Poeme : Le Secret De La Montagne Untersberg

Dans une montagne, un mythe s’étend.
Roi Charlemagne dort, grand et puissant.

Chaque cent ans, d’un sommeil apaisé,
Il se réveille pour mieux observer.

Un corbin sur le champ vole en silence.
Est-il encor là pour sa vigilance ?

L’empereur reste en garde, quelle chance !
Il observe tout avec méfiance !

Si le corbin fort vient à s’éclipser,
L’armée de cavaliers va avancer.

Pour détruire les âmes criminelles,
Rétablir la paix, chasser les querelles.

Dans cette montagne, un poids de destin,
Charlemagne veille, guerrier sans fin.

Les gens méchants, ils tremblent sous le ciel.
Car l’armée vient avec force éternelle.

Nous attendons là entre ombre et lumière.
La fin des méchants, réduits en poussière.

dɑ̃z- ynə mɔ̃taɲə, œ̃ mitə setɑ̃.
ʁwa ʃaʁləmaɲə dɔʁ, ɡʁɑ̃t- e pɥisɑ̃.

ʃakə sɑ̃t- ɑ̃, dœ̃ sɔmεj apεze,
il sə ʁevεjə puʁ mjøz- ɔpsεʁve.

œ̃ kɔʁbɛ̃ syʁ lə ʃɑ̃ vɔlə ɑ̃ silɑ̃sə.
εt- il ɑ̃kɔʁ la puʁ sa viʒilɑ̃sə ?

lɑ̃pəʁœʁ ʁεstə ɑ̃ ɡaʁdə, kεllə ʃɑ̃sə !
il ɔpsεʁvə tut- avεk mefjɑ̃sə !

si lə kɔʁbɛ̃ fɔʁ vjɛ̃ a seklipse,
laʁme də kavalje va avɑ̃se.

puʁ detʁɥiʁə lεz- amə kʁiminεllə,
ʁetabliʁ la pε, ʃase lε kəʁεllə.

dɑ̃ sεtə mɔ̃taɲə, œ̃ pwa də dεstɛ̃,
ʃaʁləmaɲə vεjə, ɡeʁje sɑ̃ fɛ̃.

lε ʒɑ̃ meʃɑ̃, il tʁɑ̃ble su lə sjεl.
kaʁ laʁme vjɛ̃ avεk fɔʁsə etεʁnεllə.

nuz- atɑ̃dɔ̃ la ɑ̃tʁə ɔ̃bʁə e lymjεʁə.
la fɛ̃ dε meʃɑ̃, ʁedɥiz- ɑ̃ pusjεʁə.