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Poeme : Lamento, Larmoiements Ou Lamentations 2/3



Lamento, Larmoiements Ou Lamentations 2/3

A NOUS TOUS
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Les douleurs et les faiblesses riment avec vieillesse
Je n’ai que repentirs et regrets comme ultimes sagesses
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Les feuilles qui tombent quand plient les branches
Ne verront pas les bourgeons devenir des étoiles
Ni les platanes, cramés dans les cheminées
Joncher cendres moisies sur la terre affamée.
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Devenus chauves, minés et plats,
Il y a des dunes et des monts
Qui n’ont plus de soupirs ni de vents
Pour courber leurs herbes sur l’échine,
Et compter les pierres et les perles en chantant.
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Sommets aplatis et flasques dunes
Monts sauvages, devenus vallons flétris
Ils ont fléchi leurs croupes frêles
Et chassé des corps les câlins.
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Ils ont remis au temps leur avenir,
A l’au-delà la peur des sanctions,
Et à l’Eden qui les fascine, la fin du crime,
Qu’il est de s’aimer de désirs simplement
Et de se plaire avec respect et moralement.
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Forte de ton credo, par la crainte assagie,
De morale contrite, de repentirs envahie,
Tu verses dans le désespoir et les délires d’enfer,
Oublieuse du paradis, l’Eden qui est là !
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Finies les folies, finie la vie !
La vie, c’est quoi, Dis ?
Quand on l’a pour rien ?
Ni rien fait pour l’avoir, non plus !
Et pire, réponds-moi, dis !
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Et quand on la quitte,
Et qu’on part pour on ne sait où, pardi ?
Toute la mystique fond, Princesse,
Avec Ses légendes et ses certitudes !
Sa religion et sa philosophie.
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Je suis en train, de me battre
Contre les éléments que j’aime pour aimer.
Pour continuer de chérir et de m’attacher
A celle qui s’est agrippée au plus fort credo,
Et qui me chasse, pour libérer sa conscience,
D’amours libres, entachée !
Je suis en train de me battre
Sans convaincre celle qui s’est désistée,
Ce qu’elle souvent faite pour me délaisser !
Ultimes épreuves, avec l’âge et le hadj,
Qu’elle veut faire pour me sacrifier !
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Face à ses convictions étroites et sincères
Je me bats face au Dieu jaloux le sien
Que j’honore et que je prie
Mais qui me la ravie.
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Un dieu dont elle s’est éprise
Un combat vain, où c’est elle, la hourie,
C’est elle seule, qui ira au Paradis
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Nous avons signé un pacte de fous
Un pacte blanc sur le sang des viscères avortés
Le caillot que tu as ôté, loin de moi,
Dans la solitude et avec courage
Est le témoin de ton amour fou
De ton abnégation et superbe brillance
Qui laisse mon courage,
Bien lâche derrière toi !
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La passion est morte ! Et l’âme ?
Fini l’amour, finies la jeunesse et la vie !
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La table est levée, le deuil est au lit.
Outre-tombe est déjà là, bien servi.
Mon enfer est là, si tu me quittes
Déjà, pour le paradis,
Toi, ma Thame, toi ma hourie !
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DES LIGNES A OTER
Il y a des légumes qui n’ont pas honte
Et même des arbres qui singent les hommes
Et ne parlons pas des animaux
Nos frères, nos proies et nos aliments !
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Quand tu parles de ’’grosses patates’’
Grosses légumes, navets en quatquate,
Je te dirai de cesser, hachak,
L’usage indigne de ces gros mots !
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Et je penserai à tes emails
A leur contenu, chaque vendredi.
Bon appétit, je jeune à jamais, tu m’as dit !
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Bon couscous alors, avec la crainte
D’avaler toutes les parties !
Et de ne trouver que des os, sans moelle, blanchis,
Des vestiges, des restes, des reliefs ingrats,
Des verres brisés, impropres à tinter !
