Poeme : Tourment Équinoxial
A Propos
Un souvenir de circonstance…
La nuit du vingt septembre 2014, entre 4 h et 5 h du matin… à Sin-le-Noble dans les Hauts-de-France.
Tourment Équinoxial
Voilà que dans la nuit profonde,
Le chariot de poudre céleste
Tonnant à cent lieues à la ronde,
Lâche à flots son fulminant lest.
Les chevaux de feu piétinant,
Soumis aux lueurs fulgurantes,
Cessent leurs combats éprouvants.
Ce char de soufre les tourmente.
Hennissant, cognant leurs sabots,
Secouant leur crinière ardente,
Harassés, cherchent le repos,
Piégés dans l’escorte flambante.
L’écho du martèlement fuse.
Craquant, brisant, jetant sa foudre
Sur la terre… et Zeus s’en amuse,
Embrasant tout, sans rien absoudre.
Les roulements sourds continuent,
S’éloignant à pas de velours,
Grognant au nez de chaque nue
Comme pour retarder le jour…
Un silence mortel domine
Apaisant le chaos du ciel,
Mais pas l’angoisse qui culmine
Ni les éclairs au goût de fiel.
Par les persiennes ajourées
Des vaguelettes de lumière,
Comme un blanc mouchoir agité
Signent l’au revoir à la terre.
Loin le fracas intermittent
S’obstine puis s’évanouit.
On respire un air étouffant…
Ouf ! L’aurore s’épanouit…
Le chariot de poudre céleste
Tonnant à cent lieues à la ronde,
Lâche à flots son fulminant lest.
Les chevaux de feu piétinant,
Soumis aux lueurs fulgurantes,
Cessent leurs combats éprouvants.
Ce char de soufre les tourmente.
Hennissant, cognant leurs sabots,
Secouant leur crinière ardente,
Harassés, cherchent le repos,
Piégés dans l’escorte flambante.
L’écho du martèlement fuse.
Craquant, brisant, jetant sa foudre
Sur la terre… et Zeus s’en amuse,
Embrasant tout, sans rien absoudre.
Les roulements sourds continuent,
S’éloignant à pas de velours,
Grognant au nez de chaque nue
Comme pour retarder le jour…
Un silence mortel domine
Apaisant le chaos du ciel,
Mais pas l’angoisse qui culmine
Ni les éclairs au goût de fiel.
Par les persiennes ajourées
Des vaguelettes de lumière,
Comme un blanc mouchoir agité
Signent l’au revoir à la terre.
Loin le fracas intermittent
S’obstine puis s’évanouit.
On respire un air étouffant…
Ouf ! L’aurore s’épanouit…
Maricarmelle
PostScriptum
Le samedi 20 septembre 2014, entre 4 et 5 heures du matin, tonnerre fracassant, éclairs terrifiants, pluies diluviennes à Sin-le-Noble dans les Hauts-de-France
Poème extrait du recueil Cascatelle de Maria Duhin-Carnélos paru chez Edilivre.
Je suis désolée de n’avoir trouvé aucune proposition parmi celles de la liste correspondant au thème de ce poème.
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Poème en Phonétique
vwala kə dɑ̃ la nɥi pʁɔfɔ̃də,
lə ʃaʁjo də pudʁə selεstə
tɔnɑ̃ a sɑ̃ ljøz- a la ʁɔ̃də,
laʃə a flo sɔ̃ fylminɑ̃ lεst.
lε ʃəvo də fø pjetinɑ̃,
sumiz- o lɥœʁ fylɡyʁɑ̃tə,
sese lœʁ kɔ̃baz- epʁuvɑ̃.
sə ʃaʁ də sufʁə lε tuʁmɑ̃tə.
εnisɑ̃, kɔɲɑ̃ lœʁ sabo,
səkuɑ̃ lœʁ kʁinjεʁə aʁdɑ̃tə,
aʁase, ʃεʁʃe lə ʁəpo,
pjeʒe dɑ̃ lεskɔʁtə flɑ̃bɑ̃tə.
leʃo dy maʁtεləmɑ̃ fyzə.
kʁakɑ̃, bʁizɑ̃, ʒətɑ̃ sa fudʁə
syʁ la teʁə… e zøs sɑ̃n- amyzə,
ɑ̃bʁazɑ̃ tu, sɑ̃ ʁjɛ̃ absudʁə.
lε ʁuləmɑ̃ suʁd kɔ̃tinɥe,
selwaɲɑ̃ a pa də vəluʁ,
ɡʁɔɲɑ̃ o ne də ʃakə nɥ
kɔmə puʁ ʁətaʁde lə ʒuʁ…
œ̃ silɑ̃sə mɔʁtεl dɔminə
apεzɑ̃ lə ʃao dy sjεl,
mε pa lɑ̃ɡwasə ki kylminə
ni lεz- eklεʁz- o ɡu də fjεl.
paʁ lε pεʁsjεnəz- aʒuʁe
dε vaɡəlεtə də lymjεʁə,
kɔmə œ̃ blɑ̃ muʃwaʁ aʒite
siɲe lo ʁəvwaʁ a la teʁə.
lwɛ̃ lə fʁakaz- ɛ̃tεʁmite
sɔpstinə pɥi sevanui.
ɔ̃ ʁεspiʁə œ̃n- εʁ etufɑ̃…
uf ! loʁɔʁə sepanui…
lə ʃaʁjo də pudʁə selεstə
tɔnɑ̃ a sɑ̃ ljøz- a la ʁɔ̃də,
laʃə a flo sɔ̃ fylminɑ̃ lεst.
lε ʃəvo də fø pjetinɑ̃,
sumiz- o lɥœʁ fylɡyʁɑ̃tə,
sese lœʁ kɔ̃baz- epʁuvɑ̃.
sə ʃaʁ də sufʁə lε tuʁmɑ̃tə.
εnisɑ̃, kɔɲɑ̃ lœʁ sabo,
səkuɑ̃ lœʁ kʁinjεʁə aʁdɑ̃tə,
aʁase, ʃεʁʃe lə ʁəpo,
pjeʒe dɑ̃ lεskɔʁtə flɑ̃bɑ̃tə.
leʃo dy maʁtεləmɑ̃ fyzə.
kʁakɑ̃, bʁizɑ̃, ʒətɑ̃ sa fudʁə
syʁ la teʁə… e zøs sɑ̃n- amyzə,
ɑ̃bʁazɑ̃ tu, sɑ̃ ʁjɛ̃ absudʁə.
lε ʁuləmɑ̃ suʁd kɔ̃tinɥe,
selwaɲɑ̃ a pa də vəluʁ,
ɡʁɔɲɑ̃ o ne də ʃakə nɥ
kɔmə puʁ ʁətaʁde lə ʒuʁ…
œ̃ silɑ̃sə mɔʁtεl dɔminə
apεzɑ̃ lə ʃao dy sjεl,
mε pa lɑ̃ɡwasə ki kylminə
ni lεz- eklεʁz- o ɡu də fjεl.
paʁ lε pεʁsjεnəz- aʒuʁe
dε vaɡəlεtə də lymjεʁə,
kɔmə œ̃ blɑ̃ muʃwaʁ aʒite
siɲe lo ʁəvwaʁ a la teʁə.
lwɛ̃ lə fʁakaz- ɛ̃tεʁmite
sɔpstinə pɥi sevanui.
ɔ̃ ʁεspiʁə œ̃n- εʁ etufɑ̃…
uf ! loʁɔʁə sepanui…