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Poeme : Les Marchands Du Temple



Les Marchands Du Temple

Ils attendent sournois, au devant des estrades
Qu’on les prenne en photo, à coté de l’artiste
Blottis en tapinois, ils rêvent d’une accolade
Multiplient les textos : « j’y étais sur la piste ».

Hélas, ils ne sont rien, rien que des quémandeurs
Des ramasseurs de miettes, des poétes ratés
En dignes galériens, ils attendent leur heure
Jouant sur les carpettes de l’opportunité.

C’est du talent des autres, qu’ils tirent leur pitance
C’est dans la main du maître, qu’ils cherchent le « nonos »
Je les ai rencontrés, entre « gerbe » et nausée

Ils étaient accoutrés, du genre : « civilisés »
Se disant hommes de lettres, adeptes du pathos
Et tandis qu’ils se vautrent, je tire ma révérence.
Halbran

PostScriptum

Ce texte pourra paraître outrancier ou prétentieux. Je m’en fous, je l’assume tel qu’il est et n’en retire rien.
J’ajoute une autre couche avec cette pensée qui est de moi (encore ma prétendue prétention) .
« La pseudo critique littéraire est à la culture ce que la restauration rapide est à la gastronomie ». Je préfére les secondes.
Il est probable que ce sonnet n’aura pas respecté toutes les règles de la métrique. Je m’en tamponne le « coquillard ».


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Poème en Phonétique

ilz- atɑ̃de suʁnwa, o dəvɑ̃ dεz- εstʁadə
kɔ̃ lε pʁεnə ɑ̃ fɔto, a kɔte də laʁtistə
blɔtiz- ɑ̃ tapinwa, il ʁεve dynə akɔladə
myltiplje lε tεksto : « ʒi etε syʁ la pistə ».

ela, il nə sɔ̃ ʁjɛ̃, ʁjɛ̃ kə dε kemɑ̃dœʁ
dε ʁamasœʁ də mjεtə, dε pɔetə ʁate
ɑ̃ diɲə ɡaleʁjɛ̃, ilz- atɑ̃de lœʁ œʁ
ʒuɑ̃ syʁ lε kaʁpεtə də lɔpɔʁtynite.

sε dy talɑ̃ dεz- otʁə, kil tiʁe lœʁ pitɑ̃sə
sε dɑ̃ la mɛ̃ dy mεtʁə, kil ʃεʁʃe lə « nonos »
ʒə lεz- ε ʁɑ̃kɔ̃tʁe, ɑ̃tʁə « ʒεʁbə » εt noze

ilz- etε akutʁe, dy ʒɑ̃ʁə : « sivilizes »
sə dizɑ̃ ɔmə də lεtʁə, adεptə dy pato
e tɑ̃di kil sə votʁe, ʒə tiʁə ma ʁeveʁɑ̃sə.