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EMBRASSER NOS TYRANS ?
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J’ai pleuré les martyrs de nos tyrans
J’ai crié face aux lois, leurs dérives meurtrières,
J’ai appelé en mangeant, l’animal et sa chair,
Je n’ai jamais versé de larmes sur un mort,
Mais sur les chagrins des leurs,
Je l’ai souvent fait !
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Le passager qui sous terre ira aux enfers
Ou qui aux anges brillera au firmament
Je n’ai jamais versé de larmes, vraiment
Ni sur un amour éteint, fut-il le mien !
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Tsunami de printemps, vaguelettes,
Poussières brumeuses ou volcan d’été
Tout va, elle tourne ; tu t’en vas !
Un mort, l’amour, la passion défunte,
Nostalgies, subterfuges,
Zigzags pour dribbler le destin
Regrets, impuissance, lamentos inutiles !
Tout va, elle tourne ; tu t’en vas !
.
Je ne porterais pas ton deuil,
Car tu n’es pas morte, tu as fuit !
Ton départ, une petite porte
Ta peur est une traîtrise pour moi.
Je suis seulement incompris
Et le film, je l’ai vu, il est fini.
Tu l’as prédit, tu l’as su, avant.
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Non, je n’enfourcherai plus le ventre
D’une autre bête, non, malgré la fête.
Fut-elle celle qui m’a honoré
Et si longtemps, si longuement,
Si souvent serré et si haut porté !
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Je n’embrasse pas sa joue à Khity
Ma mère ni sa main,
Mais son front et son nez
Pour nous amuser !
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Alzheimer, vieillesse, misères et oublis !
Non, je ne pleurerai pas ta perte
Je ne pleurerai pas mes peines, non plus.
JE CRIERAI !
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Parce que j’ai oublié ce que c’est qu’aimer
Je ne sais plus ce que c’est qu’oublier :
Je ne sens pas non plus
Ce qui est perdu
Ni ce que je regrette
Comment l’appelles-tu ?
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L’ETOILE DU PROSCRIT
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Il y a quatre cent milliards d’étoiles,
Dans une seule galaxie, ma Jodie !
Au moment ou le muezzin appelle
Pour prier Allah plutôt qu’une sirène.
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Et il a fallu que tu me tombes dessus,
Comme une comète à queue, Circée !
Ô mystère des hasards et des flammes,
Ô ma tendre et revêche folie !
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Mirages sur le rivage, dentelles de décor,
Que pourront les poèmes d’un apostat,
Qui renie les effluves immortels du lit ?
Tu es celle-là, avoues,
Si tu ne l’oublies pas, agis !
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Les dunes et les sables, les plages,
Les oiseaux et les fleurs, les anges,
Les rivières et les vagues, les nuages
Sont une prière, un hymne à la vie.
C’est une prière à chaque instant.
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Tel le bel ouvrage de tes courbes félines
Sous le soleil ardent de tes deux lunes
Ma star, ma câline, ma renégate sibylline !
C’est une prière à chaque instant.
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Ses lyriques voluptés montaient aux cieux
Nulle sybarite, ne vaut le flux des entrailles
Ni les amours bannies de l’éphémère poète !
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Plus que Bacchus, Eros, les Satyres unis
Des leurres virtuels, j’en fais tous les jours.
Mon lait n’est que mictions et vapeurs,
Je suis le Lawy, l’apostat, le vin délétère !
Maidoc

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Poème en Phonétique

a nu tus
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lε dulœʁz- e lε fεblesə ʁime avεk vjεjεsə
ʒə nε kə ʁəpɑ̃tiʁz- e ʁəɡʁε kɔmə yltimə saʒesə
.
lε fœjə ki tɔ̃be kɑ̃ plje lε bʁɑ̃ʃə
nə veʁɔ̃ pa lε buʁʒɔ̃ dəvəniʁ dεz- etwalə
ni lε platanə, kʁame dɑ̃ lε ʃəmine
ʒɔ̃ʃe sɑ̃dʁə- mwazi syʁ la teʁə afame.
