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Poeme : Les Flots Blancs



A Propos

Ce n'est pas gai mais bon voilà, des fois le moral n'est pas là ...

Les Flots Blancs

Sombre est la nuit de celui qui s’ennuie,
Si sombres sont mes nuits
Longues et infinis.

Je ne vois ni vent, ni flot blanc ni mer,
Ni le bleu de l’éther,
Tout mon être est amer.

Le merveilleux, les jours purs et radieux,
Sont partis insidieux,
Sans me dire un adieu.

La fin rôde, moche, sale et bruyante,
La chaise geint, branlante,
Mon âme est chancelante.
Mortefeuille

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Poème en Phonétique

sɔ̃bʁə ε la nɥi də səlɥi ki sɑ̃nɥi,
si sɔ̃bʁə- sɔ̃ mε nɥi
lɔ̃ɡz- e ɛ̃fini.

ʒə nə vwa ni vɑ̃, ni flo blɑ̃ ni mεʁ,
ni lə blø də letœʁ,
tu mɔ̃n- εtʁə εt- ame.

lə mεʁvεjø, lε ʒuʁ pyʁz- e ʁadjø,
sɔ̃ paʁtiz- ɛ̃sidjø,
sɑ̃ mə diʁə œ̃n- adjø.

la fɛ̃ ʁodə, moʃə, salə e bʁyiɑ̃tə,
la ʃεzə ʒɛ̃, bʁɑ̃lɑ̃tə,
mɔ̃n- amə ε ʃɑ̃səlɑ̃tə.