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Poeme : Le Délire Ou Le Brave Guerrier De La Vie !



Le Délire Ou Le Brave Guerrier De La Vie !

O vous soldats invisibles !
Qui me lancez vos roquettes de mépris,
De mépris ou de pitié.
Vous qui me voyez déjà vaincu
Dans cette guerre de la vie.

Je suis certes
Aveugle des yeux,
Sourd des oreilles ;
Muet de la langue ;
Lépreux des mains ;
Et paralysé des pieds.
MAIS j’ai un Cœur,
Un Cœur pour
Parler,
Marcher,
Entendre,
Voir,
Saisir,
Et voler dans les dimensions.

O vous soldats invisibles !
Qui me lancez vos roquettes de mépris,
De mépris ou de pitié.
Qui me voyez déjà vaincu
Dans cette guerre de la vie.

Je suis le talibé du FOU,
Du FOU de, SUN TZU,
Sachant l’art de la guerre :
« Soumettre l’ennemie sans combattre. »
Alors ne me croyez pas vaincu
Dans cette guerre de la vie.

Jamais je ne m’inclinerai
Pour vous mendier
Comme ces sans Cœur
Qui ont pourtant
Des yeux pour voir,
Une bouche pour parler,
Deux mains pour saisir,
Et deux pieds pour marcher.

O soldats invisibles !
Avec mon Cœur,
Je combattrai dans cette vie
Jusqu’à la fin de me vie.
Le_Fou

PostScriptum

« Il n’y a que les FOUs qui ne changent pas d’avis. »


« Mon DIEU est le DIEU de tous, même de ceux qui nient son existence. Appelez-le comme vous voulez : Hasard, Nature, Ciel, Allah, Yahvé, God, Elohim, … , créateur, unique, Seul vrai Dieu, Quel que soit le nom par lequel vous l’appelez, Il a les plus beaux noms et Il transcende Tout » [le FOU]


Un jour,
De passage à Abidjan, ville de l’Afrique,
J’ai vu de bras valides, professionnels, mendier.
Certains d’entre eux exploitants des enfants
En les exposants tels des marchandises.
Des marchandises que certaines âmes généreuses achètent avec des jetons ou des billets de banque
Tout en leur laissant leurs marchandises par générosité.

Un jour,
En sortant de cet Hyper Marché, SOCOCE.
J’ai vu ce HANDICAPE physique des pieds et des bras assis à même le sol, à la sortie de cet hyper marché, qui dessinait de merveilleux tableaux.
De merveilleux tableaux avec SES DENTS qui lui servaient de mains pour saisir le pinceau…
Je me suis arrêté pour l’admirer, lui et ses merveilleux tableaux que je ne peux faire avec mes deux mains.
Jai voulu lui donner la moitié de mes biens par amour pour lui… MAIS bon cœur m’a dit : « NON, ne l’offense pas avec tes biens. Il n’est pas un mendiant… tu as là le brave guerrier de la vie… que surement ALLAH utilise pour faire comprendre aux gens qu’il n’a pas oublié de donner UN Cœur à chaque humain.
Et que c’est le Cœur qui est le plus important dans l’humain et non ses membres.
Alors Fère d’AARON, laisse le accomplir sa mission… et que ces mendiants professionnels le voient…
Et que ses ignorants sachent qu’Allah a vraiment honoré l’être humain. »

Frère, toi qui dessinait,
Toi le brave guerrier de la vie !
Le FOU, est cet homme qui ta regardé… aurait pu acheter tous tes tableaux pour que tu rentres à la Maison… MAIS il ne l’a pas fait pour ne pas être parmi ses soldats invisibles… et pour que tu accomplisses ta mission sur terre.
Ne pense pas que personne ne t’a vu, car le FOU t’a vu et tous ceux qui liront ce délire t’ont vu… Et je suis avec toi dans cette guerre de la vie
Qu’Allah te récompense pour l’enseignement que tu m’as donné ce jour sans avoir à ouvrir ta bouche pour parler.


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Poème en Phonétique

o vu sɔldaz- ɛ̃viziblə !
ki mə lɑ̃se vo ʁɔkεtə də mepʁi,
də mepʁiz- u də pitje.
vu ki mə vwaje deʒa vɛ̃ky
dɑ̃ sεtə ɡeʁə də la vi.

ʒə sɥi sεʁtə
avøɡlə dεz- iø,
suʁ dεz- ɔʁεjə,
mɥε də la lɑ̃ɡ,
lepʁø dε mɛ̃,
e paʁalize dε pje.
mε ʒε œ̃ kœʁ,
œ̃ kœʁ puʁ
paʁle,
maʁʃe,
ɑ̃tɑ̃dʁə,
vwaʁ,
sεziʁ,
e vɔle dɑ̃ lε dimɑ̃sjɔ̃.

o vu sɔldaz- ɛ̃viziblə !
ki mə lɑ̃se vo ʁɔkεtə də mepʁi,
də mepʁiz- u də pitje.
ki mə vwaje deʒa vɛ̃ky
dɑ̃ sεtə ɡeʁə də la vi.

ʒə sɥi lə talibe dy fu,
dy fu də, sœ̃ tsy,
saʃɑ̃ laʁ də la ɡeʁə :
« sumεtʁə lεnəmi sɑ̃ kɔ̃batʁə. »
alɔʁ nə mə kʁwaje pa vɛ̃ky
dɑ̃ sεtə ɡeʁə də la vi.

ʒamε ʒə nə mɛ̃klinəʁε
puʁ vu mɑ̃dje
kɔmə sε sɑ̃ kœʁ
ki ɔ̃ puʁtɑ̃
dεz- iø puʁ vwaʁ,
ynə buʃə puʁ paʁle,
dø mɛ̃ puʁ sεziʁ,
e dø pje puʁ maʁʃe.

o sɔldaz- ɛ̃viziblə !
avεk mɔ̃ kœʁ,
ʒə kɔ̃batʁε dɑ̃ sεtə vi
ʒyska la fɛ̃ də mə vi.