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Poeme : « Kadhafi Supernova », Nostalgie Mystico-Politique



« Kadhafi Supernova », Nostalgie Mystico-Politique

ARCHIVES ET NOSTALGIES
« KADHAFI, SUPER NOVA »

Stances mystico-politiques, dédiées à ceux de Libye
Et si c’est lui qui a raison
Et nous et son peuple qui avions tort ?
I DCD !
Mon voisin est parti et des milliers d’autres encore,
Victimes du sucre, ce tyran ou du cholestérol,
Martyrs d’autrui, du tabac et de l’alcool aussi,
Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
Ou des fourmis sous les pas du promeneur…
Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
A ces images et ces mots, qui vers l’oubli, nous quittent.
Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.
II LE TROU NOIR
Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
Et le Maître de céans entend nos plaintes
Dieu, je te voue mes silences et mes craintes,
Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
Reçois comme des prières, mes instants perdus,
Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.
Peintures d’âmes, rythmées d’infos saintes,
De verbeuses prières et flexions vieillies,
Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !
Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
Celles d’autrui, comme si je les avais dites,
Les mots des vents, des senteurs et des bois,
Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
Qu’on élève pour la compagnie ou qu’on broie
Le choc des eaux, si profondes encore,
Des terres et des cieux et du cosmos entier,
Avec ses luminaires et constellations,
Te disent mon ignorance et mon admiration,
Sous forme de prières, en guise de passion.
Mon effarement, sincères louanges,
Face aux démons que je sens et Tes anges
Qui m’en protègent, ô paradoxe étrange,
Sont mon viatique et mon talisman.
Et plus important encore, le loin et l’ancien,
Le futur, que je devine sans devoir être là,
Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
Car Tu es le Maître admiré de la création.
III GEA, LA FOLLE
Mais alors qu’est-ce qu’elle a cette planète ?
Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
De prophètes, de matons, de caïds ou d’ancêtres ?
Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
Odieux assassins et stupides énergumènes !
Je lève la voix et décrie les haines et l’arrogance,
La hogra, les turpitudes, les abus et l’insolence.
Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
Tâche d’huile sur les baillons liberticides,
La question fait le printemps des nations !
Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
Sans frontières, quels que soient vos gènes,
Vos ingérences tardives et vos bannières,
Et l’empire de la langue que vous avez sur moi.
Amour, je veux cette passion dans la paix,
Pour les hommes et les femmes de cette aire.
C’est la seule foi à répandre sur l’univers
Gardant la mienne entière pour autrui
IV PREDATORS
Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
Des vampires, des colons ou pis encore ?
Monstres de fiction, repus de politique,
Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
Ils souillent l’éthique, la nation, le ciel
On le sait depuis l’antiquité, que dis-je, Caïn,
Les reptiles et les monstres viennent de loin.
Et le serpent offrant la pomme à l’Ève nue,
Colonise les gens, violant filles, fois et terres !
Chacun de ces monstres se voit sans peine,
Il est en vous, il est en moi, il est ici !
Chacun de ces truands vous parasite :
Il est le monstre, le dragon et la sorcière.
Qu’il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
L’illuminé tyran est devenu prophète.
Il est l’usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
Élu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.
Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
L’appui de ses gens, les libertés de l’argent,
L’or, le pétrole, les devises, les diamants,
Les milliards de millions en devises étrangères,
Placés dans les coffres complices, outre sphère,
Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
Qui s’en foutent de la vraie Démocratie.
Le principe est de la voler ou de l’hériter.
Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.
Sauf qu’ils ont une marque de ruade sur le front :
Connaissant en la mule leur mère, les démons
Ont le diable, le serpent de tout à l’heure,
Satan, comme père multiple et vil amant.
V JUSTICE DIVINE RAPIDE
Quand tu veux te débarrasser d’un âne,
Faute d’enfer à ta portée pour le faire taire,
Tu l’envoies au grand juge pour la sanction.
Sauf que ça va tarder jusqu’à la Résurrection !
Ö Dieu, faites qu’il disparaisse de la terre,
Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !
