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Poeme : A Nos Gloires Posthumes



A Nos Gloires Posthumes

Je sais désormais que la vieillesse c’est un bout d’enfer ;
Les remords, les regrets, les « que sais-je ? » Qu’ai-je oublié ?
Le vide qui tenaille, le gouffre qui s’engouffre,
Comme le vent sous la porte.
Et mes yeux n’ont toujours pas sommeil.
Mes mains vides, mes bras ouverts, ma bouche molle.
Mes dents qui s’entrechoquent. Le tabac.
Je veux tout vivre et ne rien regretter, disais-tu.
Je veux être vivant, recommencer les commencements.
Arrêter le temps qui se dévide, sa ductilité.

Étirer le fil, ne pas le voir rompre.
On savait que notre gloire serait posthume,
Qu’il fallait avorter de nos deux génies,
Qu’il fallait se séparer par le milieu.
Deux âmes hallucinées au milieu du chaos.
Tu n’as plus mal et je vis mieux. Je n’ai plus mal et tu vis mieux.
S’ENDORMIR ENFIN.
Plus de solitude, mais l’absence.
J’vais pas trouer ta peau. Tu n’auras pas la mienne.
L'eau

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Poème en Phonétique

ʒə sε dezɔʁmε kə la vjεjεsə sεt- œ̃ bu dɑ̃fe,
lε ʁəmɔʁd, lε ʁəɡʁε, ləs « kə sε ʒə ? » kε ʒə ublje ?
lə vidə ki tənajə, lə ɡufʁə ki sɑ̃ɡufʁə,
kɔmə lə vɑ̃ su la pɔʁtə.
e mεz- iø nɔ̃ tuʒuʁ pa sɔmεj.
mε mɛ̃ vidə, mε bʁaz- uvεʁ, ma buʃə mɔlə.
mε dɑ̃ ki sɑ̃tʁəʃɔke. lə taba.
ʒə vø tu vivʁə e nə ʁjɛ̃ ʁəɡʁεte, dizε ty.
ʒə vøz- εtʁə vivɑ̃, ʁəkɔmɑ̃se lε kɔmɑ̃səmɑ̃.
aʁεte lə tɑ̃ ki sə devidə, sa dyktilite.

etiʁe lə fil, nə pa lə vwaʁ ʁɔ̃pʁə.
ɔ̃ savε kə nɔtʁə ɡlwaʁə səʁε pɔstymə,
kil falε avɔʁte də no dø ʒeni,
kil falε sə sepaʁe paʁ lə miljø.
døz- amə-alysinez- o miljø dy ʃao.
ty na plys mal e ʒə vis mjø. ʒə nε plys mal e ty vis mjø.
sɑ̃dɔʁmiʁ ɑ̃fɛ̃.
plys də sɔlitydə, mε labsɑ̃sə.
ʒvε pa tʁue ta po. ty noʁa pa la mjεnə.