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Poeme : Sans Papiers, Sans Abris



Sans Papiers, Sans Abris

J’ai un pincement au cœur, quand je vois au bord de la misère, deux garçons, mal habillés, mal rasés, assis, ici et là, avec dans leurs mains usées, une canette et une bouteil de vin. Un chien noir à leur côtés, un tapis et un carton. Les regards des gens, les moqueries d’une petite fille, les insultes des jeunes, et la honte du pays. Qu’ils rentrent dans leurs bouteils, ces gens qui sans famille, oublié du passé, honteux futur. Qu’ils trouvent reconfort au creux d’une bouteil, qu’ils jouent à la balancoire, accroché au bouchon, qu’ils oublient la vie, en brisant la canette, au fond d’une poubelle, en criant aux gens, un faible au secour.
Jerem

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Poème en Phonétique

ʒε œ̃ pɛ̃səmɑ̃ o kœʁ, kɑ̃ ʒə vwaz- o bɔʁ də la mizεʁə, dø ɡaʁsɔ̃, mal-abije, mal ʁaze, asi, isi e la, avεk dɑ̃ lœʁ mɛ̃z- yze, ynə kanεtə e ynə butεj də vɛ̃. œ̃ ʃjɛ̃ nwaʁ a lœʁ kote, œ̃ tapiz- e œ̃ kaʁtɔ̃. lε ʁəɡaʁd dε ʒɑ̃, lε mɔkəʁi dynə pətitə fijə, lεz- ɛ̃syltə dε ʒənə, e la ɔ̃tə dy pεi. kil ʁɑ̃tʁe dɑ̃ lœʁ butεj, sε ʒɑ̃ ki sɑ̃ famijə, ublje dy pase, ɔ̃tø fytyʁ. kil tʁuve ʁəkɔ̃fɔʁ o kʁø dynə butεj, kil ʒue a la balɑ̃kwaʁə, akʁoʃe o buʃɔ̃, kilz- ublje la vi, ɑ̃ bʁizɑ̃ la kanεtə, o fɔ̃ dynə pubεllə, ɑ̃ kʁjɑ̃ o ʒɑ̃, œ̃ fεblə o səkuʁ.