Prose : Mon Amie Fabie.
Mon Amie Fabie.
Quand tu crois perdre ce goût si exquis de l’écriture
Parce que les hauts et les bas de la vie,
Comme avec la pire mésaventure
Tendent à te mettre en filature
Et te passer la facture
Au nom de ce qui t’est de plus pur
La contre-architecture et la non littérature,
Surtout ne laisse que rien ne te porte à la posture
De ne plus croire au don si précieux de l’écriture.
Penses-tu également que ça ne m’arrive certaines fois ?
Qu’à mes propres dépressions d’être en proies ?
Ma foi, je sais bien ce que tu endures ma très chère amie !
Mais, ne te laisse pas submergée par la négativité
Evertue-toi a plutôt te plonger dans la positivité.
Vois-tu ?
Ces petits bouts d’écrire
Qui à coup sûr se voudront de te séduire,
Ils relèvent de toute une procédure
De tenir-bon et de lâcher-prise.
C’est pour moi une forme de lutte,
Pour de la tête m’éviter toutes ces pensées de putes
Qui mon âme lâchent en libre chute
Sans usage de parachute.
N’en dis rien à personne. Chut !
Donc, ne lâche pas prise !
Plonge au plus profond de toi-même
En vue de te retrouver face à toi-même
Avec sur le front le plus beau diadème
Hors tout élan à la pensée de bohème
Comme le jour de ton baptême,
En vue de faire de cet instant suprême
De ta vie le plus beau poème.
Mets sur du papier ou ton ordi,
Tout ce qui te passe à l’esprit
Car, tout comme la parole,
L’écriture n’est que l’abondance
Du cœur et de l’esprit tête.
Il n’y a pas meilleure dédicace
Que le don de sa présence
Qu’importe par le cœur et la pensée
L’exercice auquel avec toi je me livre
Est un témoignage vivant.
Car, écrire n’est que ce besoin de dire
Qui porte à sentir, rire, réfléchir,
L’esprit séduire, le cœur réjouir ou endolorir,
L’âme embellir, la conscience faire luire
Sans en aucun cas personne nuire.
Écrire c’est en soi-même s’enfuir
Pour mieux le monde éblouir,
Sans se contredire ni s’interdire.
Écrire est ce besoin sans défaillir
Du franc dire à n’en plus finir,
C’est cette constance du sentir
En synergie avec le réfléchir
Pour ne jamais pas périr.
Qui a donc dit qu’il soit impératif
De partager ce instant sublime et naïf
D’intimité avec soi-même ?
Ecrire c’est créer son propre espace
Telle une rapace chaste
Qui ne se livre qu’à soi-même la chasse.
Nul n’est tenu d’explorer son univers que soi-même.
Que surtout personne n’entre dans ta maison
Sans au préalable ton invitation.
Crée ton propre monde sans hésiter
Et invite à qui tu veux avec toi y demeurer.
Surtout, évertue-toi à faire de tes rêves ta réalité,
Trouve-toi un univers,
Ne serait-ce que pour toi-même.
Vas-y ! Vis-en ta vie,
Jusqu’à ce qu’un jour l’oiseau rare y fasse sa demeure
Sans peur, ni leurre et du monde tout le bonheur.
A coup sur ton entourage de toi aura envie
De la vie que toute seule tu t’es inventée et vis.
Facon ton bonheur et le partager avec autrui.
Commence dès aujourd’hui.
Fais comme moi,
Travaille-toi, sois la meilleure version de toi.
Puisse au fond de toi
Et trouves-y ce qui a de meilleur
N’épargne point partager sans faire de bruit.
Propose-toi pour objectif
De cesser d’avoir l’air plaintif
Mais d’être chaque jour davantage
La meilleure version de toi-même.
Offre-toi a la pureté et douceur du cœur
A l’intelligence de l’esprit
Et à la grandeur de ton âme.
Car, je suis sûr et demeure convaincu
Que cela fera du bien à quelqu’un,
Quelque part, sans que tu le saches,
quand le moins tu t’y attendes.
