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Poeme : Senteur De Troeme (Vers Libres)



A Propos

Les vacances d’antan avaient peu à voir avec celles d’aujourd’hui.

Senteur De Troeme (Vers Libres)

Fébrilité. Chaque début juillet, valise amarante en main
Sur tramway jaune de la côte. Arrêt, saut du marchepied
Sur la berne, verdoyante d’herbes fraichement coupées.
Nous y trottions le long d’une haie fleurie odeur jasmin

C’en était pas, mais des fleurs blanches couleur muguet
D’une odeur forte, entêtante, que je n’oublierais jamais
Fleurs de troène fleurissant maintenant, j’en aimais l’odeur
Ce chemin, je le refis années après années avec mes sœurs

La guerre n’était pas loin ; la gène était avec notre temps
Loger en simples tentes US, j’affectionnais, c’était Byzance !
Des tentes kaki en location, équipées de lits métalliques
Matelas durailles de paillasses au bourré très peu aérobic

La plage était lointaine, fallait marcher avec pelles, jouets
Repasser par les haies de ligustrums et rails du tramway
Puis la route, les grandes filles manœuvraient aux passages
Je ne manquai aux allées -venues d’humer les troènes sauvages

Je les affectionne toujours.

Emile/Gramo
05 juillet 2019
Gramo

PostScriptum

PS :
Cette histoire se passait vers 1950. Vacances de fils et filles d’ouvriers…
Pas de luxe mais sur la plage, au camping, nous étions au Paradis.
Le camping s’appelait « La Besace » à Bredene - Mer du Nord. (BE) .
Voyage par train puis le tram et les gambettes faisaient le reste.
Ecolos de ce temps là… non ! Que des gens comme tout le monde !


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Poème en Phonétique

febʁilite. ʃakə deby ʒɥjε, valizə amaʁɑ̃tə ɑ̃ mɛ̃
syʁ tʁamwε ʒonə də la kotə. aʁε, so dy maʁʃəpjε
syʁ la bεʁnə, vεʁdwajɑ̃tə dεʁbə- fʁεʃəmɑ̃ kupe.
nuz- i tʁɔtjɔ̃ lə lɔ̃ dynə-ε fləʁi ɔdœʁ ʒasmɛ̃

sɑ̃n- etε pa, mε dε flœʁ blɑ̃ʃə kulœʁ myɡε
dynə ɔdœʁ fɔʁtə, ɑ̃tεtɑ̃tə, kə ʒə nubljəʁε ʒamε
flœʁ də tʁɔεnə fləʁisɑ̃ mɛ̃tənɑ̃, ʒɑ̃n- εmε lɔdœʁ
sə ʃəmɛ̃, ʒə lə ʁəfiz- anez- apʁεz- anez- avεk mε sœʁ

la ɡeʁə netε pa lwɛ̃, la ʒεnə etε avεk nɔtʁə tɑ̃
lɔʒe ɑ̃ sɛ̃plə tɑ̃təz- ys, ʒafεksjɔnε, setε bizɑ̃sə !
dε tɑ̃tə kaki ɑ̃ lɔkasjɔ̃, ekipe də li metalik
matəla dyʁajə də pajasəz- o buʁʁe tʁε pø aeʁɔbik

la plaʒə etε lwɛ̃tεnə, falε maʁʃe avεk pεllə, ʒuε
ʁəpase paʁ lεz- ε də liɡystʁɔmz- e ʁaj dy tʁamwε
pɥi la ʁutə, lε ɡʁɑ̃də fijə manœvʁε o pasaʒə
ʒə nə mɑ̃kε oz- ale vənɥ dyme lε tʁɔεnə sovaʒə

ʒə lεz- afεksjɔnə tuʒuʁ.

əmilə slaʃ ɡʁamo
zeʁo sɛ̃k ʒɥjε dø milə diz- nəf