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Poeme : Cendres Réparties Par Le Vent



Cendres Réparties Par Le Vent

La mort rôde dans mon si beau pays,
Car le malin nous a envahis.
Le mal n’exprime que l’absence du bien
Pour l’abolir, on cherche un moyen.

Des cendres de nos enfants s’envolent.
Un vent fort favorise un survol
Au loin, dans un autre continent
Et même au-delà de l’océan.

Elles apportent un message important.
Des hommes trop dominés par Satan
Tuent femmes et enfants sans sentiments.
Tragédie, souffrance, monde déprimant.

Comprenez la peine, nos émotions
Et dénoncez la situation.
Travaillons ensemble pour la paix
Parlons de l’amour et du respect.

Trop de morts inutiles sur la terre.
J’aimerais un monde égalitaire.
Peu importe la couleur de la peau,
Sauvons des enfants par nos propos.

En retrouvant une tranquillité,
En rêvant à une continuité
Pour bercer les bébés dans nos bras
Chez nous, loin de tous les scélérats.

Nous retrouverons notre foyer.
Terminé de nous apitoyer
À cause de guerres injustes et cruelles.
Le soleil brillera dans le ciel.

En remémorant les disparus
Décrivant la souffrance du vécu
Pour avancer, refusant l’enfer
Avec des mots, on change l’atmosphère.

Chers amis, il faut toujours rêver
À une condition non aggravée,
À l’espoir d’un monde amélioré
Pour la paix, le Ciel est imploré.

Cendres réparties par le vent
Lancez notre message émouvant.
Nous pleurons nos enfants innocents
Et rêvons d’un monde resplendissant.
Louise Hudon

PostScriptum

Publié dans « La plume qui parle », Les éditions de la couleur des mots (collectif d’auteurs)
Tous droits réservés
Année 2016


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Poème en Phonétique

la mɔʁ ʁodə dɑ̃ mɔ̃ si bo pεi,
kaʁ lə malɛ̃ nuz- a ɑ̃vai.
lə mal nεkspʁimə kə labsɑ̃sə dy bjɛ̃
puʁ labɔliʁ, ɔ̃ ʃεʁʃə œ̃ mwajɛ̃.

dε sɑ̃dʁə- də noz- ɑ̃fɑ̃ sɑ̃vɔle.
œ̃ vɑ̃ fɔʁ favɔʁizə œ̃ syʁvɔl
o lwɛ̃, dɑ̃z- œ̃n- otʁə kɔ̃tine
e mεmə o dəla də lɔseɑ̃.

εlləz- apɔʁte œ̃ mesaʒə ɛ̃pɔʁtɑ̃.
dεz- ɔmə tʁo dɔmine paʁ satɑ̃
tɥe faməz- e ɑ̃fɑ̃ sɑ̃ sɑ̃timɑ̃.
tʁaʒedi, sufʁɑ̃sə, mɔ̃də depʁimɑ̃.

kɔ̃pʁəne la pεnə, noz- emɔsjɔ̃
e denɔ̃se la sitɥasjɔ̃.
tʁavajɔ̃z- ɑ̃sɑ̃blə puʁ la pε
paʁlɔ̃ də lamuʁ e dy ʁεspε.

tʁo də mɔʁz- inytilə syʁ la teʁə.
ʒεməʁεz- œ̃ mɔ̃də eɡalitεʁə.
pø ɛ̃pɔʁtə la kulœʁ də la po,
sovɔ̃ dεz- ɑ̃fɑ̃ paʁ no pʁɔpo.

ɑ̃ ʁətʁuvɑ̃ ynə tʁɑ̃kijite,
ɑ̃ ʁεvɑ̃ a ynə kɔ̃tinɥite
puʁ bεʁse lε bebe dɑ̃ no bʁa
ʃe nu, lwɛ̃ də tus lε seleʁa.

nu ʁətʁuvəʁɔ̃ nɔtʁə fwaje.
tεʁmine də nuz- apitwaje
a kozə də ɡeʁəz- ɛ̃ʒystəz- e kʁyεllə.
lə sɔlεj bʁijʁa dɑ̃ lə sjεl.

ɑ̃ ʁəmemɔʁɑ̃ lε dispaʁys
dekʁivɑ̃ la sufʁɑ̃sə dy veky
puʁ avɑ̃se, ʁəfyzɑ̃ lɑ̃fe
avεk dε mo, ɔ̃ ʃɑ̃ʒə latmɔsfεʁə.

ʃεʁz- ami, il fo tuʒuʁ ʁεve
a ynə kɔ̃disjɔ̃ nɔ̃ aɡʁave,
a lεspwaʁ dœ̃ mɔ̃də ameljɔʁe
puʁ la pε, lə sjεl εt- ɛ̃plɔʁe.

sɑ̃dʁə- ʁepaʁti paʁ lə vɑ̃
lɑ̃se nɔtʁə mesaʒə emuvɑ̃.
nu pləʁɔ̃ noz- ɑ̃fɑ̃z- inɔsɑ̃
e ʁεvɔ̃ dœ̃ mɔ̃də ʁεsplɑ̃disɑ̃.