Poeme : Les Voleurs D’organe (1)
Les Voleurs D’organe (1)
Pour les incroyants, les athées la mort est une fin…
Les croyants pensent qu’ils y a un au-delà pour les défunts ?
En vérité nul n’en sait rien (… ) mais si la survie est une réalité ?
Ceux que l’on croit morts voient leur corps à d’autres, affecté.
Le bonhomme mis en pièces aussitôt sa mort
Ses organes prélevés et greffés, perdant son corps
Son cœur battra dans la poitrine d’un inconnu
Quand ce n’est pas la main, le visage, tout le contenu !
Les employés des pompes funèbres ne prêtent plus attention aux morts
Pour eux c’est un commerce comme un autre avec entrée et sortie du corps
Les pleurs, le chagrin de la famille les laissent froids, distants, indifférents
Faisant le boulot ! Une mine de circonstance, avec l’argent étant parents.
La mort de leur semblables ne leur provoque aucune émotion
Nous faisons tous partie de l’espèce humaine, ayons des réactions
Seulement peinés quand la mort les touche, les frappe à leur tour, emportant un être cher
Alors là pour eux ce n’est plus un mort anonyme à mettre en bière mais la chair de leur chair
La femme que le croque-mort enterre aurait pu être la sienne au hasard des rencontres
L’adolescent accidenté, son fils ou sa fille, montrant de la compassion à son encontre
Je sais qu’avec des Si, comme on dit, on mettrait Paris en bouteille
L’amour est aussi universel, la bonté d’âme nous garde, met en éveil
Je ne peux comprendre les gens qui restent froids comme un marbre, sans état d’âme
Dans la douleur, les premiers à chercher de l’aide auprès des hommes et des femmes
Quand c’est eux il faut les écouter, les plaindre, répondre à leur détresse, avoir pitié
Ils crient à l’injustice, en appellent aux droit de l’homme, ne faisant plus leur métier !
Pour de nombreux médecins, un mort ce n’est que de la chair morte
Des pièces anatomiques, morceaux de viande à disséquer de la sorte !
Oubliant qu’avant tout le cadavre est un être humain, aimé de ses proches
Un père, une mère, un conjoint, un papy, une mamie et non de la bidoche
Un docteur, un chirurgien, médecin légiste, professeur de médecine
C’est un homme comme les autres, humain, sans attribution divine !
Fait de la même consistance que le mort allongé sur la table de dissection
Un jour ce sera peut-être lui, décédé qui suivra à l’hôpital la même direction…
Sans Dieu, sans âme, les hommes perdent l’esprit, devient
Les citoyens heureux de leur sort, aliénés toute leur vie
De la naissance à la mort, taxés, contrôlés, surveillés, bâillonnés
Ne s’appartenant plus jusqu’aux organes du corps qu’il faut donner !
La caste des médecins arrogants qui pensent détenir la science infuse
Capables du pire comme du meilleur, ces « bons docteurs » Mabuse…
Vont-ils avec le concours de la loi, oser prélever d’office les organes des personnes décédée à l’hôpital ?
Passer outre le refus des familles choquées par cette demande indécente, confrontées à une mort brutale
Il faut avoir perdu la tête pour faire don de son corps à la science…
Des carabins, chercheurs qui s’en servent pour de folles expériences
Des corps bouillis, démembrés, découpés, des têtes détachées, des corps viles
Les cobayes de la science, un livre a été écrit sur le sujet ! Moi ça m’horripile.
Des morceaux de cadavres retrouvés dans la rue, une farce estudiantine !
Du temps des monômes étudiants, ça s’est vu, dévoiement de la médecine.
Le don d’organes, ce n’est plus un don mais un vol d’organes
Cette loi sur le prélèvement automatique, je la condamne
La famille ne pouvant s’y opposer, les médecins tout puissants
Il y a de quoi fuir l’hôpital, les traitements, se faire du mauvais sang.
Sans famille nous disparaissons de la surface de la terre
Sans le corps, de noms gravés, de traces dans un cimetière
Ici-bas les êtres humains sont comme n’ayant jamais existé
Rayés de la mémoire collective sauf de Dieu pour l’éternité.
Des médecins bizarres prennent plaisir à disséquer des cadavres
Ne respectant rien ni personne, la vie désacralisée, ça me navre
Une profanation des corps, rien de médical, c’est interdit par la loi
Est-ce différent de la boucherie ? La médecine prend tous les droits.