Blasées, les poubelles de l’histoire sont repues.
L’enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
S’ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit !
Faut-il payer des impôts et faire des prières,
Pour la pénitence de ce corps de truand ?
Son esprit et son âme, vendue à Satan,
Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
N’a pas à rester vivant sur cette terre !
Là, je choque la gente humanitaire !
Dieu, qui nous entend et qu’on ne voit pas,
Faut-il que je T’ennuie et que je T’invoque,
Pour créer le néant et l’enfouir à jamais ?
Rien ne sert de faire usage de compassion,
De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
Pour protéger un tyran honni et le garder
Sous scellés, derrière des verrous blindés !
Hier, ils ont bien pendu Saddam,
Qu’on leur donne celui-là,
Avec ce qui reste de Charonne
Pour se racheter en les emportant !
VI DEGAGE, CHEF !
Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
À jamais, comme tes compères de la région.
Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
Un despote, condamné à mort à bon escient,
Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.
Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
A causé Seigneur la faim, la honte et l’infamie.
Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
Et que les damnés ne puissent le rencontrer
Dans les pires cauchemars et les feux de l’enfer.
Ce dément, paranoïaque et fou,
A l’instar de qui veut lui ressembler,
A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
Que l’on interdit à l’Olympe et aux cieux.
Il a suscité la fracture entre les factions,
Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
Allumé la guerre civile entre tribus et nations.
Félon et terroriste, en mal d’exhibitions,
L’illuminé de la tente, au harem de femelles,
A fait détester l’Islam, les Arabes et l’Afrique,
Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.
Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
Il répand le mal sur l’humanité et la terreur.
Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
L’ogre est-il l’ultime ange ou le démon sacré ?
Pillant les ressources de la plèbe,
Verdie par son livre, par la peur abrutie,
Le vampire emmure son peuple béat.
Face au genre humain, il les tue et les pille,
Les brime, les assassine après les avoir sucés.
VII ANEANTIR LES MOLES A JAMAIS
Il faut s’en débarrasser et très vite Seigneur !
Non point à l’abri, en caveau, sous terre,
Ni de ses cendres polluer l’atmosphère.
La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.
Né d’argiles et de fanges, saurien involué,
Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
L’univers offensé de ses de fientes funestes
Risque d’imploser en revenant au départ !
S’il faut l’éparpiller en molécules et atomes,
Les vents doivent éviter qu’il retombe sur terre !
Comme des rayons malsains pour l’atmosphère,
Que les vers et les plantes pourraient recycler.
Super homme, le dirigeant suprême,
Caïd en chef, empereur et roi d’Afrique,
Loin de faire dans la fantasy et la fiction
Telle une étoile qui a besoin d’air,
La nova va imploser sous les tirs de l’OTAN,
Et s’éclater pour fondre dans l’éther !
Dr Idrissi My Ahmed, le 24 avril 2011
COPIE POUR POEME- FRANCE
LE 02 FEVRIER 2013
Maidoc

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Poème en Phonétique

aʁʃivəz- e nɔstalʒi
« kadafi, sype nɔva »

stɑ̃sə mistiko pɔlitik, dedjez- a sø də libi
e si sε lɥi ki a ʁεzɔ̃
e nuz- e sɔ̃ pəplə ki avjɔ̃ tɔʁ ?
i de se de !
mɔ̃ vwazɛ̃ ε paʁti e dε milje dotʁəz- ɑ̃kɔʁə,
viktimə dy sykʁə, sə tiʁɑ̃ u dy ʃɔlεsteʁɔl,
maʁtiʁ dotʁɥi, dy taba e də lalkɔl osi,
il sɔ̃ kɔmə sε nɥaʒə ki sə delite su la lynə
u dε fuʁmi su lε pa dy pʁɔmənœʁ…
ʒə lε pʁɑ̃z- a temwɛ̃ ɑ̃ pɑ̃sɑ̃ a sε pəti ʁjɛ̃,
a sεz- imaʒəz- e sε mo, ki vεʁ lubli, nu kite.
