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Poeme : L’escamoteur Des Sourires.



L’escamoteur Des Sourires.

Ce n’est plus le beau temps aux odeurs des tendres lilas
Ni le juillet aux clairs accords et attrayant azurs de l’été
Ni les vifs matins et paisibles soirées aux parfums des joies

Ô temps ! Ouvrant battantes les portes à l’air des âpretés
Du cœur des cieux éternels et aux imperceptibles bruits
L’automne sans parfum, ni chant, sur terre à mis pieds

Après un clair temps mielleux et fleurit de beautés et de vie
En sa marche lente et montante, le déclin mêlait au malheur
À la sainte nature et tour à tour à tout ce qui est épanouie

Ô chute des jours ! De ville en paysage et sans crier gare
Ses vents agités révélait et sa gerbe d’éclairs à tout moment
Et sans verbiage, sa pâleur émettait et ses ternes couleurs

Et son agenda aux jours maussades, imposa et sa saison
Tulipe Noire

PostScriptum

Automne sombre, ou va ce qui tombe, toi qui tranchait les jours, pour faire du bruit… (Victor Hugo)
poème écrit en Terza Rima.


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Poème en Phonétique

sə nε plys lə bo tɑ̃z- oz- ɔdœʁ dε tɑ̃dʁə- lila
ni lə ʒɥjε o klεʁz- akɔʁdz- e atʁεjɑ̃ azyʁ də lete
ni lε vif matɛ̃z- e pεziblə swaʁez- o paʁfœ̃ dε ʒwa

o tɑ̃ ! uvʁɑ̃ batɑ̃tə lε pɔʁtəz- a lεʁ dεz- apʁəte
dy kœʁ dε sjøz- etεʁnεlz- e oz- ɛ̃pεʁsεptiblə bʁɥi
lotɔmnə sɑ̃ paʁfœ̃, ni ʃɑ̃, syʁ teʁə a mi pje

apʁεz- œ̃ klεʁ tɑ̃ mjεlløz- e fləʁi də botez- e də vi
ɑ̃ sa maʁʃə lɑ̃tə e mɔ̃tɑ̃tə, lə deklɛ̃ mεlε o malœʁ
a la sɛ̃tə natyʁə e tuʁ a tuʁ a tu sə ki εt- epanui

o ʃytə dε ʒuʁ ! də vilə ɑ̃ pεizaʒə e sɑ̃ kʁje ɡaʁə
sε vɑ̃z- aʒite ʁevelε e sa ʒεʁbə deklεʁz- a tu mɔmɑ̃
e sɑ̃ vεʁbjaʒə, sa palœʁ emεtε e sε tεʁnə- kulœʁ

e sɔ̃n- aʒɑ̃da o ʒuʁ mosadə, ɛ̃poza e sa sεzɔ̃