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Poeme : Nous Étions Polis Et Brillants



A Propos

L’école était un phare d’éducation d’abord et les professeurs étaient ses lampes qui défient toutes les vagues de ténèbres féroces et agitées qui veulent nous vaincre et qui nous guettent pour s’attaquer à nos petits esprits.
Nous étions de petits anges avec de grands rêves.
Nos mains étaient petites mais très tendres et généreuses. Nos esprits faisaient demain entre les lettres et les chiffres.
Nous étions brillants et le sommes toujours.

Nous Étions Polis Et Brillants

Nous étions de petits hommes et de vraies femmes.
Petits pas en avant, cœurs ardents, fraîcheur d’âme.
Fatigués, affamés, épuisés par le froid.
Des princes du livre et pour le Bic nous étions des rois.

Malgré tout ça, tout autour de nous était beau.
Jamais éteints, nous avons été des flambeaux,
L’espoir était clair entre nos mains et autour,
Le défi était et nous définit toujours.

Nous étions en compétition entre les pages,
L’éducation était avant l’apprentissage.
Petites mais généreuses, c’était nos mains.
Nos rêves nous les partagions dans les dessins,

Devant la rigueur du bâton, nous étions sages.
Face au dur temps, distingués par notre courage.
Entre les phrases et les chiffres, nous faisions demain.
Le succès, nous préservions toujours son chemin.
Saber Lahmidi

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Poème en Phonétique

nuz- esjɔ̃ də pətiz- ɔməz- e də vʁε famə.
pəti pa ɑ̃n- avɑ̃, kœʁz- aʁdɑ̃, fʁεʃœʁ damə.
fatiɡe, afame, epɥize paʁ lə fʁwa.
dε pʁɛ̃sə dy livʁə e puʁ lə bik nuz- esjɔ̃ dε ʁwa.

malɡʁe tu sa, tut- otuʁ də nuz- etε bo.
ʒamεz- etɛ̃, nuz- avɔ̃z- ete dε flɑ̃bo,
lεspwaʁ etε klεʁ ɑ̃tʁə no mɛ̃z- e otuʁ,
lə defi etε e nu defini tuʒuʁ.

nuz- esjɔ̃z- ɑ̃ kɔ̃petisjɔ̃ ɑ̃tʁə lε paʒə,
ledykasjɔ̃ etε avɑ̃ lapʁɑ̃tisaʒə.
pətitə mε ʒeneʁøzə, setε no mɛ̃.
no ʁεvə nu lε paʁtaʒjɔ̃ dɑ̃ lε desɛ̃,

dəvɑ̃ la ʁiɡœʁ dy batɔ̃, nuz- esjɔ̃ saʒə.
fasə o dyʁ tɑ̃, distɛ̃ɡe paʁ nɔtʁə kuʁaʒə.
ɑ̃tʁə lε fʁazəz- e lε ʃifʁə, nu fəzjɔ̃ dəmɛ̃.
lə syksε, nu pʁezεʁvjɔ̃ tuʒuʁ sɔ̃ ʃəmɛ̃.