Poème-France.com

Poeme : Iii - Chute



Iii - Chute

Ô Icare, serais tu le seul à avoir épuisé la vie de son absurdité ?
Peut importe la fin ! Alors que tu chutais inexorablement vers une mer charnière, ton âme n’était pas au regret d’avoir vécu. Aveuglé par tes rêves, brûlé par l’émotion, étourdit par l’euphorie, tu savoures la douleur des illusions. Et tu chutes, déroulant le fil de ta vie ; tu chantes, tu ris, tu pleures, les yeux rivés vers ton étoile. La vie est insensé face aux rêves concrétisés ; tu disparais, encore éblouis.
Heureux qui comme Icare a cru tant de mirages ! On peut envier ta vie, si courte et si intense, tu as puisé l’essentiel. Tant d’années a rêver ta vie, jeune parmi les hommes, tu as vécu tes rêves. Ne regardes pas en bas, ici peu de gens vivent leur vie.

N’ais pas peur de t’éblouir,
Si tes rêves exigent la démesure
Savoure le tourbillon de plaisir
D’une vie sans demi-mesure.
Kyrill

PostScriptum

Dernier poème de la trilogie sur le mythe d’icare &quot ; conte d’une vie comblée&quot ; , sans autre commentaire.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

o ikaʁə, səʁε ty lə səl a avwaʁ epɥize la vi də sɔ̃n- absyʁdite ?
pø ɛ̃pɔʁtə la fɛ̃ ! alɔʁ kə ty ʃytεz- inεksɔʁabləmɑ̃ vεʁz- ynə mεʁ ʃaʁnjεʁə, tɔ̃n- amə netε pa o ʁəɡʁε davwaʁ veky. avøɡle paʁ tε ʁεvə, bʁyle paʁ lemɔsjɔ̃, etuʁdi paʁ ləfɔʁi, ty savuʁə la dulœʁ dεz- ilyzjɔ̃. e ty ʃytə, deʁulɑ̃ lə fil də ta vi, ty ʃɑ̃tə, ty ʁis, ty plœʁə, lεz- iø ʁive vεʁ tɔ̃n- etwalə. la vi εt- ɛ̃sɑ̃se fasə o ʁεvə kɔ̃kʁetize, ty dispaʁε, ɑ̃kɔʁə eblui.
œʁø ki kɔmə ikaʁə a kʁy tɑ̃ də miʁaʒə ! ɔ̃ pø ɑ̃vje ta vi, si kuʁtə e si ɛ̃tɑ̃sə, ty a pɥize lesɑ̃sjεl. tɑ̃ danez- a ʁεve ta vi, ʒənə paʁmi lεz- ɔmə, ty a veky tε ʁεvə. nə ʁəɡaʁdə- pa ɑ̃ ba, isi pø də ʒɑ̃ vive lœʁ vi.

nεs pa pœʁ də tebluiʁ,
si tε ʁεvəz- εɡziʒe la deməzyʁə
savuʁə lə tuʁbijɔ̃ də plεziʁ
dynə vi sɑ̃ dəmi məzyʁə.