naufrage
Pendant que les drisses, impatientes, claquent aux mâts
Elles attendent avec raison que passe la colère du climat.

GRAMO
15 septembre 2015
Gramo

PostScriptum

Hello
Chers amis bonjour.
En vacance dans un bled sans connexion internet… me voici enfin de retour.
Je sais… je suis maintenant complètement oublié !
Voici une poésie assez classique sur l’océan et un vent très coquins. Ensemble ils ont chatouillés la côte bretonne durant mon séjour.
Un régal pour les yeux.
Amitiés
Emile
PS : photo internet
Le Loguy (lieu- dit) est la partie la plus à l’ouest de Pénestin à l’ embouchure de la Vilaine. Morbihan


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Poème en Phonétique

apʁεz- œ̃ lɔ̃ bo tɑ̃ pʁɔvidɑ̃sjεl
lε nɥaʒə sə sɔ̃t- apʁɔpʁje lə sjεl
dabɔʁ timidə pɥiz- ɑ̃ ɡʁɔsə vɔlytə
masə blɑ̃ʃəz- u tɑ̃to nwaʁə bʁyt
syʁ la kotə, lə vɑ̃ sevi də plysz- ɑ̃ plys
pʁəmjεʁə fɔʁsəz- ɛ̃timidɑ̃təz- ɑ̃ stimylys
lε vaɡ ʁɑ̃plase ynə mεʁ jεʁ etalə
dɔ̃ lε ʁulo sə deplwae bakanalə
vaɡ mutɔne paʁtɑ̃ a lɑ̃tʁəʃɔk
də la pwɛ̃tə dy-alɡɛ̃ sekʁazɑ̃ syʁ lε ʁɔk
milenεʁə də sɔ̃ kɔʁ, tɑ̃di kə ʁaʒœʁ
lε floz- ekymø məʁe syʁ œ̃ sablə sɔ̃ʒœʁ
mɛ̃tənɑ̃ depε nɥaʒə plɔ̃be də ɡʁi
sɥive la litani syʁ lə lɔɡi fɔʁ asɔ̃bʁi
il sɔ̃ puse paʁ dε buʁʁask dʁaʃøzə
baskylɑ̃ suvɑ̃ ɑ̃ plɥi tɔʁɑ̃tɥøzə
ʁjɛ̃ nə pø kɔ̃tʁe sεz- avεʁsə- də ɡʁo tɑ̃
okœ̃ paʁaplɥi nə ʁezistə o vɑ̃ akɔ̃paɲɑ̃
lε pɛ̃ tjεne ɑ̃kɔʁə dɑ̃ lε fobuʁɡ
lεz- ε sɔ̃ flaʒεlle mε pʁɔtεʒe tuʒuʁ
o dəməʁɑ̃, lε vwalje sɔ̃ ʁεstez- a lamaʁaʒə
saʒεsə dy maʁɛ̃ puʁ ki kuʁaʒə nə vo nofʁaʒə
pɑ̃dɑ̃ kə lε dʁisə, ɛ̃pasjɑ̃tə, klake o mat
εlləz- atɑ̃de avεk ʁεzɔ̃ kə pasə la kɔlεʁə dy klima.

ɡʁamo
kɛ̃zə sεptɑ̃bʁə dø milə kɛ̃zə