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Prose : La Passante



La Passante

Aux portes de l’hiver ;
Vers huit heures la rue déserte ;
Marchant sous la pluie et ;
Le vent glacial giflant les murs
Et mon visage ;
Et son visage que j’ai vu ;
Elle me regarde et puis souris ;
Je fis de même, jolie passante ;
Qui souris sous la pluie et ;
Le Soleil qui revit ;
L’ai-je vu auparavant ?
Oui, je crois, oui ;
C’était le même sourire ;
Et regard malicieux, mais innocent ;
C’est le regard de ceux ;
Qui savent croire au bonheur ;
Même s’ils en furent brisés ;
Ceux qui croient en la vie ;
Pendant les jours de pluie.
Madgirl

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Poème en Phonétique

o pɔʁtə- də livεʁ,
vεʁz- ɥi œʁ la ʁy dezεʁtə,
maʁʃɑ̃ su la plɥi e,
lə vɑ̃ ɡlasjal ʒiflɑ̃ lε myʁ
e mɔ̃ vizaʒə,
e sɔ̃ vizaʒə kə ʒε vy,
εllə mə ʁəɡaʁdə e pɥi suʁi,
ʒə fi də mεmə, ʒɔli pasɑ̃tə,
ki suʁi su la plɥi e,
lə sɔlεj ki ʁəvi,
lε ʒə vy opaʁavɑ̃ ?
ui, ʒə kʁwa, ui,
setε lə mεmə suʁiʁə,
e ʁəɡaʁ malisjø, mεz- inɔse,
sε lə ʁəɡaʁ də sø,
ki save kʁwaʁə o bɔnœʁ,
mεmə silz- ɑ̃ fyʁe bʁize,
sø ki kʁwae ɑ̃ la vi,
pɑ̃dɑ̃ lε ʒuʁ də plɥi.