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Poeme : Village



Village

Au loin, résonnaient les cris de loups
La brume épaisse recouvrait la Lande
Ces aboiements rendaient les villageois fous
Par peur, les brebis servaient d’ offrande

Les maisons de bois formaient un labyrinthe
Ruelles étroites à ciel ouvert
Les anciens conjuraient le sort par l’ absinthe
Je revois ces rites loués par ces grands pères

Le mal était là, bien présent
Dans chacun de nous, il prenait racine
Nous avions crée notre peur, pauvres érrants
Mais étions incapables de prodiguer la médecine.
Remords

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Poème en Phonétique

o lwɛ̃, ʁezɔnε lε kʁi də lu
la bʁymə epεsə ʁəkuvʁε la lɑ̃də
sεz- abwaəmɑ̃ ʁɑ̃dε lε vilaʒwa fus
paʁ pœʁ, lε bʁəbi sεʁvε dɔfʁɑ̃də

lε mεzɔ̃ də bwa fɔʁmε œ̃ labiʁɛ̃tə
ʁyεlləz- etʁwatəz- a sjεl uvεʁ
lεz- ɑ̃sjɛ̃ kɔ̃ʒyʁε lə sɔʁ paʁ labsɛ̃tə
ʒə ʁəvwa sε ʁitə lue paʁ sε ɡʁɑ̃ pεʁə

lə mal etε la, bjɛ̃ pʁezɑ̃
dɑ̃ ʃakœ̃ də nu, il pʁənε ʁasinə
nuz- avjɔ̃ kʁe nɔtʁə pœʁ, povʁəz- eʁɑ̃
mεz- esjɔ̃z- ɛ̃kapablə də pʁɔdiɡe la medəsinə.