L’hôpital ne fait pas que soigner, on y meurt aussi, ressortant les pieds devant
Mais dorénavant, les chirurgiens sont autorisés à prélever les organes, avant…
Car à leurs yeux, l’être humain n’est plus qu’un magasin de pièces détachées
Avec ou sans consentement, le mort prélevé, la famille ne peut empêcher !
Les malades auront peur de mourir à l’hôpital si c’est pour finir en morceaux
Les chirurgiens ayant la loi avec eux ne discuteront pas, se montrant brutaux
Pour ces mandarins c’est comme ça pas autrement, il faut prélever, greffer
Le mort n’est plus qu’on produit, leur appartenant, un acte médical à tarifer.
Les croyants pensent qu’ils y a un au-delà pour les défunts ?
En vérité nul n’en sait rien (… ) mais si la survie est une réalité ?
Ceux que l’on croit morts voient leur corps à d’autres, affecté.
Le bonhomme mis en pièces aussitôt sa mort
Ses organes prélevés et greffés, perdant son corps
Son cœur battra dans la poitrine d’un inconnu
Quand ce n’est pas la main, le visage, tout le contenu !
Les employés des pompes funèbres ne prêtent plus attention aux morts
Pour eux c’est un commerce comme un autre avec entrée et sortie du corps
Les pleurs, le chagrin de la famille les laissent froids, distants, indifférents
Faisant le boulot ! Une mine de circonstance, avec l’argent étant parents.
La mort de leur semblables ne leur provoque aucune émotion
Nous faisons tous partie de l’espèce humaine, ayons des réactions
Seulement peinés quand la mort les touche, les frappe à leur tour, emportant un être cher
Alors là pour eux ce n’est plus un mort anonyme à mettre en bière mais la chair de leur chair
La femme que le croque-mort enterre aurait pu être la sienne au hasard des rencontres
L’adolescent accidenté, son fils ou sa fille, montrant de la compassion à son encontre
Je sais qu’avec des Si, comme on dit, on mettrait Paris en bouteille
L’amour est aussi universel, la bonté d’âme nous garde, met en éveil
Je ne peux comprendre les gens qui restent froids comme un marbre, sans état d’âme
Dans la douleur, les premiers à chercher de l’aide auprès des hommes et des femmes
Quand c’est eux il faut les écouter, les plaindre, répondre à leur détresse, avoir pitié
Ils crient à l’injustice, en appellent aux droit de l’homme, ne faisant plus leur métier !
Pour de nombreux médecins, un mort ce n’est que de la chair morte
Des pièces anatomiques, morceaux de viande à disséquer de la sorte !
Oubliant qu’avant tout le cadavre est un être humain, aimé de ses proches
Un père, une mère, un conjoint, un papy, une mamie et non de la bidoche
Un docteur, un chirurgien, médecin légiste, professeur de médecine
C’est un homme comme les autres, humain, sans attribution divine !
Fait de la même consistance que le mort allongé sur la table de dissection
Un jour ce sera peut-être lui, décédé qui suivra à l’hôpital la même direction…
Sans Dieu, sans âme, les hommes perdent l’esprit, devient
Les citoyens heureux de leur sort, aliénés toute leur vie
De la naissance à la mort, taxés, contrôlés, surveillés, bâillonnés
Ne s’appartenant plus jusqu’aux organes du corps qu’il faut donner !
La caste des médecins arrogants qui pensent détenir la science infuse
Capables du pire comme du meilleur, ces « bons docteurs » Mabuse…
Vont-ils avec le concours de la loi, oser prélever d’office les organes des personnes décédée à l’hôpital ?
Passer outre le refus des familles choquées par cette demande indécente, confrontées à une mort brutale
Il faut avoir perdu la tête pour faire don de son corps à la science…
Des carabins, chercheurs qui s’en servent pour de folles expériences
Des corps bouillis, démembrés, découpés, des têtes détachées, des corps viles
Les cobayes de la science, un livre a été écrit sur le sujet ! Moi ça m’horripile.
Des morceaux de cadavres retrouvés dans la rue, une farce estudiantine !
Du temps des monômes étudiants, ça s’est vu, dévoiement de la médecine.
Le don d’organes, ce n’est plus un don mais un vol d’organes
Cette loi sur le prélèvement automatique, je la condamne
La famille ne pouvant s’y opposer, les médecins tout puissants
Il y a de quoi fuir l’hôpital, les traitements, se faire du mauvais sang.
