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Poeme : Idéalité



Idéalité

C’est la dernière forme de règne,
Le minéral avait soumis la gravité
Les végétaux, toutes les distances et cavités
Les animaux, le corps qui saigne ;

Et là l’humain dû s’adapter
Inventorier tous les trésors de la nature,
Dans les semailles, la forge, la guerre et la capture,
L’obligation d’organiser et puis d’opter ;

Car depuis lors où se leva
Dans son esprit un lendemain, se révéla
Par ses propres limites, la temporalité ;

Entre ses murs il construisit,
Des univers imaginaires et détruisit
Le beau réceptacle, de l’idéalité… *
Zeugme

PostScriptum


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Poème en Phonétique

sε la dεʁnjεʁə fɔʁmə də ʁεɲə,
lə mineʁal avε sumi la ɡʁavite
lε veʒeto, tutə lε distɑ̃səz- e kavite
lεz- animo, lə kɔʁ ki sεɲə,

e la lymɛ̃ dy sadapte
ɛ̃vɑ̃tɔʁje tus lε tʁezɔʁ də la natyʁə,
dɑ̃ lε səmajə, la fɔʁʒə, la ɡeʁə e la kaptyʁə,
lɔbliɡasjɔ̃ dɔʁɡanize e pɥi dɔpte,

kaʁ dəpɥi lɔʁz- u sə ləva
dɑ̃ sɔ̃n- εspʁi œ̃ lɑ̃dəmɛ̃, sə ʁevela
paʁ sε pʁɔpʁə- limitə, la tɑ̃pɔʁalite,

ɑ̃tʁə sε myʁz- il kɔ̃stʁɥizi,
dεz- ynivez- imaʒinεʁəz- e detʁɥizi
lə bo ʁesεptaklə, də lidealite… asteʁiskə