Poeme : Recueil De Poèmes « Fragments D’une Vie »
A Propos
J’ai réalisé mon premier recueil de poèmes (corrigé) , qui résume mon vécue, mes maux, mes peines, mon optimisme, bref, ma vie, de jeune adulte, jeune femme de 26 ans. J’en suis fière ! ! Même si me faire éditer, sera une étape difficile (sans doute) , je souhaitais vous le partager ici, avec 2 poèmes inédit (non publiée sur mon profil) . C’est un recueil, que je propose à 15€, à tous, aux amoureux (se) de la poésie, aux âmes sensibles, honnêtes, à des cœurs déchus par la vie… et à ceux/celles, qui aime les mots et qui en accorde de l’importance, comme moi.
Les pages de couvertures, ont été réalisée par mes soins. L’imprimerie qui m’a fait le recueil, en format A5, est : l’imprimerie LECHA, à Toulouse. Donc, s’il y a des âmes intéressé (es) , vous saurez quoi faire : ) Bonne lecture à vous : )
Recueil De Poèmes « Fragments D’une Vie »
Sortir des rêves
Il y a des jours où on ce lève,
Où l’on aimerait rester dans nos rêves,
Et puis soudain le réveil sonne,
Il y a des jours où l’on est plus personne.
Donc, on ferme les yeux un instant,
Puis tout redevient comme avant ;
Nous aimerions rêver sans arrêt,
Mais quand on ce lève, retour à la réalité.
Comme au beau milieu d’un désert,
On rembobine nos rêves et tout ce passe à l’envers,
On aimerais écrire de jolie vers sans cesse,
Mais la réalité nous rattrape et nous stresse.
Ouvrir son cœur aux gens qui passent,
Les chagrins présent s’effacent ;
Mais quand tout redevient comme avant,
Les peines refont surface au présent.
Chaque matins je me réveille,
J’aimerais continuer dans mes rêves,
Mais lorsque le réveil sonne je m’éveille,
Et quand j’ouvre les yeux et que je vois la couleur du ciel,
Mes rêves deviennent réels pour une journée aussi belle.
Il y a des jours où j’aimerais continuer à rêver,
Mais quand c’est l’heure de ce lever,
L’imaginaire ce termine…
Je retourne dans la réalité.
La réalité est un quotidien avec ces dangers,
Mais il suffit de profiter pour ce changer les idées,
Car la vie est un temps qui ne s’arrête jamais,
Il faut vivre, sans ce soucier du lendemain.
Chaque jours, je collectionne les sourires
Les gens remplissent mon cœur plein de vie,
C’est fou comme chaque secondes, l’écriture me rend ivre,
Je pourrais ne jamais m’arrêter d’écrire,
Je pourrais en mourir.
Renaissance
Si j’ai décidé d’écrire,
C’est pour décrire mon mal-être
Plus que des peines de cœur,
Encore plus que de la peur ;
Des maux profonds et honnêtes.
J’perds pieds à l’idée d’y penser,
Un passé douloureux,
Un deuil malheureux,
Une maladie complexe,
Un mal d’amour perplexe.
Un manque de r’connaissance,
Comme un fantôme sans traces ;
J’me fais violence,
Malgré ma conscience.
J’respire au présent,
Et survie en c’moment.
J’pense au futur,
En étant peu mature.
J’suis souvent solitaire,
J’aim’rais être sociable
Me faire confiance ;
Sans avoir peur d’être…
Cette différence,
Cette souffrance,
Qui me gagne…
J’fais d’mal à personne,
Sauf à moi-même,
Acte involontaire,
Qui m’prend la tête.
J’me pose des questions,
En implosion, j’expose
Ces propos, qui m’oppose
J’compte plus mes maux
Pour avoir des réponses ;
Parfois, j’pète les plombs
En osmose, j’implore
Qu’mes mots n’sonnent pas faux !
Des tas d’écrits,
À travers les âges
Résument c’que j’vis ;
Ces passages de rage
Que j’lâche sur ces pages,
Qui atténue le carnage…
Je suis cette personne,
Qui aime des choses ;
En manque d’affection,
En sur-tension ;
J’ai l’mal d’amour,
Depuis toujours…
Imparfaite au présent,
Je suis sagesse,
Douce comme des caresses ;
J’n’ai côtoyé que tristesse,
Qui accroît mes peines ;
Sans faire semblant,
J’cache juste mes sentiments,
Pour pas qu’on profite de moi !
