Poeme : Le Grand Retour

Le grand retour

La voilà qu’elle revient,
Cette amie désirée.
Elle n’était pas si bien,
Vivant à mes côtés.

Penchant vers la dérive,
À chercher son bonheur,
Pour ne point qu’elle chavire,
Pécha pour son honneur.

Étant rendue trop loin,
Sur des mers sans rivage,
Elle desserre ses poings,
Pour cacher son visage.

Ayant quittée le large,
Pour revenir sur terre,
Laissa tous ses bagages,
Au milieu du parterre.

N’en sois-tu pas heureuse,
Ma douce liberté,
Étant la plus chanceuse,
D’être encore invité ?

Orpailleur

lə ɡʁɑ̃ ʁətuʁ

la vwala kεllə ʁəvjɛ̃,
sεtə ami deziʁe.
εllə netε pa si bjɛ̃,
vivɑ̃ a mε kote.

pɑ̃ʃɑ̃ vεʁ la deʁivə,
a ʃεʁʃe sɔ̃ bɔnœʁ,
puʁ nə pwɛ̃ kεllə ʃaviʁə,
peʃa puʁ sɔ̃n- ɔnœʁ.

etɑ̃ ʁɑ̃dɥ tʁo lwɛ̃,
syʁ dε mεʁ sɑ̃ ʁivaʒə,
εllə deseʁə sε puiŋ,
puʁ kaʃe sɔ̃ vizaʒə.

εjɑ̃ kite lə laʁʒə,
puʁ ʁəvəniʁ syʁ teʁə,
lεsa tus sε baɡaʒə,
o miljø dy paʁteʁə.

nɑ̃ swa ty pa œʁøzə,
ma dusə libεʁte,
etɑ̃ la plys ʃɑ̃søzə,
dεtʁə ɑ̃kɔʁə ɛ̃vite ?

ɔʁpajœʁ