il sɔ̃, kɔmə dεz- ɔfʁɑ̃dəz- o tsynami,
u dεz- amə kə lε dεspɔtəz- aʁaʃe a la vi.
ji lə tʁu nwaʁ
kεl kə swae lε djø peʁεnə, si ty i kʁwa,
il nə sεʁ a ʁjɛ̃ də ʁeziste, sɛ̃plə mɔʁtεl u ʁwa !
kεl kə swae la fɔʁtynə u ty bεɲəz- e tʁonə,
lε ʁεnəz- aʁme ki tə ɡide e kə ty pʁonə,
nuz- alɔ̃ tus, ma fwa, vεʁ lə mεmə dεstɛ̃
e lə mεtʁə də seɑ̃z- ɑ̃tɑ̃ no plɛ̃tə
djø, ʒə tə vu mε silɑ̃səz- e mε kʁɛ̃tə,
mɔ̃n- ɛ̃pɥisɑ̃sə, mε tʁubləz- e mε pœʁ.
ʁəswa kɔmə dε pʁjεʁə, mεz- ɛ̃stɑ̃ pεʁdys,
søz- okεl ʒə pɑ̃sə a otʁə ʃozə kə twa.
pɛ̃tyʁə damə, ʁitme dɛ̃fo sɛ̃tə,
də vεʁbøzə pʁjεʁəz- e flεksjɔ̃ vjεji,
puʁ sə dimɑ̃ʃə də pakz- e sε vɑ̃dʁədi
tʁepase, ʒə tə fε sε vεʁ, ɑ̃ ljø e plasə !
mε lwɑ̃ʒə sεkʁεtə, epεʁdɥ, etεʁnεllə,
sεllə dotʁɥi, kɔmə si ʒə lεz- avε ditə,
lε mo dε vɑ̃, dε sɑ̃tœʁz- e dε bwa,
lε kʁi də tus lεz- εtʁə, animoz- e pʁwa,
kɔ̃n- elεvə puʁ la kɔ̃paɲi u kɔ̃ bʁwa
lə ʃɔk dεz- o, si pʁɔfɔ̃dəz- ɑ̃kɔʁə,
dε teʁəz- e dε sjøz- e dy kɔsmosz- ɑ̃tje,
avεk sε lyminεʁəz- e kɔ̃stεllasjɔ̃,
tə dize mɔ̃n- iɲɔʁɑ̃sə e mɔ̃n- admiʁasjɔ̃,
su fɔʁmə də pʁjεʁə, ɑ̃ ɡizə də pasjɔ̃.
mɔ̃n- efaʁəmɑ̃, sɛ̃sεʁə lwɑ̃ʒə,
fasə o demɔ̃ kə ʒə sɑ̃sz- e tεz- ɑ̃ʒə
ki mɑ̃ pʁɔtεʒe, o paʁadɔksə etʁɑ̃ʒə,
sɔ̃ mɔ̃ vjatikə e mɔ̃ talismɑ̃.
e plysz- ɛ̃pɔʁtɑ̃ ɑ̃kɔʁə, lə lwɛ̃ e lɑ̃sjɛ̃,
lə fytyʁ, kə ʒə dəvinə sɑ̃ dəvwaʁ εtʁə la,
sə kə ʒə nə sε diʁə e kə ʒə nə vwa pa,
sɔ̃ də tɔ̃ miʁaklə e də tɔ̃ səl ʁəsɔʁ,
kaʁ ty ε lə mεtʁə admiʁe də la kʁeasjɔ̃.
jji ʒa, la fɔlə
mεz- alɔʁ kε sə kεllə a sεtə planεtə ?
ki sɔ̃ sεz- asasɛ̃ ki nu sεʁve də mεtʁə,
də pʁɔfεtə, də matɔ̃, də kajdz- u dɑ̃sεtʁə ?
ʒə ʁəni lə puvwaʁ kə vuz- ave syʁ mɔ̃n- εtʁə.