Les mots sont ma force,
Éclats de mon âme,
Qui cherche sa femme ;
Ma plume, sans violence…
Recherche son étincelle,
Les ailes brûlées
Qui m’ont calcinées ;
Donnez-moi une chance,
D’briller comme une étoile
D’être une lueur d’espoir ;
Une femme, dont sa sincérité
N’a d’égal que le verbe Aimer
Qu’elle aim’rait tant donner,
Et recevoir une parole, un sourire
Pour à nouveau revivre.
Il y a des jours où on ce lève,
Où l’on aimerait rester dans nos rêves,
Et puis soudain le réveil sonne,
Il y a des jours où l’on est plus personne.
Donc, on ferme les yeux un instant,
Puis tout redevient comme avant ;
Nous aimerions rêver sans arrêt,
Mais quand on ce lève, retour à la réalité.
Comme au beau milieu d’un désert,
On rembobine nos rêves et tout ce passe à l’envers,
On aimerais écrire de jolie vers sans cesse,
Mais la réalité nous rattrape et nous stresse.
Ouvrir son cœur aux gens qui passent,
Les chagrins présent s’effacent ;
Mais quand tout redevient comme avant,
Les peines refont surface au présent.
Chaque matins je me réveille,
J’aimerais continuer dans mes rêves,
Mais lorsque le réveil sonne je m’éveille,
Et quand j’ouvre les yeux et que je vois la couleur du ciel,
Mes rêves deviennent réels pour une journée aussi belle.
Il y a des jours où j’aimerais continuer à rêver,
Mais quand c’est l’heure de ce lever,
L’imaginaire ce termine…
Je retourne dans la réalité.
La réalité est un quotidien avec ces dangers,
Mais il suffit de profiter pour ce changer les idées,
Car la vie est un temps qui ne s’arrête jamais,
Il faut vivre, sans ce soucier du lendemain.
Chaque jours, je collectionne les sourires
Les gens remplissent mon cœur plein de vie,
C’est fou comme chaque secondes, l’écriture me rend ivre,
Je pourrais ne jamais m’arrêter d’écrire,
Je pourrais en mourir.
Renaissance
Si j’ai décidé d’écrire,
C’est pour décrire mon mal-être
Plus que des peines de cœur,
Encore plus que de la peur ;
Des maux profonds et honnêtes.
J’perds pieds à l’idée d’y penser,
Un passé douloureux,
Un deuil malheureux,
Une maladie complexe,
Un mal d’amour perplexe.
Un manque de r’connaissance,
Comme un fantôme sans traces ;
J’me fais violence,
Malgré ma conscience.
J’respire au présent,
Et survie en c’moment.
J’pense au futur,
En étant peu mature.
J’suis souvent solitaire,
J’aim’rais être sociable
Me faire confiance ;
Sans avoir peur d’être…
Cette différence,
Cette souffrance,
Qui me gagne…
J’fais d’mal à personne,
Sauf à moi-même,
Acte involontaire,
Qui m’prend la tête.
J’me pose des questions,
En implosion, j’expose
Ces propos, qui m’oppose
J’compte plus mes maux
Pour avoir des réponses ;
Parfois, j’pète les plombs
En osmose, j’implore
Qu’mes mots n’sonnent pas faux !
Des tas d’écrits,
À travers les âges
Résument c’que j’vis ;
Ces passages de rage
Que j’lâche sur ces pages,
Qui atténue le carnage…
Je suis cette personne,
Qui aime des choses ;
En manque d’affection,
En sur-tension ;
J’ai l’mal d’amour,
Depuis toujours…
Imparfaite au présent,
Je suis sagesse,
Douce comme des caresses ;
J’n’ai côtoyé que tristesse,
Qui accroît mes peines ;
Sans faire semblant,
J’cache juste mes sentiments,
Pour pas qu’on profite de moi !
Les mots sont ma force,
Éclats de mon âme,
Qui cherche sa femme ;
Ma plume, sans violence…
Recherche son étincelle,
Les ailes brûlées
Qui m’ont calcinées ;
Donnez-moi une chance,
D’briller comme une étoile
D’être une lueur d’espoir ;
Une femme, dont sa sincérité
N’a d’égal que le verbe Aimer
Qu’elle aim’rait tant donner,
Et recevoir une parole, un sourire
Pour à nouveau revivre.
