Poeme : L’histoire De L’homme Qui N’existait Pas.
A Propos
Poème suréaliste
L’histoire De L’homme Qui N’existait Pas.
C’est une histoire étrange, mais une histoire toute simple, toute ordinaire,
L’histoire de « l’homme – qui - n’existait - pas » :
Oui, car vois-tu, il existe parfois des « hommes – qui - n’existent – pas » !
Oh ! Ne crois pas que cet homme n’existe pas uniquement par sa faute,
Non, tout simplement, il n’existe pas car les autres hommes ne l’ont jamais reconnu,
Et, bien sûr, lorsque personne ne vous reconnaît, nous n’existons pas.
Tu sais, il ne paraît pourtant pas si différent de nous,
Il me ressemble, il te ressemble, il nous ressemble, il ressemble aussi aux autres,
Car lui, comme tous les « hommes – qui - n’existent – pas », ressemble étonnamment à ceux qui existent,
Seulement, en manque de roman familial, ces hommes-là ne possèdent ni nom, ni prénom,
Et faute de nom, et faute de prénom, personne ne les appelle.
Voilà pourquoi cet homme insolite s’appelle « l’homme – qui - n’existe -pas »,
Et, voilà aussi pourquoi il paraît parfois si profondément absent, si profondément triste, si définitivement accablé,
Si nous l’observons, en diagonale, il semble souvent dormir, ou bien rêver peut-être,
Ou attendre qu’enfin, une fois, nous lui permettions d’exister.
Il voudrait sûrement savoir si, il peut ouvrir la bouche,
Et parler, et aussi être écouté, et même aussi être entendu…
Savoir si, il peut se lever, marcher, bouger, travailler, se résigner, espérer…
Comme un homme ordinaire, comme un « homme - qui - existe », quoi !
Il voudrait. . . Il voudrait rire, chanter, s’entendre rire, s’entendre chanter,
Il voudrait, parfois, se sentir bien, mais aussi avoir peur,
Peur de mourir, peur de mourir un matin à l’aube naissante,
Peur, aussi, d’aimer dans un amour démesuré, disproportionné, comme trop grand pour lui,
Il voudrait faire des bébés, des bébés « d’hommes – qui - existent », très rose, très bruyants, très vivants,
Il voudrait, que ne sais-je encore. . . . Il voudrait ardemment, intensément, être un homme, mais un « homme – qui - existe ».
Mais voilà, bien sûr, il n’est qu’un rêve, un simple rêve, une chimère, une illusion, une image holographique,
Un peu comme une image spéculaire, imprécise, en trompe l’œil.
Un peu comme un point, perdu dans une phrase trop longue, qui cherche désespérément son « i ».
Oh ! Je t’entends déjà me dire, étonnée, que les rêves, souvent, anticipent la réalité dont ils ne demeurent ensuite que le passé !
Mais, vois-tu, le rêve le plus fou de « l’homme – qui - n’existe - pas », demeure précisément de sortir, à tout prix, de l’étrange espace clos dont il semble l’éternel prisonnier,
De ne plus être un rêve pour enfin aimer, pour enfin souffrir, pour enfin souffrir d’aimer,
Pour pouvoir marcher tendrement au creux des nuits multicolores d’une « femme – qui - existe »,
Pour habiter une relation amoureuse qui lui donnerait comme une logique, comme un sens,
Pour être, en fait, un homme comme les autres, banal, insignifiant, anonyme, mais un « homme - qui - existe ».
Tu vois bien, personne n’est jamais totalement content ! Cela semble curieux, n’est-ce pas ?
Peut-être, reste-t-il, tout simplement, prisonnier, d’un sortilège étrange qu’il s’est imprudemment jeté ?
Peut-être, une femme peut-elle encore le libérer ? Le délivrer ? Lui permettre d’exister ? De s’oublier ? Qui sait ?
Mais alors, cela ne serait plus qu’un mauvais rêve ?