ɔdjøz- asasɛ̃z- e stypidəz- enεʁɡymεnə !
ʒə lεvə la vwa e dekʁi lεz- εnəz- e laʁɔɡɑ̃sə,
la ɔɡʁa, lε tyʁpitydə, lεz- abyz- e lɛ̃sɔlɑ̃sə.
ʒə kʁi ma libεʁte, sɔlitεʁə, sof kə pø tεtʁə,
taʃə dɥilə syʁ lε bajɔ̃ libεʁtisidə,
la kεstjɔ̃ fε lə pʁɛ̃tɑ̃ dε nasjɔ̃ !
ʒə tjɛ̃z- a la diɲite sɑ̃ fʁɛ̃ ni baʁjεʁə,
sɑ̃ fʁɔ̃tjεʁə, kεl kə swae vo ʒεnə,
voz- ɛ̃ʒeʁɑ̃sə taʁdivəz- e vo banjεʁə,
e lɑ̃piʁə də la lɑ̃ɡ kə vuz- ave syʁ mwa.
amuʁ, ʒə vø sεtə pasjɔ̃ dɑ̃ la pε,
puʁ lεz- ɔməz- e lε famə də sεtə εʁə.
sε la sələ fwa a ʁepɑ̃dʁə syʁ lynive
ɡaʁdɑ̃ la mjεnə ɑ̃tjεʁə puʁ otʁɥi
iv pʁədatɔʁ
ki sɔ̃ sε kɔnaʁd, sε bɡεlz- e sε maʁ ?
sε mylε, sεz- anə, sε pʁedatœʁ ki vɔle ?
dε vɑ̃piʁə, dε kɔlɔ̃z- u pi ɑ̃kɔʁə ?
mɔ̃stʁə- də fiksjɔ̃, ʁəpys də pɔlitikə,
il tɥe puʁ lə plεziʁ, sɑ̃ ʁepi ni fɛ̃ !
il suje letikə, la nasjɔ̃, lə sjεl
ɔ̃ lə sε dəpɥi lɑ̃tikite, kə di ʒə, kaɛ̃,
lε ʁεptiləz- e lε mɔ̃stʁə- vjεne də lwɛ̃.
e lə sεʁpe ɔfʁɑ̃ la pɔmə a lεvə nɥ,
kɔlɔnizə lε ʒɑ̃, vjɔlɑ̃ fijə, fwaz- e teʁə !
ʃakœ̃ də sε mɔ̃stʁə- sə vwa sɑ̃ pεnə,
il εt- ɑ̃ vu, il εt- ɑ̃ mwa, il εt- isi !
ʃakœ̃ də sε tʁɥɑ̃d vu paʁazitə :
il ε lə mɔ̃stʁə, lə dʁaɡɔ̃ e la sɔʁsjεʁə.
kil swa tsaʁ, ɑ̃pəʁœʁ, kadafi u itle,
lilymine tiʁɑ̃ ε dəvəny pʁɔfεtə.
il ε lyzyʁje ʃiluk, ki dwa dispaʁεtʁə.
ely veʁø, il kɔlə kɔmə la pwa syʁ sa ʃεʁə,
puʁ muʁiʁ syʁ sɔ̃ tʁonə də kʁanəz- ɑ̃paje.
lə semijɑ̃ bɔnɔmə o tənɥ fɑ̃tεzistə,
εjɑ̃ la fɔʁsə asyʁe dε puvwaʁz- εksklyzif,
lapɥi də sε ʒɑ̃, lε libεʁte də laʁʒe,
lɔʁ, lə petʁɔlə, lε dəvizə, lε djamɑ̃,
lε miljaʁd də miljɔ̃z- ɑ̃ dəvizəz- etʁɑ̃ʒεʁə,
plase dɑ̃ lε kɔfʁə- kɔ̃plisə, utʁə sfεʁə,
tεl sε vjø ləade, maʁjez- a la ʁepyblikə,
u lœʁ fis, lœʁ bεʁso dɑ̃ lεz- yʁnə,
ki sɑ̃ fute də la vʁε demɔkʁasi.
