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Texte : Maman.



A Propos

Un poème.

Maman.

C’est comme pour la perspective d’une étoile,
celle qui, comme toi maman, brille si fort dans les Cieux,
toi qui y es, auprès de Dieu.
Car tu as vaincu l’épreuve du Mal.

Tu es au Paradis des Anges et des Archanges,
bien loin de l’enfer des méchants.
Il faudra plus d’un million d’années
pour parvenir à rattraper

tout cet immense amour qui fut en toi.
Tu eus autant d’égard pour le gueux que pour le Roi.
Tu fis le don de toi pour les autres.
Tu fus une femme dévote.

Je pourrai tout oublier maman, les hivers comme les étés,
le parfum des roses, les nuits, les jours d’allégresse.
Mais, même dans un million d’années,
jamais je ne pourrais oublier ta gentillesse.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

sε kɔmə puʁ la pεʁspεktivə dynə etwalə,
sεllə ki, kɔmə twa mamɑ̃, bʁijə si fɔʁ dɑ̃ lε sjø,
twa ki i ε, opʁε də djø.
kaʁ ty a vɛ̃ky lepʁəvə dy mal.

ty ε o paʁadi dεz- ɑ̃ʒəz- e dεz- aʁʃɑ̃ʒə,
bjɛ̃ lwɛ̃ də lɑ̃fe dε meʃɑ̃.
il fodʁa plys dœ̃ miljɔ̃ dane
puʁ paʁvəniʁ a ʁatʁape

tu sεt imɑ̃sə amuʁ ki fy ɑ̃ twa.
ty y otɑ̃ deɡaʁ puʁ lə ɡø kə puʁ lə ʁwa.
ty fi lə dɔ̃ də twa puʁ lεz- otʁə.
ty fy ynə famə devɔtə.

ʒə puʁʁε tut- ublje mamɑ̃, lεz- ivεʁ kɔmə lεz- ete,
lə paʁfœ̃ dε ʁozə, lε nɥi, lε ʒuʁ daleɡʁεsə.
mε, mεmə dɑ̃z- œ̃ miljɔ̃ dane,
ʒamε ʒə nə puʁʁεz- ublje ta ʒɑ̃tijεsə.