Que le printemps que d’éphémère roses
Vraisemblablement toujours il te proposes
Que le lit de rêves point ne se décompose,
Plutôt fais du bonheur ta cause sans pose.
Merci de m’inspirer ce délice de poésie
Ma très chère Fabie !
Parce que les hauts et les bas de la vie,
Comme avec la pire mésaventure
Tendent à te mettre en filature
Et te passer la facture
Au nom de ce qui t’est de plus pur
La contre-architecture et la non littérature,
Surtout ne laisse que rien ne te porte à la posture
De ne plus croire au don si précieux de l’écriture.
Penses-tu également que ça ne m’arrive certaines fois ?
Qu’à mes propres dépressions d’être en proies ?
Ma foi, je sais bien ce que tu endures ma très chère amie !
Mais, ne te laisse pas submergée par la négativité
Evertue-toi a plutôt te plonger dans la positivité.
Vois-tu ?
Ces petits bouts d’écrire
Qui à coup sûr se voudront de te séduire,
Ils relèvent de toute une procédure
De tenir-bon et de lâcher-prise.
C’est pour moi une forme de lutte,
Pour de la tête m’éviter toutes ces pensées de putes
Qui mon âme lâchent en libre chute
Sans usage de parachute.
N’en dis rien à personne. Chut !
Donc, ne lâche pas prise !
Plonge au plus profond de toi-même
En vue de te retrouver face à toi-même
Avec sur le front le plus beau diadème
Hors tout élan à la pensée de bohème
Comme le jour de ton baptême,
En vue de faire de cet instant suprême
De ta vie le plus beau poème.
Mets sur du papier ou ton ordi,
Tout ce qui te passe à l’esprit
Car, tout comme la parole,
L’écriture n’est que l’abondance
Du cœur et de l’esprit tête.
Il n’y a pas meilleure dédicace
Que le don de sa présence
Qu’importe par le cœur et la pensée
L’exercice auquel avec toi je me livre
Est un témoignage vivant.
Car, écrire n’est que ce besoin de dire
Qui porte à sentir, rire, réfléchir,
L’esprit séduire, le cœur réjouir ou endolorir,
L’âme embellir, la conscience faire luire
Sans en aucun cas personne nuire.
Écrire c’est en soi-même s’enfuir
Pour mieux le monde éblouir,
Sans se contredire ni s’interdire.
Écrire est ce besoin sans défaillir
Du franc dire à n’en plus finir,
C’est cette constance du sentir
En synergie avec le réfléchir
Pour ne jamais pas périr.
Qui a donc dit qu’il soit impératif
De partager ce instant sublime et naïf
D’intimité avec soi-même ?
Ecrire c’est créer son propre espace
Telle une rapace chaste
Qui ne se livre qu’à soi-même la chasse.
Nul n’est tenu d’explorer son univers que soi-même.
Que surtout personne n’entre dans ta maison
Sans au préalable ton invitation.
Crée ton propre monde sans hésiter
Et invite à qui tu veux avec toi y demeurer.
Surtout, évertue-toi à faire de tes rêves ta réalité,
Trouve-toi un univers,
Ne serait-ce que pour toi-même.
Vas-y ! Vis-en ta vie,
Jusqu’à ce qu’un jour l’oiseau rare y fasse sa demeure
Sans peur, ni leurre et du monde tout le bonheur.
A coup sur ton entourage de toi aura envie
De la vie que toute seule tu t’es inventée et vis.
Facon ton bonheur et le partager avec autrui.
Commence dès aujourd’hui.
Fais comme moi,
Travaille-toi, sois la meilleure version de toi.
Puisse au fond de toi
Et trouves-y ce qui a de meilleur
N’épargne point partager sans faire de bruit.
Propose-toi pour objectif
De cesser d’avoir l’air plaintif
Mais d’être chaque jour davantage
La meilleure version de toi-même.
Offre-toi a la pureté et douceur du cœur
A l’intelligence de l’esprit
Et à la grandeur de ton âme.
