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Poeme : Le Nirvana



Le Nirvana

Loin au dela des forêts
Au dela des montagnes
Coule le flot paisible
D’une source invisible
Ce paradis se gagne
Hors de toute loghorrée.
Des villes hallucinées
Montent les mots-échos.
Les soumissions innées
Jouent leurs vie au banco
Des heures décharnées.
Parfois une croix
Un croissant de lune
Pour toute fortune
Apaise l’effroi.
Tinte le glas
Sous les lilas
Du walhalla.
Nirvana
Déjà
Là…
Halbran

PostScriptum

Deux mots : « loghorrée » = bavardage, flot de paroles, blabla quoi ; « walhalla » = séjour paradisiaque réservé aux guerriers. ( ? ? ? )
La construction du texte est aussi étrange que le texte.
En principe :
’ six vers de 7 pieds,
’ cinq vers de 6 pieds,
’ quatre vers de 5 pieds,
’ trois vers de 4 pieds et
’ trois vers en 3, 2 et 1 pieds.
Ne me demandez pas d’explications, je n’en ai pas, je n’ai rien fûmé, rien bu non plus.
Bonne lecture tout de même.
Guy


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Poème en Phonétique

lwɛ̃ o dəla dε fɔʁε
o dəla dε mɔ̃taɲə
kulə lə flo pεziblə
dynə suʁsə ɛ̃viziblə
sə paʁadi sə ɡaɲə
ɔʁ də tutə lɔɡɔʁe.
dε vilə-alysine
mɔ̃te lε moz- eʃo.
lε sumisjɔ̃z- ine
ʒue lœʁ vi o bɑ̃ko
dεz- œʁ deʃaʁne.
paʁfwaz- ynə kʁwa
œ̃ kʁwasɑ̃ də lynə
puʁ tutə fɔʁtynə
apεzə lefʁwa.
tɛ̃tə lə ɡla
su lε lila
dy walala.
niʁvana
deʒa
la…