Cela deviendrait peut-être un autre rêve, une saga incompréhensible, un roman différent, une autre histoire chimérique,
« L’histoire inconcevable de » l’homme – qui - n’existait - pas ! «.
Oui, car vois-tu, il existe des » hommes – qui - n’existent – pas " !
Oh ! Ne crois pas qu’ils n’existent pas uniquement par leur faute,
Non, tout simplement, les autres hommes ne les ont jamais reconnus… … … … .
L’histoire de « l’homme – qui - n’existait - pas » :
Oui, car vois-tu, il existe parfois des « hommes – qui - n’existent – pas » !
Oh ! Ne crois pas que cet homme n’existe pas uniquement par sa faute,
Non, tout simplement, il n’existe pas car les autres hommes ne l’ont jamais reconnu,
Et, bien sûr, lorsque personne ne vous reconnaît, nous n’existons pas.
Tu sais, il ne paraît pourtant pas si différent de nous,
Il me ressemble, il te ressemble, il nous ressemble, il ressemble aussi aux autres,
Car lui, comme tous les « hommes – qui - n’existent – pas », ressemble étonnamment à ceux qui existent,
Seulement, en manque de roman familial, ces hommes-là ne possèdent ni nom, ni prénom,
Et faute de nom, et faute de prénom, personne ne les appelle.
Voilà pourquoi cet homme insolite s’appelle « l’homme – qui - n’existe -pas »,
Et, voilà aussi pourquoi il paraît parfois si profondément absent, si profondément triste, si définitivement accablé,
Si nous l’observons, en diagonale, il semble souvent dormir, ou bien rêver peut-être,
Ou attendre qu’enfin, une fois, nous lui permettions d’exister.
Il voudrait sûrement savoir si, il peut ouvrir la bouche,
Et parler, et aussi être écouté, et même aussi être entendu…
Savoir si, il peut se lever, marcher, bouger, travailler, se résigner, espérer…
Comme un homme ordinaire, comme un « homme - qui - existe », quoi !
Il voudrait. . . Il voudrait rire, chanter, s’entendre rire, s’entendre chanter,
Il voudrait, parfois, se sentir bien, mais aussi avoir peur,
Peur de mourir, peur de mourir un matin à l’aube naissante,
Peur, aussi, d’aimer dans un amour démesuré, disproportionné, comme trop grand pour lui,
Il voudrait faire des bébés, des bébés « d’hommes – qui - existent », très rose, très bruyants, très vivants,
Il voudrait, que ne sais-je encore. . . . Il voudrait ardemment, intensément, être un homme, mais un « homme – qui - existe ».
Mais voilà, bien sûr, il n’est qu’un rêve, un simple rêve, une chimère, une illusion, une image holographique,
Un peu comme une image spéculaire, imprécise, en trompe l’œil.
Un peu comme un point, perdu dans une phrase trop longue, qui cherche désespérément son « i ».
Oh ! Je t’entends déjà me dire, étonnée, que les rêves, souvent, anticipent la réalité dont ils ne demeurent ensuite que le passé !
Mais, vois-tu, le rêve le plus fou de « l’homme – qui - n’existe - pas », demeure précisément de sortir, à tout prix, de l’étrange espace clos dont il semble l’éternel prisonnier,
De ne plus être un rêve pour enfin aimer, pour enfin souffrir, pour enfin souffrir d’aimer,
Pour pouvoir marcher tendrement au creux des nuits multicolores d’une « femme – qui - existe »,
Pour habiter une relation amoureuse qui lui donnerait comme une logique, comme un sens,
Pour être, en fait, un homme comme les autres, banal, insignifiant, anonyme, mais un « homme - qui - existe ».
Tu vois bien, personne n’est jamais totalement content ! Cela semble curieux, n’est-ce pas ?
Peut-être, reste-t-il, tout simplement, prisonnier, d’un sortilège étrange qu’il s’est imprudemment jeté ?
Peut-être, une femme peut-elle encore le libérer ? Le délivrer ? Lui permettre d’exister ? De s’oublier ? Qui sait ?