.
dəvənys ʃovə, minez- e pla,
il i a dε dynəz- e dε mɔ̃
ki nɔ̃ plys də supiʁ ni də vɑ̃
puʁ kuʁbe lœʁz- εʁbə- syʁ leʃinə,
e kɔ̃te lε pjeʁəz- e lε pεʁləz- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃.
.
sɔmεz- aplatiz- e flask dynə
mɔ̃ sovaʒə, dəvənys valɔ̃ fletʁi
ilz- ɔ̃ fleʃi lœʁ kʁupə fʁεlə
e ʃase dε kɔʁ lε kalɛ̃.
.
ilz- ɔ̃ ʁəmiz- o tɑ̃ lœʁ avəniʁ,
a lo dəla la pœʁ dε sɑ̃ksjɔ̃,
e a lədɛ̃ ki lε fasinə, la fɛ̃ dy kʁimə,
kil ε də sεme də deziʁ sɛ̃pləmɑ̃
e də sə plεʁə avεk ʁεspε e mɔʁaləmɑ̃.
.
fɔʁtə də tɔ̃ kʁədo, paʁ la kʁɛ̃tə asaʒi,
də mɔʁalə kɔ̃tʁitə, də ʁəpɑ̃tiʁz- ɑ̃vai,
ty vεʁsə- dɑ̃ lə dezεspwaʁ e lε deliʁə dɑ̃fe,
ubljøzə dy paʁadi, lədɛ̃ ki ε la !
.
fini lε fɔli, fini la vi !
la vi, sε kwa, di ?
kɑ̃t- ɔ̃ la puʁ ʁjɛ̃ ?
ni ʁjɛ̃ fε puʁ lavwaʁ, nɔ̃ plys !
e piʁə, ʁepɔ̃ mwa, di !
.
e kɑ̃t- ɔ̃ la kitə,
e kɔ̃ paʁ puʁ ɔ̃ nə sε u, paʁdi ?
tutə la mistikə fɔ̃, pʁɛ̃sεsə,
avεk sε leʒɑ̃dəz- e sε sεʁtitydə !
sa ʁəliʒjɔ̃ e sa filozɔfi.
.
ʒə sɥiz- ɑ̃ tʁɛ̃, də mə batʁə
kɔ̃tʁə lεz- elemɑ̃ kə ʒεmə puʁ εme.
puʁ kɔ̃tinɥe də ʃeʁiʁ e də mataʃe
a sεllə ki sεt- aɡʁipe o plys fɔʁ kʁədo,
e ki mə ʃasə, puʁ libeʁe sa kɔ̃sjɑ̃sə,
damuʁ libʁə, ɑ̃taʃe !
ʒə sɥiz- ɑ̃ tʁɛ̃ də mə batʁə
sɑ̃ kɔ̃vɛ̃kʁə sεllə ki sε deziste,
sə kεllə suvɑ̃ fεtə puʁ mə delεse !
yltiməz- epʁəvə, avεk laʒə e lə-adʒ,
kεllə vø fεʁə puʁ mə sakʁifje !
.
fasə a sε kɔ̃viksjɔ̃z- etʁwatəz- e sɛ̃sεʁə
ʒə mə ba fasə o djø ʒalu lə sjɛ̃
kə ʒonoʁə e kə ʒə pʁi
mε ki mə la ʁavi.
.
