Poème:Recueil De Poèmes « Fragments D’une Vie »

Sortir des rêves
Il y a des jours où on ce lève,
Où l’on aimerait rester dans nos rêves,
Et puis soudain le réveil sonne,
Il y a des jours où l’on est plus personne.
Donc, on ferme les yeux un instant,
Puis tout redevient comme avant ;
Nous aimerions rêver sans arrêt,
Mais quand on ce lève, retour à la réalité.
Comme au beau milieu d’un désert,
On rembobine nos rêves et tout ce passe à l’envers,
On aimerais écrire de jolie vers sans cesse,
Mais la réalité nous rattrape et nous stresse.
Ouvrir son cœur aux gens qui passent,
Les chagrins présent s’effacent ;
Mais quand tout redevient comme avant,
Les peines refont surface au présent.
Chaque matins je me réveille,
J’aimerais continuer dans mes rêves,
Mais lorsque le réveil sonne je m’éveille,
Et quand j’ouvre les yeux et que je vois la couleur du ciel,
Mes rêves deviennent réels pour une journée aussi belle.
Il y a des jours où j’aimerais continuer à rêver,
Mais quand c’est l’heure de ce lever,
L’imaginaire ce termine…
Je retourne dans la réalité.
La réalité est un quotidien avec ces dangers,
Mais il suffit de profiter pour ce changer les idées,
Car la vie est un temps qui ne s’arrête jamais,
Il faut vivre, sans ce soucier du lendemain.
Chaque jours, je collectionne les sourires
Les gens remplissent mon cœur plein de vie,
C’est fou comme chaque secondes, l’écriture me rend ivre,
Je pourrais ne jamais m’arrêter d’écrire,
Je pourrais en mourir.

Renaissance
Si j’ai décidé d’écrire,
C’est pour décrire mon mal-être
Plus que des peines de cœur,
Encore plus que de la peur ;
Des maux profonds et honnêtes.
J’perds pieds à l’idée d’y penser,
Un passé douloureux,
Un deuil malheureux,
Une maladie complexe,
Un mal d’amour perplexe.
Un manque de r’connaissance,
Comme un fantôme sans traces ;
J’me fais violence,
Malgré ma conscience.
J’respire au présent,
Et survie en c’moment.
J’pense au futur,
En étant peu mature.
J’suis souvent solitaire,
J’aim’rais être sociable
Me faire confiance ;
Sans avoir peur d’être…
Cette différence,
Cette souffrance,
Qui me gagne…
J’fais d’mal à personne,
Sauf à moi-même,
Acte involontaire,
Qui m’prend la tête.
J’me pose des questions,
En implosion, j’expose
Ces propos, qui m’oppose
J’compte plus mes maux
Pour avoir des réponses ;
Parfois, j’pète les plombs
En osmose, j’implore
Qu’mes mots n’sonnent pas faux !
Des tas d’écrits,
À travers les âges
Résument c’que j’vis ;
Ces passages de rage
Que j’lâche sur ces pages,
Qui atténue le carnage…
Je suis cette personne,
Qui aime des choses ;
En manque d’affection,
En sur-tension ;
J’ai l’mal d’amour,
Depuis toujours…
Imparfaite au présent,
Je suis sagesse,
Douce comme des caresses ;
J’n’ai côtoyé que tristesse,
Qui accroît mes peines ;
Sans faire semblant,
J’cache juste mes sentiments,
Pour pas qu’on profite de moi !
Les mots sont ma force,
Éclats de mon âme,
Qui cherche sa femme ;
Ma plume, sans violence…
Recherche son étincelle,
Les ailes brûlées
Qui m’ont calcinées ;
Donnez-moi une chance,
D’briller comme une étoile
D’être une lueur d’espoir ;
Une femme, dont sa sincérité
N’a d’égal que le verbe Aimer
Qu’elle aim’rait tant donner,
Et recevoir une parole, un sourire
Pour à nouveau revivre.