Mais alors, cela ne serait plus qu’un mauvais rêve ?
Cela deviendrait peut-être un autre rêve, une saga incompréhensible, un roman différent, une autre histoire chimérique,
« L’histoire inconcevable de » l’homme – qui - n’existait - pas ! «.
Oui, car vois-tu, il existe des » hommes – qui - n’existent – pas " !
Oh ! Ne crois pas qu’ils n’existent pas uniquement par leur faute,
Non, tout simplement, les autres hommes ne les ont jamais reconnus… … … … .
Psy6021
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Poème en Phonétique
sεt- ynə istwaʁə etʁɑ̃ʒə, mεz- ynə istwaʁə tutə sɛ̃plə, tutə ɔʁdinεʁə,
listwaʁə də « lɔmə ki nεɡzistε pas » :
ui, kaʁ vwa ty, il εɡzistə paʁfwa dəs « ɔmə ki nεɡziste pas » !
ɔ ! nə kʁwa pa kə sεt ɔmə nεɡzistə pa ynikəmɑ̃ paʁ sa fotə,
nɔ̃, tu sɛ̃pləmɑ̃, il nεɡzistə pa kaʁ lεz- otʁə- ɔmə nə lɔ̃ ʒamε ʁəkɔny,
e, bjɛ̃ syʁ, lɔʁskə pεʁsɔnə nə vu ʁəkɔnε, nu nεɡzistɔ̃ pa.
ty sε, il nə paʁε puʁtɑ̃ pa si difeʁɑ̃ də nu,
il mə ʁəsɑ̃blə, il tə ʁəsɑ̃blə, il nu ʁəsɑ̃blə, il ʁəsɑ̃blə osi oz- otʁə,
kaʁ lɥi, kɔmə tus ləs « ɔmə ki nεɡziste pas », ʁəsɑ̃blə etɔnamɑ̃ a sø ki εɡziste,
sələmɑ̃, ɑ̃ mɑ̃kə də ʁɔmɑ̃ familjal, sεz- ɔmə la nə pɔsεde ni nɔ̃, ni pʁenɔ̃,
e fotə də nɔ̃, e fotə də pʁenɔ̃, pεʁsɔnə nə lεz- apεllə.
vwala puʁkwa sεt ɔmə ɛ̃sɔlitə sapεllə « lɔmə ki nεɡzistə pas »,
e, vwala osi puʁkwa il paʁε paʁfwa si pʁɔfɔ̃demɑ̃ absɑ̃, si pʁɔfɔ̃demɑ̃ tʁistə, si definitivəmɑ̃ akable,
si nu lɔpsεʁvɔ̃, ɑ̃ djaɡɔnalə, il sɑ̃blə suvɑ̃ dɔʁmiʁ, u bjɛ̃ ʁεve pø tεtʁə,
u atɑ̃dʁə kɑ̃fɛ̃, ynə fwa, nu lɥi pεʁmεtjɔ̃ dεɡziste.
il vudʁε syʁəmɑ̃ savwaʁ si, il pø uvʁiʁ la buʃə,
e paʁle, e osi εtʁə ekute, e mεmə osi εtʁə ɑ̃tɑ̃dy…
savwaʁ si, il pø sə ləve, maʁʃe, buʒe, tʁavaje, sə ʁeziɲe, εspeʁe…
kɔmə œ̃n- ɔmə ɔʁdinεʁə, kɔmə yn « ɔmə ki εɡzistə », kwa !