œ̃ djø dɔ̃ εllə sεt- epʁizə
œ̃ kɔ̃ba vɛ̃, u sεt- εllə, la uʁi,
sεt- εllə sələ, ki iʁa o paʁadi
.
nuz- avɔ̃ siɲe œ̃ paktə də fus
œ̃ paktə blɑ̃ syʁ lə sɑ̃ dε visεʁəz- avɔʁte
lə kajo kə ty a ote, lwɛ̃ də mwa,
dɑ̃ la sɔlitydə e avεk kuʁaʒə
ε lə temwɛ̃ də tɔ̃n- amuʁ fu
də tɔ̃n- abneɡasjɔ̃ e sypεʁbə bʁijɑ̃sə
ki lεsə mɔ̃ kuʁaʒə,
bjɛ̃ laʃə dəʁjεʁə twa !
.
la pasjɔ̃ ε mɔʁtə ! e lamə ?
fini lamuʁ, fini la ʒənεsə e la vi !
.
la tablə ε ləve, lə dəj εt- o li.
utʁə tɔ̃bə ε deʒa la, bjɛ̃ sεʁvi.
mɔ̃n- ɑ̃fe ε la, si ty mə kitə
deʒa, puʁ lə paʁadi,
twa, ma tamə, twa ma uʁi !
.

dε liɲəz- a ɔte
il i a dε leɡymə ki nɔ̃ pa ɔ̃tə
e mεmə dεz- aʁbʁə- ki sɛ̃ʒe lεz- ɔmə
e nə paʁlɔ̃ pa dεz- animo
no fʁεʁə, no pʁwaz- e noz- alimɑ̃ !
.
kɑ̃ ty paʁlə- dəɡʁɔsə patatəs
ɡʁɔsə leɡymə, navεz- ɑ̃ katkatə,
ʒə tə diʁε də sese, aʃak,
lyzaʒə ɛ̃diɲə də sε ɡʁo mo !
.
e ʒə pɑ̃səʁε a tεz- əmaj
a lœʁ kɔ̃təny, ʃakə vɑ̃dʁədi.
bɔ̃ apeti, ʒə ʒənə a ʒamε, ty ma di !
.
bɔ̃ kuskusz- alɔʁ, avεk la kʁɛ̃tə
davale tutə lε paʁti !
e də nə tʁuve kə dεz- os, sɑ̃ mwalə, blɑ̃ʃi,
dε vεstiʒə, dε ʁεstə, dε ʁəljεfz- ɛ̃ɡʁa,
dε veʁə- bʁize, ɛ̃pʁɔpʁəz- a tɛ̃te !
.
ɑ̃bʁase no tiʁɑ̃ ?
.
ʒε pləʁe lε maʁtiʁ də no tiʁɑ̃
ʒε kʁje fasə o lwa, lœʁ deʁivə məʁtʁjεʁə,
ʒε apəle ɑ̃ mɑ̃ʒɑ̃, lanimal e sa ʃεʁ,
ʒə nε ʒamε vεʁse də laʁmə- syʁ œ̃ mɔʁ,
mε syʁ lε ʃaɡʁɛ̃ dε lœʁ,
ʒə lε suvɑ̃ fε !
.
lə pasaʒe ki su teʁə iʁa oz- ɑ̃fe
u ki oz- ɑ̃ʒə bʁijʁa o fiʁmame
ʒə nε ʒamε vεʁse də laʁmə, vʁεmɑ̃
ni syʁ œ̃n- amuʁ etɛ̃, fy til lə mjɛ̃ !
.
tsynami də pʁɛ̃tɑ̃, vaɡəlεtə,
pusjεʁə bʁymøzəz- u vɔlkɑ̃ dete
tu va, εllə tuʁnə, ty tɑ̃ va !
œ̃ mɔʁ, lamuʁ, la pasjɔ̃ defœ̃tə,
nɔstalʒi, sybtεʁfyʒə,
ziɡzaɡ puʁ dʁible lə dεstɛ̃
ʁəɡʁε, ɛ̃pɥisɑ̃sə, lamɑ̃toz- inytilə !
tu va, εllə tuʁnə, ty tɑ̃ va !
.