Car, je suis sûr et demeure convaincu
Que cela fera du bien à quelqu’un,
Quelque part, sans que tu le saches,
quand le moins tu t’y attendes.
Que le printemps que d’éphémère roses
Vraisemblablement toujours il te proposes
Que le lit de rêves point ne se décompose,
Plutôt fais du bonheur ta cause sans pose.
Merci de m’inspirer ce délice de poésie
Ma très chère Fabie !
Camilingue@Yahoo.ca
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Poème en Phonétique
kɑ̃ ty kʁwa pεʁdʁə sə ɡu si εkski də lekʁityʁə
paʁsə kə lεz- oz- e lε ba də la vi,
kɔmə avεk la piʁə mezavɑ̃tyʁə
tɑ̃de a tə mεtʁə ɑ̃ filatyʁə
e tə pase la faktyʁə
o nɔ̃ də sə ki tε də plys pyʁ
la kɔ̃tʁə aʁʃitεktyʁə e la nɔ̃ liteʁatyʁə,
syʁtu nə lεsə kə ʁjɛ̃ nə tə pɔʁtə a la pɔstyʁə
də nə plys kʁwaʁə o dɔ̃ si pʁesjø də lekʁityʁə.
pɑ̃sə ty eɡaləmɑ̃ kə sa nə maʁivə sεʁtεnə fwa ?
ka mε pʁɔpʁə- depʁesjɔ̃ dεtʁə ɑ̃ pʁwa ?
ma fwa, ʒə sε bjɛ̃ sə kə ty ɑ̃dyʁə ma tʁε ʃεʁə ami !
mε, nə tə lεsə pa sybmεʁʒe paʁ la neɡativite
əvεʁtɥ twa a plyto tə plɔ̃ʒe dɑ̃ la pozitivite.
vwa ty ?
sε pəti bu dekʁiʁə
ki a ku syʁ sə vudʁɔ̃ də tə sedɥiʁə,
il ʁəlεve də tutə ynə pʁɔsedyʁə
də təniʁ bɔ̃ e də laʃe pʁizə.
sε puʁ mwa ynə fɔʁmə də lytə,
puʁ də la tεtə mevite tutə sε pɑ̃se də pytə
ki mɔ̃n- amə laʃe ɑ̃ libʁə ʃytə
sɑ̃z- yzaʒə də paʁaʃytə.
nɑ̃ di ʁjɛ̃ a pεʁsɔnə. ʃy !
dɔ̃k, nə laʃə pa pʁizə !
plɔ̃ʒə o plys pʁɔfɔ̃ də twa mεmə
ɑ̃ vɥ də tə ʁətʁuve fasə a twa mεmə
avεk syʁ lə fʁɔ̃ lə plys bo djadεmə
ɔʁ tut- elɑ̃ a la pɑ̃se də bɔεmə
kɔmə lə ʒuʁ də tɔ̃ batεmə,
ɑ̃ vɥ də fεʁə də sεt ɛ̃stɑ̃ sypʁεmə
də ta vi lə plys bo pɔεmə.
mεt syʁ dy papje u tɔ̃n- ɔʁdi,
tu sə ki tə pasə a lεspʁi
kaʁ, tu kɔmə la paʁɔlə,
lekʁityʁə nε kə labɔ̃dɑ̃sə
dy kœʁ e də lεspʁi tεtə.
il ni a pa mεjəʁə dedikasə
kə lə dɔ̃ də sa pʁezɑ̃sə
kɛ̃pɔʁtə paʁ lə kœʁ e la pɑ̃se
lεɡzεʁsisə okεl avεk twa ʒə mə livʁə
εt- œ̃ temwaɲaʒə vivɑ̃.
kaʁ, ekʁiʁə nε kə sə bəzwɛ̃ də diʁə
ki pɔʁtə a sɑ̃tiʁ, ʁiʁə, ʁefleʃiʁ,
lεspʁi sedɥiʁə, lə kœʁ ʁeʒuiʁ u ɑ̃dɔlɔʁiʁ,
lamə ɑ̃bεlliʁ, la kɔ̃sjɑ̃sə fεʁə lɥiʁə
sɑ̃z- ɑ̃n- okœ̃ ka pεʁsɔnə nɥiʁə.