il vudʁε… il vudʁε ʁiʁə, ʃɑ̃te, sɑ̃tɑ̃dʁə ʁiʁə, sɑ̃tɑ̃dʁə ʃɑ̃te,
il vudʁε, paʁfwa, sə sɑ̃tiʁ bjɛ̃, mεz- osi avwaʁ pœʁ,
pœʁ də muʁiʁ, pœʁ də muʁiʁ œ̃ matɛ̃ a lobə nεsɑ̃tə,
pœʁ, osi, dεme dɑ̃z- œ̃n- amuʁ deməzyʁe, dispʁɔpɔʁsjɔne, kɔmə tʁo ɡʁɑ̃ puʁ lɥi,
il vudʁε fεʁə dε bebe, dε bebes « dɔmə ki εɡzistεnt », tʁε ʁozə, tʁε bʁyiɑ̃, tʁε vivɑ̃,
il vudʁε, kə nə sε ʒə ɑ̃kɔʁə… il vudʁε aʁdamɑ̃, ɛ̃tɑ̃semɑ̃, εtʁə œ̃n- ɔmə, mεz- yn « ɔmə ki εɡzistə ».
mε vwala, bjɛ̃ syʁ, il nε kœ̃ ʁεvə, œ̃ sɛ̃plə ʁεvə, ynə ʃimεʁə, ynə ilyzjɔ̃, ynə imaʒə ɔlɔɡʁafikə,
œ̃ pø kɔmə ynə imaʒə spekylεʁə, ɛ̃pʁesizə, ɑ̃ tʁɔ̃pə lœj.
œ̃ pø kɔmə œ̃ pwɛ̃, pεʁdy dɑ̃z- ynə fʁazə tʁo lɔ̃ɡ, ki ʃεʁʃə dezεspeʁemɑ̃ sɔn « i ».
ɔ ! ʒə tɑ̃tɑ̃ deʒa mə diʁə, etɔne, kə lε ʁεvə, suvɑ̃, ɑ̃tisipe la ʁealite dɔ̃ il nə dəməʁe ɑ̃sɥitə kə lə pase !
mε, vwa ty, lə ʁεvə lə plys fu də « lɔmə ki nεɡzistə pas », dəməʁə pʁesizemɑ̃ də sɔʁtiʁ, a tu pʁi, də letʁɑ̃ʒə εspasə klo dɔ̃ il sɑ̃blə letεʁnεl pʁizɔnje,
də nə plysz- εtʁə œ̃ ʁεvə puʁ ɑ̃fɛ̃ εme, puʁ ɑ̃fɛ̃ sufʁiʁ, puʁ ɑ̃fɛ̃ sufʁiʁ dεme,
puʁ puvwaʁ maʁʃe tɑ̃dʁəmɑ̃ o kʁø dε nɥi myltikɔlɔʁə dynə « famə ki εɡzistə »,
puʁ-abite ynə ʁəlasjɔ̃ amuʁøzə ki lɥi dɔnəʁε kɔmə ynə lɔʒikə, kɔmə œ̃ sɑ̃s,
puʁ εtʁə, ɑ̃ fε, œ̃n- ɔmə kɔmə lεz- otʁə, banal, ɛ̃siɲifjɑ̃, anɔnimə, mεz- yn « ɔmə ki εɡzistə ».
ty vwa bjɛ̃, pεʁsɔnə nε ʒamε tɔtaləmɑ̃ kɔ̃tɑ̃ ! səla sɑ̃blə kyʁjø, nε sə pa ?
pø tεtʁə, ʁεstə til, tu sɛ̃pləmɑ̃, pʁizɔnje, dœ̃ sɔʁtilεʒə etʁɑ̃ʒə kil sεt- ɛ̃pʁydamɑ̃ ʒəte ?
pø tεtʁə, ynə famə pø tεllə ɑ̃kɔʁə lə libeʁe ? lə delivʁe ? lɥi pεʁmεtʁə dεɡziste ? də sublje ? ki sε ?
mεz- alɔʁ, səla nə səʁε plys kœ̃ movε ʁεvə ?
səla dəvjɛ̃dʁε pø tεtʁə œ̃n- otʁə ʁεvə, ynə saɡa ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃siblə, œ̃ ʁɔmɑ̃ difeʁɑ̃, ynə otʁə istwaʁə ʃimeʁikə,
« listwaʁə ɛ̃kɔ̃səvablə də » lɔmə ki nεɡzistε pa ! «.
ui, kaʁ vwa ty, il εɡzistə dəs » ɔmə ki nεɡziste pas" !