Une Âme D'artiste
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Poème en Phonétique
sɔʁtiʁ dε ʁεvə
il i a dε ʒuʁz- u ɔ̃ sə lεvə,
u lɔ̃n- εməʁε ʁεste dɑ̃ no ʁεvə,
e pɥi sudɛ̃ lə ʁevεj sɔnə,
il i a dε ʒuʁz- u lɔ̃n- ε plys pεʁsɔnə.
dɔ̃k, ɔ̃ fεʁmə lεz- iøz- œ̃n- ɛ̃stɑ̃,
pɥi tu ʁədəvjɛ̃ kɔmə avɑ̃,
nuz- εməʁjɔ̃ ʁεve sɑ̃z- aʁε,
mε kɑ̃t- ɔ̃ sə lεvə, ʁətuʁ a la ʁealite.
kɔmə o bo miljø dœ̃ dezεʁ,
ɔ̃ ʁɑ̃bɔbinə no ʁεvəz- e tu sə pasə a lɑ̃vεʁ,
ɔ̃n- εməʁεz- ekʁiʁə də ʒɔli vεʁ sɑ̃ sεsə,
mε la ʁealite nu ʁatʁapə e nu stʁεsə.
uvʁiʁ sɔ̃ kœʁ o ʒɑ̃ ki pase,
lε ʃaɡʁɛ̃ pʁezɑ̃ sefase,
mε kɑ̃ tu ʁədəvjɛ̃ kɔmə avɑ̃,
lε pεnə ʁəfɔ̃ syʁfasə o pʁezɑ̃.
ʃakə matɛ̃ ʒə mə ʁevεjə,
ʒεməʁε kɔ̃tinɥe dɑ̃ mε ʁεvə,
mε lɔʁskə lə ʁevεj sɔnə ʒə mevεjə,
e kɑ̃ ʒuvʁə lεz- iøz- e kə ʒə vwa la kulœʁ dy sjεl,
mε ʁεvə dəvjεne ʁeεl puʁ ynə ʒuʁne osi bεllə.
il i a dε ʒuʁz- u ʒεməʁε kɔ̃tinɥe a ʁεve,
mε kɑ̃ sε lœʁ də sə ləve,
limaʒinεʁə sə tεʁminə…
ʒə ʁətuʁnə dɑ̃ la ʁealite.
la ʁealite εt- œ̃ kɔtidjɛ̃ avεk sε dɑ̃ʒe,
mεz- il syfi də pʁɔfite puʁ sə ʃɑ̃ʒe lεz- ide,
kaʁ la vi εt- œ̃ tɑ̃ ki nə saʁεtə ʒamε,
il fo vivʁə, sɑ̃ sə susje dy lɑ̃dəmɛ̃.
ʃakə ʒuʁ, ʒə kɔlεksjɔnə lε suʁiʁə
lε ʒɑ̃ ʁɑ̃plise mɔ̃ kœʁ plɛ̃ də vi,
sε fu kɔmə ʃakə səɡɔ̃də, lekʁityʁə mə ʁɑ̃t- ivʁə,
ʒə puʁʁε nə ʒamε maʁεte dekʁiʁə,
ʒə puʁʁεz- ɑ̃ muʁiʁ.
ʁənεsɑ̃sə
si ʒε deside dekʁiʁə,
sε puʁ dekʁiʁə mɔ̃ mal εtʁə
plys kə dε pεnə də kœʁ,
ɑ̃kɔʁə plys kə də la pœʁ,
dε mo pʁɔfɔ̃z- e ɔnεtə.
ʒpεʁd pjez- a lide di pɑ̃se,
œ̃ pase duluʁø,
œ̃ dəj maləʁø,
ynə maladi kɔ̃plεksə,
œ̃ mal damuʁ pεʁplεksə.
œ̃ mɑ̃kə də ʁkɔnεsɑ̃sə,
kɔmə œ̃ fɑ̃tomə sɑ̃ tʁasə,
ʒmə fε vjɔlɑ̃sə,
malɡʁe ma kɔ̃sjɑ̃sə.
ʒʁεspiʁə o pʁezɑ̃,
e syʁvi ɑ̃ smɔmɑ̃.
ʒpɑ̃sə o fytyʁ,
ɑ̃n- etɑ̃ pø matyʁə.
ʒsɥi suvɑ̃ sɔlitεʁə,
ʒεmʁεz- εtʁə sɔsjablə
mə fεʁə kɔ̃fjɑ̃sə,
sɑ̃z- avwaʁ pœʁ dεtʁə…
sεtə difeʁɑ̃sə,
sεtə sufʁɑ̃sə,
ki mə ɡaɲə…
ʒfε dmal a pεʁsɔnə,
sof a mwa mεmə,
aktə ɛ̃vɔlɔ̃tεʁə,
ki mpʁɑ̃ la tεtə.
