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Poeme : Cellule



Cellule

Les notes acides s’égoutaient
Etendu sur le sol gelé
La porte à la poignée cloutée
Enfermé, barbelés…

Les notes acides s’écoulaient
Souffle continu et frustré
Dos au mur, un goût salé
Quels étaient ces traits ?

Acides, les notes se répendaient
Prisonnier, seul et tassé
Dans un coin, souvenirs percés
Genoux groupés, ces gens qui se pendaient

Les notes acides s’accumulaient
Les bras enserrant les genoux usés
La nuque au mur collée
Ongles fichés volontée écrasée

Les notes acides me submergeaient
Etouffant pieds et poings liés
De la mort souriante à jamais édifié
Torpeur de la fin, noir de jais.
Ikare

PostScriptum

Oublier, c’est un peu mourir… mûrir aussi, certainement…


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Poème en Phonétique

lε nɔtəz- asidə seɡutε
ətɑ̃dy syʁ lə sɔl ʒəle
la pɔʁtə a la pwaɲe klute
ɑ̃fεʁme, baʁbəle…

lε nɔtəz- asidə sekulε
suflə kɔ̃tiny e fʁystʁe
doz- o myʁ, œ̃ ɡu sale
kεlz- etε sε tʁε ?

asidə, lε nɔtə sə ʁepɑ̃dε
pʁizɔnje, səl e tase
dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃, suvəniʁ pεʁse
ʒənu ɡʁupe, sε ʒɑ̃ ki sə pɑ̃dε

lε nɔtəz- asidə sakymylε
lε bʁaz- ɑ̃seʁɑ̃ lε ʒənuz- yze
la nykə o myʁ kɔle
ɔ̃ɡlə fiʃe vɔlɔ̃te ekʁaze

lε nɔtəz- asidə mə sybmεʁʒε
ətufɑ̃ pjez- e puiŋ lje
də la mɔʁ suʁjɑ̃tə a ʒamεz- edifje
tɔʁpœʁ də la fɛ̃, nwaʁ də ʒε.