ekʁiʁə sεt- ɑ̃ swa mεmə sɑ̃fɥiʁ
puʁ mjø lə mɔ̃də ebluiʁ,
sɑ̃ sə kɔ̃tʁədiʁə ni sɛ̃tεʁdiʁə.
ekʁiʁə ε sə bəzwɛ̃ sɑ̃ defajiʁ
dy fʁɑ̃k diʁə a nɑ̃ plys finiʁ,
sε sεtə kɔ̃stɑ̃sə dy sɑ̃tiʁ
ɑ̃ sɛ̃εʁʒi avεk lə ʁefleʃiʁ
puʁ nə ʒamε pa peʁiʁ.
ki a dɔ̃k di kil swa ɛ̃peʁatif
də paʁtaʒe sə ɛ̃stɑ̃ syblimə e najf
dɛ̃timite avεk swa mεmə ?
εkʁiʁə sε kʁee sɔ̃ pʁɔpʁə εspasə
tεllə ynə ʁapasə ʃastə
ki nə sə livʁə ka swa mεmə la ʃasə.
nyl nε təny dεksplɔʁe sɔ̃n- ynive kə swa mεmə.
kə syʁtu pεʁsɔnə nɑ̃tʁə dɑ̃ ta mεzɔ̃
sɑ̃z- o pʁealablə tɔ̃n- ɛ̃vitasjɔ̃.
kʁe tɔ̃ pʁɔpʁə mɔ̃də sɑ̃z- ezite
e ɛ̃vitə a ki ty vøz- avεk twa i dəməʁe.
syʁtu, evεʁtɥ twa a fεʁə də tε ʁεvə ta ʁealite,
tʁuvə twa œ̃n- ynive,
nə səʁε sə kə puʁ twa mεmə.
va i ! vis ɑ̃ ta vi,
ʒyska sə kœ̃ ʒuʁ lwazo ʁaʁə i fasə sa dəməʁə
sɑ̃ pœʁ, ni ləʁə e dy mɔ̃də tu lə bɔnœʁ.
a ku syʁ tɔ̃n- ɑ̃tuʁaʒə də twa oʁa ɑ̃vi
də la vi kə tutə sələ ty tε ɛ̃vɑ̃te e vis.
fakɔ̃ tɔ̃ bɔnœʁ e lə paʁtaʒe avεk otʁɥi.
kɔmɑ̃sə dε oʒuʁdɥi.
fε kɔmə mwa,
tʁavajə twa, swa la mεjəʁə vεʁsjɔ̃ də twa.
pɥisə o fɔ̃ də twa
e tʁuvəz- i sə ki a də mεjœʁ
nepaʁɲə pwɛ̃ paʁtaʒe sɑ̃ fεʁə də bʁɥi.
pʁɔpozə twa puʁ ɔbʒεktif
də sese davwaʁ lεʁ plɛ̃tif
mε dεtʁə ʃakə ʒuʁ davɑ̃taʒə
la mεjəʁə vεʁsjɔ̃ də twa mεmə.
ɔfʁə twa a la pyʁəte e dusœʁ dy kœʁ
a lɛ̃tεlliʒɑ̃sə də lεspʁi
e a la ɡʁɑ̃dœʁ də tɔ̃n- amə.
kaʁ, ʒə sɥi syʁ e dəməʁə kɔ̃vɛ̃ky
kə səla fəʁa dy bjɛ̃ a kεlkœ̃,
kεlkə paʁ, sɑ̃ kə ty lə saʃə,
kɑ̃ lə mwɛ̃ ty ti atɑ̃də.
