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Poeme : La Fenêtre Du Destin



A Propos

Une Rose a perdu son amant qui a voyagé et a pris sa place parmi les étoiles.
La même rose apparaît de temps en temps dans nos pensées et nos imaginations. Elle ne meurt jamais.

La Fenêtre Du Destin

Elle ouvrit la fenêtre d’amour révolu.
Que le destin la ferma et tout devint noir.
Elle abaissa sa tête et rien n’eut résolu.
Les yeux se tournèrent vers le néant pour voir…

En fait, elle la garda mi-ouverte, mi-…
Elle se souvint de tout, souffrit et gémit,
Elle essaya d’oublier ce spectre de mai.
Elle ne l’avait jamais oublié, jamais !

Ce soir-là, le ciel de lit dévoila l’appât,
Ôta sa robe usée, laissa tomber la soie.
Le chaud satin sauta du lit et fit trois pas.
Attendit l’espoir lointain d’un vestige froid.

Ce soir-là, elle arracha la tranquillité.
Et se rapprocha des bons moments écrasés,
Vit sa chance flirtant avec la folle été,
Toucha cette ignorance d’un rêve brisé.

Elle avait tout digéré sauf l’idée d’absence.
Un pouls fortement absent d’un cœur affaibli.
Tout était perdu sauf le goût de sa présence.
Elle brava le silence, expulsa l’oubli,

Elle goûta l’amertume d’un temps inerte.
Il ne viendrait pas, il n’y avait plus qu’un vide.
Elle cria, laissant la fenêtre entrouverte.
Pour des brises arides d’un vieux stéroïde.

La rose se fut fanée, parfum disparut.
Entre le dédain et les fadaises des gens.
Entre la clameur des ruelles et des rues.
Sa beauté s’éteignit par la laideur du temps.

La fleur avait l’air pâle, décharné pétales,
Refusant de céder, aspirant au sommet,
Ses épines acérées, entre les dédales,
Attendant l’absent qui ne reviendra jamais.
Saber Lahmidi

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Poème en Phonétique

εllə uvʁi la fənεtʁə damuʁ ʁevɔly.
kə lə dεstɛ̃ la fεʁma e tu dəvɛ̃ nwaʁ.
εllə abεsa sa tεtə e ʁjɛ̃ ny ʁezɔly.
lεz- iø sə tuʁnεʁe vεʁ lə neɑ̃ puʁ vwaʁ…

ɑ̃ fε, εllə la ɡaʁda mi uvεʁtə, mi…
εllə sə suvɛ̃ də tu, sufʁi e ʒemi,
εllə esεja dublje sə spεktʁə də mε.
εllə nə lavε ʒamεz- ublje, ʒamε !

sə swaʁ la, lə sjεl də li devwala lapa,
ota sa ʁɔbə yze, lεsa tɔ̃be la swa.
lə ʃo satɛ̃ sota dy li e fi tʁwa pa.
atɑ̃di lεspwaʁ lwɛ̃tɛ̃ dœ̃ vεstiʒə fʁwa.

sə swaʁ la, εllə aʁaʃa la tʁɑ̃kijite.
e sə ʁapʁoʃa dε bɔ̃ mɔmɑ̃z- ekʁaze,
vit sa ʃɑ̃sə fliʁtɑ̃ avεk la fɔlə ete,
tuʃa sεtə iɲɔʁɑ̃sə dœ̃ ʁεvə bʁize.

εllə avε tu diʒeʁe sof lide dabsɑ̃sə.
œ̃ pul fɔʁtəmɑ̃ absɑ̃ dœ̃ kœʁ afεbli.
tut- etε pεʁdy sof lə ɡu də sa pʁezɑ̃sə.
εllə bʁava lə silɑ̃sə, εkspylsa lubli,

εllə ɡuta lamεʁtymə dœ̃ tɑ̃z- inεʁtə.
il nə vjɛ̃dʁε pa, il ni avε plys kœ̃ vidə.
εllə kʁja, lεsɑ̃ la fənεtʁə ɑ̃tʁuvεʁtə.
puʁ dε bʁizəz- aʁidə dœ̃ vjø steʁɔidə.

la ʁozə sə fy fane, paʁfœ̃ dispaʁy.
ɑ̃tʁə lə dedɛ̃ e lε fadεzə dε ʒɑ̃.
ɑ̃tʁə la klamœʁ dε ʁyεlləz- e dε ʁy.
sa bote setεɲi paʁ la lεdœʁ dy tɑ̃.

la flœʁ avε lεʁ palə, deʃaʁne petalə,
ʁəfyzɑ̃ də sede, aspiʁɑ̃ o sɔmε,
sεz- epinəz- aseʁe, ɑ̃tʁə lε dedalə,
atɑ̃dɑ̃ labsɑ̃ ki nə ʁəvjɛ̃dʁa ʒamε.