Poeme : La Danse Des Moustiques

Dormir sans ce bruit près de l’oreille,
Tout oublier, sommeiller pareil
Mais tout-à-coup voilà la piqûre
Et je voudrais bien n’en avoir cure.

Un bon produit pour les rejeter
Pour l’essayer je l’ai acheté.
Il sent mauvais, est d’une puanteur
Elle est pire qu’un moustique cette senteur !

Finalement, je sens la mouffette
Et en plus je connais la défaite.
Le bruit est là tout autour de moi.
Je me plains encore, excusez-moi !

Chers maringouins, sortez de ma vie !
Éloignez-vous ! Je serai ravie !
Pourtant je suis loin d’une forêt
Vous ne vivez pas longtemps, c’est vrai.

Obligée de tous vous endurer
Et par vos piqûres, défigurées,
Rêvant au froid de l’automne qui vient
J’oublierai enfin vos va-et-vient.

dɔʁmiʁ sɑ̃ sə bʁɥi pʁε də lɔʁεjə,
tut- ublje, sɔmεje paʁεj
mε tu ta ku vwala la pikyʁə
e ʒə vudʁε bjɛ̃ nɑ̃n- avwaʁ kyʁə.

œ̃ bɔ̃ pʁɔdɥi puʁ lε ʁəʒəte
puʁ lesεje ʒə lε aʃəte.
il sɑ̃ movε, ε dynə pɥɑ̃tœʁ
εllə ε piʁə kœ̃ mustikə sεtə sɑ̃tœʁ !

finaləmɑ̃, ʒə sɑ̃s la mufεtə
e ɑ̃ plys ʒə kɔnε la defεtə.
lə bʁɥi ε la tut- otuʁ də mwa.
ʒə mə plɛ̃z- ɑ̃kɔʁə, εkskyze mwa !

ʃεʁ maʁɛ̃ɡuɛ̃, sɔʁte də ma vi !
elwaɲe vu ! ʒə səʁε ʁavi !
puʁtɑ̃ ʒə sɥi lwɛ̃ dynə fɔʁε
vu nə vive pa lɔ̃tɑ̃, sε vʁε.

ɔbliʒe də tus vuz- ɑ̃dyʁe
e paʁ vo pikyʁə, defiɡyʁe,
ʁεvɑ̃ o fʁwa də lotɔmnə ki vjɛ̃
ʒubljəʁε ɑ̃fɛ̃ vo va e vjɛ̃.