lə pʁɛ̃sipə ε də la vɔle u də leʁite.
il vəle dəvəniʁ ynə dɛ̃asti eʁeditεʁə.
sof kilz- ɔ̃ ynə maʁkə də ʁɥadə syʁ lə fʁɔ̃ :
kɔnεsɑ̃ ɑ̃ la mylə lœʁ mεʁə, lε demɔ̃
ɔ̃ lə djablə, lə sεʁpe də tut- a lœʁ,
satɑ̃, kɔmə pεʁə myltiplə e vil amɑ̃.
ve ʒystisə divinə ʁapidə
kɑ̃ ty vø tə debaʁase dœ̃n- anə,
fotə dɑ̃fe a ta pɔʁte puʁ lə fεʁə tεʁə,
ty lɑ̃vwaz- o ɡʁɑ̃ ʒyʒə puʁ la sɑ̃ksjɔ̃.
sof kə sa va taʁde ʒyska la ʁezyʁεksjɔ̃ !
ɔ djø, fεtə kil dispaʁεsə də la teʁə,
tɔ̃ vey, sεtə pʁjεʁə ε dɑ̃ tus lε kœʁ !
blaze, lε pubεllə də listwaʁə sɔ̃ ʁəpɥ.
lɑ̃fe, sε ʁavinə, sε flamə vɔʁasə, sε pœʁ
sε fajə sɑ̃ fɔ̃, sε kavεʁnə, sεz- ɑ̃tʁajə,
sε kʁiptəz- ɛ̃faməz- u veʒεte lε damne,
suvʁe puʁ aspiʁe kadafi, lə modi !
fo til pεje dεz- ɛ̃poz- e fεʁə dε pʁjεʁə,
puʁ la penitɑ̃sə də sə kɔʁ də tʁɥɑ̃d ?
sɔ̃n- εspʁi e sɔ̃n- amə, vɑ̃dɥ a satɑ̃,
lə baʁbaʁə, plys kə visjøz- e sɑ̃ɡinεʁə,
na pa a ʁεste vivɑ̃ syʁ sεtə teʁə !
la, ʒə ʃɔkə la ʒɑ̃tə ymanitεʁə !
djø, ki nuz- ɑ̃tɑ̃t- e kɔ̃ nə vwa pa,
fo til kə ʒə tɑ̃nɥi e kə ʒə tɛ̃vɔkə,
puʁ kʁee lə neɑ̃ e lɑ̃fuiʁ a ʒamε ?
ʁjɛ̃ nə sεʁ də fεʁə yzaʒə də kɔ̃pasjɔ̃,
də pitje, də maɲanimite u də saʒεsə,
puʁ pʁɔteʒe œ̃ tiʁɑ̃ ɔni e lə ɡaʁde
su sεlle, dəʁjεʁə dε veʁus blɛ̃de !
jεʁ, ilz- ɔ̃ bjɛ̃ pɑ̃dy sadam,
kɔ̃ lœʁ dɔnə səlɥi la,
avεk sə ki ʁεstə də ʃaʁɔnə
puʁ sə ʁaʃəte ɑ̃ lεz- ɑ̃pɔʁtɑ̃ !
vi dəɡaʒə, ʃεf !
deɡaʒə, ustə beʁa, iʁalə daɡja !
a ʒamε, kɔmə tε kɔ̃pεʁə də la ʁeʒjɔ̃.
dize lə pəplə εksede e utʁe lε nasjɔ̃ !
