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Poeme : Villa Bontemps.



Villa Bontemps.

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De suite en arrivant, l’accueil est sympathique,
Voilà une villa qui vous ouvre ses bras.
Et dès le hall d’entrée, on ressent de l’éthique,
Tout est propre, parfait, tout nous parait extra.

Derrière son comptoir, la douce Véronique,
Avec empressement vient pour vous renseigner,
Toujours en souriant, le lieu semble édénique,
On s’y sent bien d’emblée, on doit le consigner.

Le personnel croisé, est toujours très aimable,
Toujours un mot gentil, toujours respectueux,
Toujours très prévenant, en un mot : adorable.
Ce n’est pas simulé : ils sont affectueux.

Les chambres sont jolies, de façon que les hôtes,
S’y sentent toujours bien, aient leurs commodités.
Jamais pour le confort la direction n’ergote,
Le mieux y est prévu, avec facilité.

Les repas sont variés, le service impeccable,
Et si parfois quelqu’un à des difficultés,
A consommer tout seul, que cela ne l’accable,
Une fée dévouée, lui sera affectée.

Propreté avant tout, et le moindre recoin,
Tous les jours est lavé, sans oublier le linge,
Tout est bien agencé, tout est fait avec soin,
Pas besoin d’être inquiet, d’se casser les méninges.

Pédicures, docteurs, kinésithérapeutes,
Défilent chaque jour, pour le bien des patients.
Et si pour l’un d’entre eux il faut un thérapeute,
Il y est amené sitôt à bon escient.

Et quant aux déprimés, de bonnes psychologues,
Savent anticiper, en veillant sur chacun,
Il leurs faut visiter, instaurer les dialogues,
Marquer leur intérêt, n’en oublier aucun.

Malgré l’âge avancé, ces dames sont coquettes,
Une coiffeuse est là, à leur disposition.
Des coupes variées, de nombreuses frisettes,
Les voilà rajeunies, après tant d’attentions.

Les matins consacrés aux soins, à la toilette,
Ne laissent pas de temps à d’autres distractions.
Pour les après-midi, très grande est la palette,
De Mathilde, douée pour les animations.

On ne doit cependant, rien oublier des autres,
Du personnel de nuit, qui nettoie, distribue,
Tous les médicaments, jouant aux bons apôtres,
Pour le moindre incident, la moindre nuit tendue.

Vous comprendrez pourquoi, je n’ai point d’inquiétudes,
Pour ma Maman confiée en de si bonnes mains.
Quand j’y vais chaque jour, c’est rempli de quiétude,
Elle est bien aujourd’hui, et le sera demain ! …



St Just (Joël Gauthier) 29. 1. 2016
St Just

PostScriptum

Voilà bientôt 5 ans que ma maman est arrivée dans cette merveilleuse Maison de retraite. Je ne pouvais pas laisser passer cette date, sans souligner ma reconnaissance à tous les employés et toutes les employées, qui s’appliquent à apporter du bonheur et du confort, à toutes et à tous ses pensionnaires avec beaucoup d’abnégation, beaucoup de célérité et beaucoup d’amour.
Ce texte, a été écrit en guise de remerciements.


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Poème en Phonétique

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də sɥitə ɑ̃n- aʁivɑ̃, lakœj ε sɛ̃patikə,
vwala ynə vila ki vuz- uvʁə sε bʁa.
e dε lə-al dɑ̃tʁe, ɔ̃ ʁəse də letikə,
tut- ε pʁɔpʁə, paʁfε, tu nu paʁε εkstʁa.

dəʁjεʁə sɔ̃ kɔ̃twaʁ, la dusə veʁɔnikə,
avεk ɑ̃pʁəsəmɑ̃ vjɛ̃ puʁ vu ʁɑ̃sεɲe,
tuʒuʁz- ɑ̃ suʁjɑ̃, lə ljø sɑ̃blə edenikə,
ɔ̃ si sɑ̃ bjɛ̃ dɑ̃ble, ɔ̃ dwa lə kɔ̃siɲe.