Sans famille nous disparaissons de la surface de la terre
Sans le corps, de noms gravés, de traces dans un cimetière
Ici-bas les êtres humains sont comme n’ayant jamais existé
Rayés de la mémoire collective sauf de Dieu pour l’éternité.
Des médecins bizarres prennent plaisir à disséquer des cadavres
Ne respectant rien ni personne, la vie désacralisée, ça me navre
Une profanation des corps, rien de médical, c’est interdit par la loi
Est-ce différent de la boucherie ? La médecine prend tous les droits.
L’hôpital ne fait pas que soigner, on y meurt aussi, ressortant les pieds devant
Mais dorénavant, les chirurgiens sont autorisés à prélever les organes, avant…
Car à leurs yeux, l’être humain n’est plus qu’un magasin de pièces détachées
Avec ou sans consentement, le mort prélevé, la famille ne peut empêcher !
Les malades auront peur de mourir à l’hôpital si c’est pour finir en morceaux
Les chirurgiens ayant la loi avec eux ne discuteront pas, se montrant brutaux
Pour ces mandarins c’est comme ça pas autrement, il faut prélever, greffer
Le mort n’est plus qu’on produit, leur appartenant, un acte médical à tarifer.
Bosondehiggs
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Poème en Phonétique
puʁ lεz- ɛ̃kʁwajɑ̃, lεz- ate la mɔʁ εt- ynə fɛ̃…
lε kʁwajɑ̃ pɑ̃se kilz- i a œ̃n- o dəla puʁ lε defœ̃ ?
ɑ̃ veʁite nyl nɑ̃ sε ʁjən (… ) mε si la syʁvi εt- ynə ʁealite ?
sø kə lɔ̃ kʁwa mɔʁ vwae lœʁ kɔʁz- a dotʁə, afεkte.
lə bɔnɔmə miz- ɑ̃ pjεsəz- osito sa mɔʁ
sεz- ɔʁɡanə pʁeləvez- e ɡʁefe, pεʁdɑ̃ sɔ̃ kɔʁ
sɔ̃ kœʁ batʁa dɑ̃ la pwatʁinə dœ̃n- ɛ̃kɔny
kɑ̃ sə nε pa la mɛ̃, lə vizaʒə, tu lə kɔ̃təny !
lεz- ɑ̃plwaje dε pɔ̃pə fynεbʁə- nə pʁεte plysz- atɑ̃sjɔ̃ o mɔʁ
puʁ ø sεt- œ̃ kɔmεʁsə kɔmə œ̃n- otʁə avεk ɑ̃tʁe e sɔʁti dy kɔʁ
lε plœʁ, lə ʃaɡʁɛ̃ də la famijə lε lεse fʁwa, distɑ̃, ɛ̃difeʁɑ̃
fəzɑ̃ lə bulo ! ynə minə də siʁkɔ̃stɑ̃sə, avεk laʁʒe etɑ̃ paʁɑ̃.
la mɔʁ də lœʁ sɑ̃blablə nə lœʁ pʁɔvɔkə okynə emɔsjɔ̃
nu fəzɔ̃ tus paʁti də lεspεsə ymεnə, εjɔ̃ dε ʁeaksjɔ̃
sələmɑ̃ pεne kɑ̃ la mɔʁ lε tuʃə, lε fʁapə a lœʁ tuʁ, ɑ̃pɔʁtɑ̃ œ̃n- εtʁə ʃεʁ
alɔʁ la puʁ ø sə nε plysz- œ̃ mɔʁ anɔnimə a mεtʁə ɑ̃ bjεʁə mε la ʃεʁ də lœʁ ʃεʁ
la famə kə lə kʁɔkə mɔʁ ɑ̃teʁə oʁε py εtʁə la sjεnə o-azaʁ dε ʁɑ̃kɔ̃tʁə
ladɔlesɑ̃ aksidɑ̃te, sɔ̃ fisz- u sa fijə, mɔ̃tʁɑ̃ də la kɔ̃pasjɔ̃ a sɔ̃n- ɑ̃kɔ̃tʁə
ʒə sε kavεk dε si, kɔmə ɔ̃ di, ɔ̃ mεtʁε paʁiz- ɑ̃ butεjə
lamuʁ εt- osi ynivεʁsεl, la bɔ̃te damə nu ɡaʁdə, mεt ɑ̃n- evεj
ʒə nə pø kɔ̃pʁɑ̃dʁə lε ʒɑ̃ ki ʁεste fʁwa kɔmə œ̃ maʁbʁə, sɑ̃z- eta damə
dɑ̃ la dulœʁ, lε pʁəmjez- a ʃεʁʃe də lεdə opʁε dεz- ɔməz- e dε famə
kɑ̃ sεt- øz- il fo lεz- ekute, lε plɛ̃dʁə, ʁepɔ̃dʁə a lœʁ detʁεsə, avwaʁ pitje
il kʁje a lɛ̃ʒystisə, ɑ̃n- apεlle o dʁwa də lɔmə, nə fəzɑ̃ plys lœʁ metje !