ɔ ! nə kʁwa pa kil nεɡziste pa ynikəmɑ̃ paʁ lœʁ fotə,
nɔ̃, tu sɛ̃pləmɑ̃, lεz- otʁə- ɔmə nə lεz- ɔ̃ ʒamε ʁəkɔnys…
listwaʁə də « lɔmə ki nεɡzistε pas » :
ui, kaʁ vwa ty, il εɡzistə paʁfwa dəs « ɔmə ki nεɡziste pas » !
ɔ ! nə kʁwa pa kə sεt ɔmə nεɡzistə pa ynikəmɑ̃ paʁ sa fotə,
nɔ̃, tu sɛ̃pləmɑ̃, il nεɡzistə pa kaʁ lεz- otʁə- ɔmə nə lɔ̃ ʒamε ʁəkɔny,
e, bjɛ̃ syʁ, lɔʁskə pεʁsɔnə nə vu ʁəkɔnε, nu nεɡzistɔ̃ pa.
ty sε, il nə paʁε puʁtɑ̃ pa si difeʁɑ̃ də nu,
il mə ʁəsɑ̃blə, il tə ʁəsɑ̃blə, il nu ʁəsɑ̃blə, il ʁəsɑ̃blə osi oz- otʁə,
kaʁ lɥi, kɔmə tus ləs « ɔmə ki nεɡziste pas », ʁəsɑ̃blə etɔnamɑ̃ a sø ki εɡziste,
sələmɑ̃, ɑ̃ mɑ̃kə də ʁɔmɑ̃ familjal, sεz- ɔmə la nə pɔsεde ni nɔ̃, ni pʁenɔ̃,
e fotə də nɔ̃, e fotə də pʁenɔ̃, pεʁsɔnə nə lεz- apεllə.
vwala puʁkwa sεt ɔmə ɛ̃sɔlitə sapεllə « lɔmə ki nεɡzistə pas »,
e, vwala osi puʁkwa il paʁε paʁfwa si pʁɔfɔ̃demɑ̃ absɑ̃, si pʁɔfɔ̃demɑ̃ tʁistə, si definitivəmɑ̃ akable,
si nu lɔpsεʁvɔ̃, ɑ̃ djaɡɔnalə, il sɑ̃blə suvɑ̃ dɔʁmiʁ, u bjɛ̃ ʁεve pø tεtʁə,
u atɑ̃dʁə kɑ̃fɛ̃, ynə fwa, nu lɥi pεʁmεtjɔ̃ dεɡziste.
il vudʁε syʁəmɑ̃ savwaʁ si, il pø uvʁiʁ la buʃə,
e paʁle, e osi εtʁə ekute, e mεmə osi εtʁə ɑ̃tɑ̃dy…
savwaʁ si, il pø sə ləve, maʁʃe, buʒe, tʁavaje, sə ʁeziɲe, εspeʁe…
kɔmə œ̃n- ɔmə ɔʁdinεʁə, kɔmə yn « ɔmə ki εɡzistə », kwa !
il vudʁε… il vudʁε ʁiʁə, ʃɑ̃te, sɑ̃tɑ̃dʁə ʁiʁə, sɑ̃tɑ̃dʁə ʃɑ̃te,
il vudʁε, paʁfwa, sə sɑ̃tiʁ bjɛ̃, mεz- osi avwaʁ pœʁ,
pœʁ də muʁiʁ, pœʁ də muʁiʁ œ̃ matɛ̃ a lobə nεsɑ̃tə,
pœʁ, osi, dεme dɑ̃z- œ̃n- amuʁ deməzyʁe, dispʁɔpɔʁsjɔne, kɔmə tʁo ɡʁɑ̃ puʁ lɥi,
il vudʁε fεʁə dε bebe, dε bebes « dɔmə ki εɡzistεnt », tʁε ʁozə, tʁε bʁyiɑ̃, tʁε vivɑ̃,
il vudʁε, kə nə sε ʒə ɑ̃kɔʁə… il vudʁε aʁdamɑ̃, ɛ̃tɑ̃semɑ̃, εtʁə œ̃n- ɔmə, mεz- yn « ɔmə ki εɡzistə ».
