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Poeme : Une Solitude Terrassée



Une Solitude Terrassée

Sur les tendres genoux du poète Rimbaud
La Beauté s’assit. Mon égard, nul touché.
Elle ne fut amère, amène fut.
Me serait-elle apparue mauvaise
Si Sophia ne lui baisait
Ses mains frêles et blanchâtres.
Seins aux tétons saillants,
Une nudité
Les habillait.
Elles vinrent
À moi.
L’œil,
Touché
Par plaisir,
Flattait, choyait
Amoureusement
Ces divines aimées.
Ô caresses des deux douces,
En cette peau émaciée,
Chétive, maladive, défunte ;
Elles embrassèrent le fabuliste,
Brisant une mélancolie fiévreuse.
Nous disparûmes au son de la passion.
Sir Hughes De Caelford

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Poème en Phonétique

syʁ lε tɑ̃dʁə- ʒənu dy pɔεtə ʁɛ̃bo
la bote sasi. mɔ̃n- eɡaʁ, nyl tuʃe.
εllə nə fy amεʁə, amεnə fy.
mə səʁε tεllə apaʁy movεzə
si sɔfja nə lɥi bεzε
sε mɛ̃ fʁεləz- e blɑ̃ʃatʁə.
sɛ̃z- o tetɔ̃ sajɑ̃,
ynə nydite
lεz- abijε.
εllə vɛ̃ʁe
a mwa.
lœj,
tuʃe
paʁ plεziʁ,
flatε, ʃwajε
amuʁøzəmɑ̃
sε divinəz- εme.
o kaʁesə dε dø dusə,
ɑ̃ sεtə po emasje,
ʃetivə, maladivə, defœ̃tə,
εlləz- ɑ̃bʁasεʁe lə fabylistə,
bʁizɑ̃ ynə melɑ̃kɔli fjevʁøzə.
nu dispaʁyməz- o sɔ̃ də la pasjɔ̃.