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Poeme : La Fille Aux Jonquille



La Fille Aux Jonquille

Dans un monde noble
Réalisant nos rêves les plus ignoble.
Vivait une jeune et belle fille,
Qui aimait par dessus tous les jonquilles.
Personne ne l’aimait,
On voulait même la tuer.
Vint alors un cavalier,
Tous de noir habillé.
Il avait une longue épée,
Et un énorme bouclier.
Il imposer la crainte et la peur,
Parfois même la fureur.
Il croisa la fillette,
Et l’embarqua dans sa charrette.
Frustré et apeuré,
Elle ne pouvait s’empêchée de crier.
Sa voix d’abord stridente
Devenait de plus en plus chantante.
Le cavalier finalement la libera,

Et l’acheva ; d’un geste maladroit.
Landsraa

PostScriptum

Encore un poème a la fin tragique, mais il a un ti air enfantin que j’aime bien


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Poème en Phonétique

dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də nɔblə
ʁealizɑ̃ no ʁεvə lε plysz- iɲɔblə.
vivε ynə ʒənə e bεllə fijə,
ki εmε paʁ dəsy tus lε ʒɔ̃kjə.
pεʁsɔnə nə lεmε,
ɔ̃ vulε mεmə la tɥe.
vɛ̃ alɔʁz- œ̃ kavalje,
tus də nwaʁ-abije.
il avε ynə lɔ̃ɡ epe,
e œ̃n- enɔʁmə buklje.
il ɛ̃poze la kʁɛ̃tə e la pœʁ,
paʁfwa mεmə la fyʁœʁ.
il kʁwaza la fijεtə,
e lɑ̃baʁka dɑ̃ sa ʃaʁεtə.
fʁystʁe e apəʁe,
εllə nə puvε sɑ̃pεʃe də kʁje.
sa vwa dabɔʁ stʁidɑ̃tə
dəvənε də plysz- ɑ̃ plys ʃɑ̃tɑ̃tə.
lə kavalje finaləmɑ̃ la libəʁa,

e laʃəva, dœ̃ ʒεstə maladʁwa.