ʒmə pozə dε kεstjɔ̃,
ɑ̃n- ɛ̃plozjɔ̃, ʒεkspozə
sε pʁɔpo, ki mɔpozə
ʒkɔ̃tə plys mε mo
puʁ avwaʁ dε ʁepɔ̃sə,
paʁfwa, ʒpεtə lε plɔ̃b
ɑ̃n- ɔsmozə, ʒɛ̃plɔʁə
kmε mo nsɔne pa fo !
dε tas dekʁi,
a tʁavεʁ lεz- aʒə
ʁezyme skə ʒvis,
sε pasaʒə də ʁaʒə
kə ʒlaʃə syʁ sε paʒə,
ki atenɥ lə kaʁnaʒə…
ʒə sɥi sεtə pεʁsɔnə,
ki εmə dε ʃozə,
ɑ̃ mɑ̃kə dafεksjɔ̃,
ɑ̃ syʁ tɑ̃sjɔ̃,
ʒε lmal damuʁ,
dəpɥi tuʒuʁ…
ɛ̃paʁfεtə o pʁezɑ̃,
ʒə sɥi saʒεsə,
dusə kɔmə dε kaʁesə,
ʒnε kotwaje kə tʁistεsə,
ki akʁwa mε pεnə,
sɑ̃ fεʁə sɑ̃blɑ̃,
ʒkaʃə ʒystə mε sɑ̃timɑ̃,
puʁ pa kɔ̃ pʁɔfitə də mwa !
lε mo sɔ̃ ma fɔʁsə,
ekla də mɔ̃n- amə,
ki ʃεʁʃə sa famə,
ma plymə, sɑ̃ vjɔlɑ̃sə…
ʁəʃεʁʃə sɔ̃n- etɛ̃sεllə,
lεz- εlə bʁyle
ki mɔ̃ kalsine,
dɔne mwa ynə ʃɑ̃sə,
dbʁije kɔmə ynə etwalə
dεtʁə ynə lɥœʁ dεspwaʁ,
ynə famə, dɔ̃ sa sɛ̃seʁite
na deɡal kə lə vεʁbə εme
kεllə εmʁε tɑ̃ dɔne,
e ʁəsəvwaʁ ynə paʁɔlə, œ̃ suʁiʁə
puʁ a nuvo ʁəvivʁə.
il i a dε ʒuʁz- u ɔ̃ sə lεvə,
u lɔ̃n- εməʁε ʁεste dɑ̃ no ʁεvə,
e pɥi sudɛ̃ lə ʁevεj sɔnə,
il i a dε ʒuʁz- u lɔ̃n- ε plys pεʁsɔnə.
dɔ̃k, ɔ̃ fεʁmə lεz- iøz- œ̃n- ɛ̃stɑ̃,
pɥi tu ʁədəvjɛ̃ kɔmə avɑ̃,
nuz- εməʁjɔ̃ ʁεve sɑ̃z- aʁε,
mε kɑ̃t- ɔ̃ sə lεvə, ʁətuʁ a la ʁealite.
kɔmə o bo miljø dœ̃ dezεʁ,
ɔ̃ ʁɑ̃bɔbinə no ʁεvəz- e tu sə pasə a lɑ̃vεʁ,
ɔ̃n- εməʁεz- ekʁiʁə də ʒɔli vεʁ sɑ̃ sεsə,
mε la ʁealite nu ʁatʁapə e nu stʁεsə.
uvʁiʁ sɔ̃ kœʁ o ʒɑ̃ ki pase,
lε ʃaɡʁɛ̃ pʁezɑ̃ sefase,
mε kɑ̃ tu ʁədəvjɛ̃ kɔmə avɑ̃,
lε pεnə ʁəfɔ̃ syʁfasə o pʁezɑ̃.
ʃakə matɛ̃ ʒə mə ʁevεjə,
ʒεməʁε kɔ̃tinɥe dɑ̃ mε ʁεvə,
mε lɔʁskə lə ʁevεj sɔnə ʒə mevεjə,
e kɑ̃ ʒuvʁə lεz- iøz- e kə ʒə vwa la kulœʁ dy sjεl,
mε ʁεvə dəvjεne ʁeεl puʁ ynə ʒuʁne osi bεllə.
il i a dε ʒuʁz- u ʒεməʁε kɔ̃tinɥe a ʁεve,
mε kɑ̃ sε lœʁ də sə ləve,
limaʒinεʁə sə tεʁminə…
ʒə ʁətuʁnə dɑ̃ la ʁealite.
la ʁealite εt- œ̃ kɔtidjɛ̃ avεk sε dɑ̃ʒe,
mεz- il syfi də pʁɔfite puʁ sə ʃɑ̃ʒe lεz- ide,
kaʁ la vi εt- œ̃ tɑ̃ ki nə saʁεtə ʒamε,
il fo vivʁə, sɑ̃ sə susje dy lɑ̃dəmɛ̃.