kə lə pʁɛ̃tɑ̃ kə defemεʁə ʁozə
vʁεsɑ̃blabləmɑ̃ tuʒuʁz- il tə pʁɔpozə
kə lə li də ʁεvə pwɛ̃ nə sə dekɔ̃pozə,
plyto fε dy bɔnœʁ ta kozə sɑ̃ pozə.
mεʁsi də mɛ̃spiʁe sə delisə də pɔezi
ma tʁε ʃεʁə fabi !
paʁsə kə lεz- oz- e lε ba də la vi,
kɔmə avεk la piʁə mezavɑ̃tyʁə
tɑ̃de a tə mεtʁə ɑ̃ filatyʁə
e tə pase la faktyʁə
o nɔ̃ də sə ki tε də plys pyʁ
la kɔ̃tʁə aʁʃitεktyʁə e la nɔ̃ liteʁatyʁə,
syʁtu nə lεsə kə ʁjɛ̃ nə tə pɔʁtə a la pɔstyʁə
də nə plys kʁwaʁə o dɔ̃ si pʁesjø də lekʁityʁə.
pɑ̃sə ty eɡaləmɑ̃ kə sa nə maʁivə sεʁtεnə fwa ?
ka mε pʁɔpʁə- depʁesjɔ̃ dεtʁə ɑ̃ pʁwa ?
ma fwa, ʒə sε bjɛ̃ sə kə ty ɑ̃dyʁə ma tʁε ʃεʁə ami !
mε, nə tə lεsə pa sybmεʁʒe paʁ la neɡativite
əvεʁtɥ twa a plyto tə plɔ̃ʒe dɑ̃ la pozitivite.
vwa ty ?
sε pəti bu dekʁiʁə
ki a ku syʁ sə vudʁɔ̃ də tə sedɥiʁə,
il ʁəlεve də tutə ynə pʁɔsedyʁə
də təniʁ bɔ̃ e də laʃe pʁizə.
sε puʁ mwa ynə fɔʁmə də lytə,
puʁ də la tεtə mevite tutə sε pɑ̃se də pytə
ki mɔ̃n- amə laʃe ɑ̃ libʁə ʃytə
sɑ̃z- yzaʒə də paʁaʃytə.
nɑ̃ di ʁjɛ̃ a pεʁsɔnə. ʃy !
dɔ̃k, nə laʃə pa pʁizə !
plɔ̃ʒə o plys pʁɔfɔ̃ də twa mεmə
ɑ̃ vɥ də tə ʁətʁuve fasə a twa mεmə
avεk syʁ lə fʁɔ̃ lə plys bo djadεmə
ɔʁ tut- elɑ̃ a la pɑ̃se də bɔεmə
kɔmə lə ʒuʁ də tɔ̃ batεmə,
ɑ̃ vɥ də fεʁə də sεt ɛ̃stɑ̃ sypʁεmə
də ta vi lə plys bo pɔεmə.
mεt syʁ dy papje u tɔ̃n- ɔʁdi,
tu sə ki tə pasə a lεspʁi
kaʁ, tu kɔmə la paʁɔlə,
lekʁityʁə nε kə labɔ̃dɑ̃sə
dy kœʁ e də lεspʁi tεtə.
il ni a pa mεjəʁə dedikasə
kə lə dɔ̃ də sa pʁezɑ̃sə
kɛ̃pɔʁtə paʁ lə kœʁ e la pɑ̃se
lεɡzεʁsisə okεl avεk twa ʒə mə livʁə
εt- œ̃ temwaɲaʒə vivɑ̃.
kaʁ, ekʁiʁə nε kə sə bəzwɛ̃ də diʁə
ki pɔʁtə a sɑ̃tiʁ, ʁiʁə, ʁefleʃiʁ,
lεspʁi sedɥiʁə, lə kœʁ ʁeʒuiʁ u ɑ̃dɔlɔʁiʁ,
lamə ɑ̃bεlliʁ, la kɔ̃sjɑ̃sə fεʁə lɥiʁə
sɑ̃z- ɑ̃n- okœ̃ ka pεʁsɔnə nɥiʁə.
