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Poeme : Les Orgues Du Vent



Les Orgues Du Vent

De la forêt montaient, des chants écartelés
Que les orgues du vent, sans cesse martelaient
Ils rythmaient les orages, bourrasques et tempêtes
Roulant en cycles fous, jusqu’au fond de nos têtes. //
Des flots démesurés, escamotaient les dunes
Et creusaient les falaises, blafardes sous la lune.
Les digues étaient franchies, comme l’on fait d’un gué
Peu à peu nos esprits, commençaient à tanguer. //
De la montagne coulaient, des océans de boue
Les éléments furieux, étaient tous : vent-debout.
Et les ruisseaux remplis, débordaient sur les rives
D’où surgissait parfois, quelque image furtive. //
La nature peu à peu, reprenait le dessus
Sa leçon était simple : jamais vous n’avez su
Humains robotisés, regarder une fleur,
Un oiseau, un enfant, vrais sources du bonheur…
Halbran

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Poème en Phonétique

də la fɔʁε mɔ̃tε, dε ʃɑ̃z- ekaʁtəle
kə lεz- ɔʁɡ dy vɑ̃, sɑ̃ sεsə maʁtəlε
il ʁitmε lεz- ɔʁaʒə, buʁʁaskz- e tɑ̃pεtə
ʁulɑ̃ ɑ̃ siklə fus, ʒysko fɔ̃ də no tεtə. slaʃ slaʃ
dε flo deməzyʁe, εskamɔtε lε dynə
e kʁøzε lε falεzə, blafaʁdə- su la lynə.
lε diɡz- etε fʁɑ̃ʃi, kɔmə lɔ̃ fε dœ̃ ɡe
pø a pø noz- εspʁi, kɔmɑ̃sε a tɑ̃ɡe. slaʃ slaʃ
də la mɔ̃taɲə kulε, dεz- ɔseɑ̃ də bu
lεz- elemɑ̃ fyʁjø, etε tus : vɑ̃ dəbu.
e lε ʁɥiso ʁɑ̃pli, debɔʁdε syʁ lε ʁivə
du syʁʒisε paʁfwa, kεlkə imaʒə fyʁtivə. slaʃ slaʃ
la natyʁə pø a pø, ʁəpʁənε lə dəsy
sa ləsɔ̃ etε sɛ̃plə : ʒamε vu nave sy
ymɛ̃ ʁɔbɔtize, ʁəɡaʁde ynə flœʁ,
œ̃n- wazo, œ̃n- ɑ̃fɑ̃, vʁε suʁsə- dy bɔnœʁ…