lə pεʁsɔnεl kʁwaze, ε tuʒuʁ tʁεz- εmablə,
tuʒuʁz- œ̃ mo ʒɑ̃til, tuʒuʁ ʁεspεktɥø,
tuʒuʁ tʁε pʁevənɑ̃, ɑ̃n- œ̃ mo : adɔʁablə.
sə nε pa simyle : il sɔ̃t- afεktɥø.

lε ʃɑ̃bʁə- sɔ̃ ʒɔli, də fasɔ̃ kə lεz- otə,
si sɑ̃te tuʒuʁ bjɛ̃, ε lœʁ kɔmɔdite.
ʒamε puʁ lə kɔ̃fɔʁ la diʁεksjɔ̃ nεʁɡɔtə,
lə mjøz- i ε pʁevy, avεk fasilite.

lε ʁəpa sɔ̃ vaʁje, lə sεʁvisə ɛ̃pεkablə,
e si paʁfwa kεlkœ̃ a dε difikylte,
a kɔ̃sɔme tu səl, kə səla nə lakablə,
ynə fe devue, lɥi səʁa afεkte.

pʁɔpʁəte avɑ̃ tu, e lə mwɛ̃dʁə ʁəkwɛ̃,
tus lε ʒuʁz- ε lave, sɑ̃z- ublje lə lɛ̃ʒə,
tut- ε bjɛ̃ aʒɑ̃se, tut- ε fε avεk swɛ̃,
pa bəzwɛ̃ dεtʁə ɛ̃kjε, dsə kase lε menɛ̃ʒə.

pedikyʁə, dɔktœʁ, kineziteʁapøtə,
defile ʃakə ʒuʁ, puʁ lə bjɛ̃ dε pasjɑ̃.
e si puʁ lœ̃ dɑ̃tʁə øz- il fo œ̃ teʁapøtə,
il i εt- aməne sito a bɔ̃ εsjɑ̃.

e kɑ̃ o depʁime, də bɔnə psikɔlɔɡ,
save ɑ̃tisipe, ɑ̃ vεjɑ̃ syʁ ʃakœ̃,
il lœʁ fo vizite, ɛ̃stoʁe lε djalɔɡ,
maʁke lœʁ ɛ̃teʁε, nɑ̃n- ublje okœ̃.

malɡʁe laʒə avɑ̃se, sε damə sɔ̃ kɔkεtə,
ynə kwaføzə ε la, a lœʁ dispozisjɔ̃.
dε kupə vaʁje, də nɔ̃bʁøzə fʁizεtə,
lε vwala ʁaʒəni, apʁε tɑ̃ datɑ̃sjɔ̃.

lε matɛ̃ kɔ̃sakʁez- o swɛ̃, a la twalεtə,
nə lεse pa də tɑ̃z- a dotʁə- distʁaksjɔ̃.
puʁ lεz- apʁε midi, tʁε ɡʁɑ̃də ε la palεtə,
də matildə, due puʁ lεz- animasjɔ̃.

ɔ̃ nə dwa səpɑ̃dɑ̃, ʁjɛ̃ ublje dεz- otʁə,
dy pεʁsɔnεl də nɥi, ki nεtwa, distʁibɥ,
tus lε medikamɑ̃, ʒuɑ̃ o bɔ̃z- apotʁə,
puʁ lə mwɛ̃dʁə ɛ̃sidɑ̃, la mwɛ̃dʁə nɥi tɑ̃dɥ.

vu kɔ̃pʁɑ̃dʁe puʁkwa, ʒə nε pwɛ̃ dɛ̃kjetydə,
puʁ ma mamɑ̃ kɔ̃fje ɑ̃ də si bɔnə mɛ̃.
kɑ̃ ʒi vε ʃakə ʒuʁ, sε ʁɑ̃pli də kjetydə,
εllə ε bjɛ̃ oʒuʁdɥi, e lə səʁa dəmɛ̃ ! …



εs te ʒyst (ʒɔεl ɡotjəʁ) vɛ̃t- nəf pwɛ̃ œ̃ pwɛ̃ dø milə sεzə