Poeme : Rien

Sur le pré s’est levé la nuit ; Et la vie ; Et la mort.
Plus loin coulait l’aurore.
Et J’assistais au spectacle sur la rive d’un lac.
De ce lac blanc apparu de mes songes
Où la vision se perd et au plus haut plonge.
J’étais là, assis, tranquille, heureux ; sur mon lac.
Quand soudain

Rien.
Plus Rien.
Seulement, RIEN
La nuit. La vie. La mort.
Et plus loin l’aurore.
Et les quatre étaient là
Se tenaient juste face à moi ;
Et me dirent… :
«… … … … … . » Ce qui ce rapproche de dire RIEN
Car c’était là le chaos
Et tout était clair
Sur une surface -zéro-
Rien. Rien n’était là ; et NULLE PART.

PLUS RIEN
Seul, le bonheur, la joie,
Les quatre.
L’on peux l’appelait le Tout
Et ce Tout n’était Rien.
(Dans sa forme la plus belle,
Sa signification de néant)

syʁ lə pʁe sε ləve la nɥi, e la vi, e la mɔʁ.
plys lwɛ̃ kulε loʁɔʁə.
e ʒasistεz- o spεktaklə syʁ la ʁivə dœ̃ lak.
də sə lak blɑ̃ apaʁy də mε sɔ̃ʒə
u la vizjɔ̃ sə pεʁ e o plys-o plɔ̃ʒə.
ʒetε la, asi, tʁɑ̃kjə, œʁø, syʁ mɔ̃ lak.
kɑ̃ sudɛ̃

ʁjɛ̃.
plys ʁjɛ̃.
sələmɑ̃, ʁjɛ̃
la nɥi. la vi. la mɔʁ.
e plys lwɛ̃ loʁɔʁə.
e lε katʁə etε la
sə tənε ʒystə fasə a mwa,
e mə diʁe… :
«… » sə ki sə ʁapʁoʃə də diʁə ʁjɛ̃
kaʁ setε la lə ʃao
e tut- etε klεʁ
syʁ ynə syʁfasə zeʁo
ʁjɛ̃. ʁjɛ̃ netε la, e nylə paʁ.

plys ʁjɛ̃
səl, lə bɔnœʁ, la ʒwa,
lε katʁə.
lɔ̃ pø lapəlε lə tu
e sə tu netε ʁjɛ̃.
(dɑ̃ sa fɔʁmə la plys bεllə,
sa siɲifikasjɔ̃ də neɑ̃t)