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Poeme : Fauves Flaneurs



Fauves Flaneurs

Mes yeux étreignent
Un monde bleu
Où les lézardes des fleuves
Dansent alors que se lézardent
Quelques nuages. Fauves flâneurs,
Ils déchirent une frontière
Qui n’a des murs sévères
Qu’un lointain souvenir.
Des senteurs, des saveurs s’abritent
Sous mes naseaux fumants
Ils nagent dans l’immaculée prairie
D’ancêtres inconnus qui
Chantaient la pluie, le vent, le soleil
Le blé, l’oiseau et l’écureuil
Leurs légendes sont des histoires
Leurs histoires des offrandes
Qu’ils sèment aux rires du feu
Mais l’homme, animal à tête courte,
A brûlé ses vignes et vidé ses soutes
Puis, rien.
Mes yeux étreignent
Un monde bleu.
Twiny Pinckles

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Poème en Phonétique

mεz- iøz- etʁεɲe
œ̃ mɔ̃də blø
u lε lezaʁdə- dε fləvə
dɑ̃se alɔʁ kə sə lezaʁde
kεlk nɥaʒə. fovə flanœʁ,
il deʃiʁe ynə fʁɔ̃tjεʁə
ki na dε myʁ sevεʁə
kœ̃ lwɛ̃tɛ̃ suvəniʁ.
dε sɑ̃tœʁ, dε savœʁ sabʁite
su mε nazo fymɑ̃
il naʒe dɑ̃ limakyle pʁεʁi
dɑ̃sεtʁəz- ɛ̃kɔnys ki
ʃɑ̃tε la plɥi, lə vɑ̃, lə sɔlεj
lə ble, lwazo e lekyʁəj
lœʁ leʒɑ̃də sɔ̃ dεz- istwaʁə
lœʁz- istwaʁə dεz- ɔfʁɑ̃də
kil sεme o ʁiʁə dy fø
mε lɔmə, animal a tεtə kuʁtə,
a bʁyle sε viɲəz- e vide sε sutə
pɥi, ʁjɛ̃.
mεz- iøz- etʁεɲe
œ̃ mɔ̃də blø.