ʒə nə pɔʁtəʁε pa tɔ̃ dəj,
kaʁ ty nε pa mɔʁtə, ty a fɥi !
tɔ̃ depaʁ, ynə pətitə pɔʁtə
ta pœʁ εt- ynə tʁεtʁizə puʁ mwa.
ʒə sɥi sələmɑ̃ ɛ̃kɔ̃pʁi
e lə film, ʒə lε vy, il ε fini.
ty la pʁedi, ty la sy, avɑ̃.
.
nɔ̃, ʒə nɑ̃fuʁʃəʁε plys lə vɑ̃tʁə
dynə otʁə bεtə, nɔ̃, malɡʁe la fεtə.
fy tεllə sεllə ki ma onoʁe
e si lɔ̃tɑ̃, si lɔ̃ɡəmɑ̃,
si suvɑ̃ seʁe e si-o pɔʁte !
.
ʒə nɑ̃bʁasə pa sa ʒu a kiti
ma mεʁə ni sa mɛ̃,
mε sɔ̃ fʁɔ̃ e sɔ̃ ne
puʁ nuz- amyze !
.
alzεme, vjεjεsə, mizεʁəz- e ubli !
nɔ̃, ʒə nə pləʁəʁε pa ta pεʁtə
ʒə nə pləʁəʁε pa mε pεnə, nɔ̃ plys.
ʒə kʁjəʁε !
.
paʁsə kə ʒε ublje sə kə sε kεme
ʒə nə sε plys sə kə sε kublje :
ʒə nə sɑ̃s pa nɔ̃ plys
sə ki ε pεʁdy
ni sə kə ʒə ʁəɡʁεtə
kɔmɑ̃ lapεllə ty ?
.

lətwalə dy pʁɔskʁi
.
il i a katʁə sɑ̃ miljaʁd detwalə,
dɑ̃z- ynə sələ ɡalaksi, ma ʒɔdi !
o mɔmɑ̃ u lə mɥεzɛ̃ apεllə
puʁ pʁje ala plyto kynə siʁεnə.
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e il a faly kə ty mə tɔ̃bə dəsy,
kɔmə ynə kɔmεtə a kø, siʁse !
o mistεʁə dεz- azaʁdz- e dε flamə,
o ma tɑ̃dʁə e ʁəvεʃə fɔli !
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miʁaʒə syʁ lə ʁivaʒə, dɑ̃tεllə də dekɔʁ,
kə puʁʁɔ̃ lε pɔεmə dœ̃n- apɔsta,
ki ʁəni lεz- eflyvəz- imɔʁtεl dy li ?
ty ε sεllə la, avu,
si ty nə lubli pa, aʒi !
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lε dynəz- e lε sablə, lε plaʒə,
lεz- wazoz- e lε flœʁ, lεz- ɑ̃ʒə,
lε ʁivjεʁəz- e lε vaɡ, lε nɥaʒə
sɔ̃t- ynə pʁjεʁə, œ̃n- imnə a la vi.
sεt- ynə pʁjεʁə a ʃakə ɛ̃stɑ̃.
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tεl lə bεl uvʁaʒə də tε kuʁbə- felinə
su lə sɔlεj aʁde də tε dø lynə
ma staʁ, ma kalinə, ma ʁəneɡatə sibilinə !
sεt- ynə pʁjεʁə a ʃakə ɛ̃stɑ̃.
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sε liʁik vɔlypte mɔ̃tε o sjø
nylə sibaʁitə, nə vo lə flyks dεz- ɑ̃tʁajə
ni lεz- amuʁ bani də lefemεʁə pɔεtə !
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plys kə bakys, əʁo, lε satiʁəz- yni
dε ləʁə- viʁtɥεl, ʒɑ̃ fε tus lε ʒuʁ.
mɔ̃ lε nε kə miksjɔ̃z- e vapœʁ,
ʒə sɥi lə lawi, lapɔsta, lə vɛ̃ deletεʁə !