mε vwala, bjɛ̃ syʁ, il nε kœ̃ ʁεvə, œ̃ sɛ̃plə ʁεvə, ynə ʃimεʁə, ynə ilyzjɔ̃, ynə imaʒə ɔlɔɡʁafikə,
œ̃ pø kɔmə ynə imaʒə spekylεʁə, ɛ̃pʁesizə, ɑ̃ tʁɔ̃pə lœj.
œ̃ pø kɔmə œ̃ pwɛ̃, pεʁdy dɑ̃z- ynə fʁazə tʁo lɔ̃ɡ, ki ʃεʁʃə dezεspeʁemɑ̃ sɔn « i ».
ɔ ! ʒə tɑ̃tɑ̃ deʒa mə diʁə, etɔne, kə lε ʁεvə, suvɑ̃, ɑ̃tisipe la ʁealite dɔ̃ il nə dəməʁe ɑ̃sɥitə kə lə pase !
mε, vwa ty, lə ʁεvə lə plys fu də « lɔmə ki nεɡzistə pas », dəməʁə pʁesizemɑ̃ də sɔʁtiʁ, a tu pʁi, də letʁɑ̃ʒə εspasə klo dɔ̃ il sɑ̃blə letεʁnεl pʁizɔnje,
də nə plysz- εtʁə œ̃ ʁεvə puʁ ɑ̃fɛ̃ εme, puʁ ɑ̃fɛ̃ sufʁiʁ, puʁ ɑ̃fɛ̃ sufʁiʁ dεme,
puʁ puvwaʁ maʁʃe tɑ̃dʁəmɑ̃ o kʁø dε nɥi myltikɔlɔʁə dynə « famə ki εɡzistə »,
puʁ-abite ynə ʁəlasjɔ̃ amuʁøzə ki lɥi dɔnəʁε kɔmə ynə lɔʒikə, kɔmə œ̃ sɑ̃s,
puʁ εtʁə, ɑ̃ fε, œ̃n- ɔmə kɔmə lεz- otʁə, banal, ɛ̃siɲifjɑ̃, anɔnimə, mεz- yn « ɔmə ki εɡzistə ».
ty vwa bjɛ̃, pεʁsɔnə nε ʒamε tɔtaləmɑ̃ kɔ̃tɑ̃ ! səla sɑ̃blə kyʁjø, nε sə pa ?
pø tεtʁə, ʁεstə til, tu sɛ̃pləmɑ̃, pʁizɔnje, dœ̃ sɔʁtilεʒə etʁɑ̃ʒə kil sεt- ɛ̃pʁydamɑ̃ ʒəte ?
pø tεtʁə, ynə famə pø tεllə ɑ̃kɔʁə lə libeʁe ? lə delivʁe ? lɥi pεʁmεtʁə dεɡziste ? də sublje ? ki sε ?
mεz- alɔʁ, səla nə səʁε plys kœ̃ movε ʁεvə ?
səla dəvjɛ̃dʁε pø tεtʁə œ̃n- otʁə ʁεvə, ynə saɡa ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃siblə, œ̃ ʁɔmɑ̃ difeʁɑ̃, ynə otʁə istwaʁə ʃimeʁikə,
« listwaʁə ɛ̃kɔ̃səvablə də » lɔmə ki nεɡzistε pa ! «.
ui, kaʁ vwa ty, il εɡzistə dəs » ɔmə ki nεɡziste pas" !
ɔ ! nə kʁwa pa kil nεɡziste pa ynikəmɑ̃ paʁ lœʁ fotə,
nɔ̃, tu sɛ̃pləmɑ̃, lεz- otʁə- ɔmə nə lεz- ɔ̃ ʒamε ʁəkɔnys…