ekʁiʁə sεt- ɑ̃ swa mεmə sɑ̃fɥiʁ
puʁ mjø lə mɔ̃də ebluiʁ,
sɑ̃ sə kɔ̃tʁədiʁə ni sɛ̃tεʁdiʁə.
ekʁiʁə ε sə bəzwɛ̃ sɑ̃ defajiʁ
dy fʁɑ̃k diʁə a nɑ̃ plys finiʁ,
sε sεtə kɔ̃stɑ̃sə dy sɑ̃tiʁ
ɑ̃ sɛ̃εʁʒi avεk lə ʁefleʃiʁ
puʁ nə ʒamε pa peʁiʁ.
ki a dɔ̃k di kil swa ɛ̃peʁatif
də paʁtaʒe sə ɛ̃stɑ̃ syblimə e najf
dɛ̃timite avεk swa mεmə ?
εkʁiʁə sε kʁee sɔ̃ pʁɔpʁə εspasə
tεllə ynə ʁapasə ʃastə
ki nə sə livʁə ka swa mεmə la ʃasə.
nyl nε təny dεksplɔʁe sɔ̃n- ynive kə swa mεmə.
kə syʁtu pεʁsɔnə nɑ̃tʁə dɑ̃ ta mεzɔ̃
sɑ̃z- o pʁealablə tɔ̃n- ɛ̃vitasjɔ̃.
kʁe tɔ̃ pʁɔpʁə mɔ̃də sɑ̃z- ezite
e ɛ̃vitə a ki ty vøz- avεk twa i dəməʁe.
syʁtu, evεʁtɥ twa a fεʁə də tε ʁεvə ta ʁealite,
tʁuvə twa œ̃n- ynive,
nə səʁε sə kə puʁ twa mεmə.
va i ! vis ɑ̃ ta vi,
ʒyska sə kœ̃ ʒuʁ lwazo ʁaʁə i fasə sa dəməʁə
sɑ̃ pœʁ, ni ləʁə e dy mɔ̃də tu lə bɔnœʁ.
a ku syʁ tɔ̃n- ɑ̃tuʁaʒə də twa oʁa ɑ̃vi
də la vi kə tutə sələ ty tε ɛ̃vɑ̃te e vis.
fakɔ̃ tɔ̃ bɔnœʁ e lə paʁtaʒe avεk otʁɥi.
kɔmɑ̃sə dε oʒuʁdɥi.
fε kɔmə mwa,
tʁavajə twa, swa la mεjəʁə vεʁsjɔ̃ də twa.
pɥisə o fɔ̃ də twa
e tʁuvəz- i sə ki a də mεjœʁ
nepaʁɲə pwɛ̃ paʁtaʒe sɑ̃ fεʁə də bʁɥi.
pʁɔpozə twa puʁ ɔbʒεktif
də sese davwaʁ lεʁ plɛ̃tif
mε dεtʁə ʃakə ʒuʁ davɑ̃taʒə
la mεjəʁə vεʁsjɔ̃ də twa mεmə.
ɔfʁə twa a la pyʁəte e dusœʁ dy kœʁ
a lɛ̃tεlliʒɑ̃sə də lεspʁi
e a la ɡʁɑ̃dœʁ də tɔ̃n- amə.
kaʁ, ʒə sɥi syʁ e dəməʁə kɔ̃vɛ̃ky
kə səla fəʁa dy bjɛ̃ a kεlkœ̃,
kεlkə paʁ, sɑ̃ kə ty lə saʃə,
kɑ̃ lə mwɛ̃ ty ti atɑ̃də.
kə lə pʁɛ̃tɑ̃ kə defemεʁə ʁozə
vʁεsɑ̃blabləmɑ̃ tuʒuʁz- il tə pʁɔpozə
kə lə li də ʁεvə pwɛ̃ nə sə dekɔ̃pozə,
plyto fε dy bɔnœʁ ta kozə sɑ̃ pozə.
mεʁsi də mɛ̃spiʁe sə delisə də pɔezi
ma tʁε ʃεʁə fabi !