ʃakə ʒuʁ, ʒə kɔlεksjɔnə lε suʁiʁə
lε ʒɑ̃ ʁɑ̃plise mɔ̃ kœʁ plɛ̃ də vi,
sε fu kɔmə ʃakə səɡɔ̃də, lekʁityʁə mə ʁɑ̃t- ivʁə,
ʒə puʁʁε nə ʒamε maʁεte dekʁiʁə,
ʒə puʁʁεz- ɑ̃ muʁiʁ.
ʁənεsɑ̃sə
si ʒε deside dekʁiʁə,
sε puʁ dekʁiʁə mɔ̃ mal εtʁə
plys kə dε pεnə də kœʁ,
ɑ̃kɔʁə plys kə də la pœʁ,
dε mo pʁɔfɔ̃z- e ɔnεtə.
ʒpεʁd pjez- a lide di pɑ̃se,
œ̃ pase duluʁø,
œ̃ dəj maləʁø,
ynə maladi kɔ̃plεksə,
œ̃ mal damuʁ pεʁplεksə.
œ̃ mɑ̃kə də ʁkɔnεsɑ̃sə,
kɔmə œ̃ fɑ̃tomə sɑ̃ tʁasə,
ʒmə fε vjɔlɑ̃sə,
malɡʁe ma kɔ̃sjɑ̃sə.
ʒʁεspiʁə o pʁezɑ̃,
e syʁvi ɑ̃ smɔmɑ̃.
ʒpɑ̃sə o fytyʁ,
ɑ̃n- etɑ̃ pø matyʁə.
ʒsɥi suvɑ̃ sɔlitεʁə,
ʒεmʁεz- εtʁə sɔsjablə
mə fεʁə kɔ̃fjɑ̃sə,
sɑ̃z- avwaʁ pœʁ dεtʁə…
sεtə difeʁɑ̃sə,
sεtə sufʁɑ̃sə,
ki mə ɡaɲə…
ʒfε dmal a pεʁsɔnə,
sof a mwa mεmə,
aktə ɛ̃vɔlɔ̃tεʁə,
ki mpʁɑ̃ la tεtə.
ʒmə pozə dε kεstjɔ̃,
ɑ̃n- ɛ̃plozjɔ̃, ʒεkspozə
sε pʁɔpo, ki mɔpozə
ʒkɔ̃tə plys mε mo
puʁ avwaʁ dε ʁepɔ̃sə,
paʁfwa, ʒpεtə lε plɔ̃b
ɑ̃n- ɔsmozə, ʒɛ̃plɔʁə
kmε mo nsɔne pa fo !
dε tas dekʁi,
a tʁavεʁ lεz- aʒə
ʁezyme skə ʒvis,
sε pasaʒə də ʁaʒə
kə ʒlaʃə syʁ sε paʒə,
ki atenɥ lə kaʁnaʒə…
ʒə sɥi sεtə pεʁsɔnə,
ki εmə dε ʃozə,
ɑ̃ mɑ̃kə dafεksjɔ̃,
ɑ̃ syʁ tɑ̃sjɔ̃,
ʒε lmal damuʁ,
dəpɥi tuʒuʁ…
ɛ̃paʁfεtə o pʁezɑ̃,
ʒə sɥi saʒεsə,
dusə kɔmə dε kaʁesə,
ʒnε kotwaje kə tʁistεsə,
ki akʁwa mε pεnə,
sɑ̃ fεʁə sɑ̃blɑ̃,
ʒkaʃə ʒystə mε sɑ̃timɑ̃,
puʁ pa kɔ̃ pʁɔfitə də mwa !
lε mo sɔ̃ ma fɔʁsə,
ekla də mɔ̃n- amə,
ki ʃεʁʃə sa famə,
ma plymə, sɑ̃ vjɔlɑ̃sə…
ʁəʃεʁʃə sɔ̃n- etɛ̃sεllə,
lεz- εlə bʁyle
ki mɔ̃ kalsine,
dɔne mwa ynə ʃɑ̃sə,
dbʁije kɔmə ynə etwalə
dεtʁə ynə lɥœʁ dεspwaʁ,
ynə famə, dɔ̃ sa sɛ̃seʁite
na deɡal kə lə vεʁbə εme
kεllə εmʁε tɑ̃ dɔne,
e ʁəsəvwaʁ ynə paʁɔlə, œ̃ suʁiʁə
puʁ a nuvo ʁəvivʁə.