Texte : Fleur Fanée.
A Propos
À peine j’allume ma tablette ce matin, que je vois dans les infos une grande tente blanche, posée sur le quai bordant le fleuve (la Meuse) , entourée de policiers.
À l’intérieur est un cadavre, qui vient d’être retiré de l’eau.
Ce petit texte est une furtive réflexion sur notre existence.
Fleur Fanée.
Notre vie tient à peu de choses.
À peine éclose,
la fleur s’épanouit,
et finalement se flétrit.
Sur ce beau visage poupin,
déjà apparaissent des rides.
On se lève un matin,
voilà déjà la nuit.
Les amours frivoles,
trop vite s’envolent.
La beauté d’un jour,
ne dure pas toujours.
Je regarde cette tente,
le long du fleuve attenante.
À l’intérieur est un pauvre macchabée,
que les gendarmes de l’eau viennent de retirer.
À peine éclose,
la fleur s’épanouit,
et finalement se flétrit.
Sur ce beau visage poupin,
déjà apparaissent des rides.
On se lève un matin,
voilà déjà la nuit.
Les amours frivoles,
trop vite s’envolent.
La beauté d’un jour,
ne dure pas toujours.
Je regarde cette tente,
le long du fleuve attenante.
À l’intérieur est un pauvre macchabée,
que les gendarmes de l’eau viennent de retirer.
Poldereaux
PostScriptum
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Poème en Phonétique
nɔtʁə vi tjɛ̃ a pø də ʃozə.
a pεnə eklozə,
la flœʁ sepanui,
e finaləmɑ̃ sə fletʁi.
syʁ sə bo vizaʒə pupɛ̃,
deʒa apaʁεse dε ʁidə.
ɔ̃ sə lεvə œ̃ matɛ̃,
vwala deʒa la nɥi.
lεz- amuʁ fʁivɔlə,
tʁo vitə sɑ̃vɔle.
la bote dœ̃ ʒuʁ,
nə dyʁə pa tuʒuʁ.
ʒə ʁəɡaʁdə sεtə tɑ̃tə,
lə lɔ̃ dy fləvə atənɑ̃tə.
a lɛ̃teʁjœʁ εt- œ̃ povʁə makabe,
kə lε ʒɑ̃daʁmə- də lo vjεne də ʁətiʁe.
a pεnə eklozə,
la flœʁ sepanui,
e finaləmɑ̃ sə fletʁi.
syʁ sə bo vizaʒə pupɛ̃,
deʒa apaʁεse dε ʁidə.
ɔ̃ sə lεvə œ̃ matɛ̃,
vwala deʒa la nɥi.
lεz- amuʁ fʁivɔlə,
tʁo vitə sɑ̃vɔle.
la bote dœ̃ ʒuʁ,
nə dyʁə pa tuʒuʁ.
ʒə ʁəɡaʁdə sεtə tɑ̃tə,
lə lɔ̃ dy fləvə atənɑ̃tə.
a lɛ̃teʁjœʁ εt- œ̃ povʁə makabe,
kə lε ʒɑ̃daʁmə- də lo vjεne də ʁətiʁe.