œ̃ dεspɔtə, kɔ̃damne a mɔʁ a bɔ̃ εsjɑ̃,
meʁitə də paʁtiʁ, sɑ̃z- adjø, avεk lε sjɛ̃.
muamaʁ, lə seditjø pitʁə də malœʁ,
a koze sεɲœʁ la fɛ̃, la ɔ̃tə e lɛ̃fami.
il meʁitə də nə lεse ni sɑ̃dʁə- ni tʁasə,
e kə lε damne nə pɥise lə ʁɑ̃kɔ̃tʁe
dɑ̃ lε piʁə koʃəmaʁz- e lε fø də lɑ̃fe.
sə demɑ̃, paʁanɔiakə e fu,
a lɛ̃staʁ də ki vø lɥi ʁəsɑ̃ble,
a puʁ dəməʁe, kɔ̃ʒyɡe tus lε puvwaʁ,
kə lɔ̃n- ɛ̃tεʁdi a lɔlɛ̃pə e o sjø.
il a sysite la fʁaktyʁə ɑ̃tʁə lε faksjɔ̃,
amøte lε fuləz- e fɔmɑ̃te dε ʁevɔltə,
alyme la ɡeʁə sivilə ɑ̃tʁə tʁibysz- e nasjɔ̃.
felɔ̃ e teʁɔʁistə, ɑ̃ mal dεɡzibisjɔ̃,
lilymine də la tɑ̃tə, o-aʁεm də fəmεllə,
a fε detεste lislam, lεz- aʁabəz- e lafʁikə,
mɔke lə tjεʁ mɔ̃də, lε lεsɑ̃ ɛ̃kɔ̃pʁi.
dε blese sɑ̃ nɔ̃bʁə, dε mɔʁ paʁ milje,
il ʁepɑ̃ lə mal syʁ lymanite e la teʁœʁ.
avεk mɔʁɡ e deʁizjɔ̃, la laʃəte deɑ̃bylə,
lɔɡʁə εt- il lyltimə ɑ̃ʒə u lə demɔ̃ sakʁe ?
pijɑ̃ lε ʁəsuʁsə- də la plεbə,
vεʁdi paʁ sɔ̃ livʁə, paʁ la pœʁ abʁysi,
lə vɑ̃piʁə ɑ̃myʁə sɔ̃ pəplə bea.
fasə o ʒɑ̃ʁə ymɛ̃, il lε tɥ e lε pijə,
lε bʁimə, lεz- asasinə apʁε lεz- avwaʁ syse.
vji anəɑ̃tiʁ lε mɔləz- a ʒamε
il fo sɑ̃ debaʁase e tʁε vitə sεɲœʁ !
nɔ̃ pwɛ̃ a labʁi, ɑ̃ kavo, su teʁə,
ni də sε sɑ̃dʁə- pɔlɥe latmɔsfεʁə.
la povʁə jo, nə meʁitə pa sə depo.
ne daʁʒiləz- e də fɑ̃ʒə, soʁjɛ̃ ɛ̃vɔlye,
si ty lə lεɡz- oz- ɑ̃fe, il kɔʁɔ̃pʁa sε fø.
lynivez- ɔfɑ̃se də sε də fjɛ̃tə fynεstə
ʁiskə dɛ̃ploze ɑ̃ ʁəvənɑ̃ o depaʁ !
sil fo lepaʁpije ɑ̃ mɔlekyləz- e atɔmə,
lε vɑ̃ dwave evite kil ʁətɔ̃bə syʁ teʁə !
kɔmə dε ʁεjɔ̃ malsɛ̃ puʁ latmɔsfεʁə,
kə lε vεʁz- e lε plɑ̃tə puʁʁε ʁəsikle.
sype ɔmə, lə diʁiʒɑ̃ sypʁεmə,
kajd ɑ̃ ʃεf, ɑ̃pəʁœʁ e ʁwa dafʁikə,
lwɛ̃ də fεʁə dɑ̃ la fɑ̃tazi e la fiksjɔ̃
tεllə ynə etwalə ki a bəzwɛ̃ dεʁ,
la nɔva va ɛ̃ploze su lε tiʁ də lɔtɑ̃,
e seklate puʁ fɔ̃dʁə dɑ̃ letœʁ !
de εʁ idʁisi mi amεd, lə vɛ̃t- katʁə avʁil dø milə ɔ̃zə
kɔpi puʁ poəmə fʁɑ̃sə
lə zeʁo dø fεvʁje dø milə tʁεzə