puʁ də nɔ̃bʁø medəsɛ̃, œ̃ mɔʁ sə nε kə də la ʃεʁ mɔʁtə
dε pjεsəz- anatɔmik, mɔʁso də vjɑ̃də a diseke də la sɔʁtə !
ubljɑ̃ kavɑ̃ tu lə kadavʁə εt- œ̃n- εtʁə ymɛ̃, εme də sε pʁoʃə
œ̃ pεʁə, ynə mεʁə, œ̃ kɔ̃ʒwɛ̃, œ̃ papi, ynə mami e nɔ̃ də la bidoʃə
œ̃ dɔktœʁ, œ̃ ʃiʁyʁʒjɛ̃, medəsɛ̃ leʒistə, pʁɔfesœʁ də medəsinə
sεt- œ̃n- ɔmə kɔmə lεz- otʁə, ymɛ̃, sɑ̃z- atʁibytjɔ̃ divinə !
fε də la mεmə kɔ̃sistɑ̃sə kə lə mɔʁ alɔ̃ʒe syʁ la tablə də disεksjɔ̃
œ̃ ʒuʁ sə səʁa pø tεtʁə lɥi, desede ki sɥivʁa a lopital la mεmə diʁεksjɔ̃…
sɑ̃ djø, sɑ̃z- amə, lεz- ɔmə pεʁde lεspʁi, dəvjɛ̃
lε sitwajɛ̃z- œʁø də lœʁ sɔʁ, aljene tutə lœʁ vi
də la nεsɑ̃sə a la mɔʁ, takse, kɔ̃tʁole, syʁvεje, bajɔne
nə sapaʁtənɑ̃ plys ʒyskoz- ɔʁɡanə dy kɔʁ kil fo dɔne !
la kastə dε medəsɛ̃z- aʁɔɡɑ̃ ki pɑ̃se detəniʁ la sjɑ̃sə ɛ̃fyzə
kapablə dy piʁə kɔmə dy mεjœʁ, səs « bɔ̃ dɔktəʁs » mabyzə…
vɔ̃ tilz- avεk lə kɔ̃kuʁ də la lwa, oze pʁeləve dɔfisə lεz- ɔʁɡanə dε pεʁsɔnə desede a lopital ?
pase utʁə lə ʁəfy dε famijə ʃɔke paʁ sεtə dəmɑ̃də ɛ̃desɑ̃tə, kɔ̃fʁɔ̃tez- a ynə mɔʁ bʁytalə
il fo avwaʁ pεʁdy la tεtə puʁ fεʁə dɔ̃ də sɔ̃ kɔʁz- a la sjɑ̃sə…
dε kaʁabɛ̃, ʃεʁʃœʁ ki sɑ̃ sεʁve puʁ də fɔləz- εkspeʁjɑ̃sə
dε kɔʁ buiji, demɑ̃bʁe, dekupe, dε tεtə detaʃe, dε kɔʁ vilə
lε kɔbεj də la sjɑ̃sə, œ̃ livʁə a ete ekʁi syʁ lə syʒε ! mwa sa mɔʁipilə.
dε mɔʁso də kadavʁə- ʁətʁuve dɑ̃ la ʁy, ynə faʁsə εstydjɑ̃tinə !
dy tɑ̃ dε mɔnoməz- etydjɑ̃, sa sε vy, devwaəmɑ̃ də la medəsinə.
lə dɔ̃ dɔʁɡanə, sə nε plysz- œ̃ dɔ̃ mεz- œ̃ vɔl dɔʁɡanə
sεtə lwa syʁ lə pʁelεvəmɑ̃ otɔmatikə, ʒə la kɔ̃damnə
la famijə nə puvɑ̃ si ɔpoze, lε medəsɛ̃ tu pɥisɑ̃
il i a də kwa fɥiʁ lopital, lε tʁεtəmɑ̃, sə fεʁə dy movε sɑ̃.
sɑ̃ famijə nu dispaʁεsɔ̃ də la syʁfasə də la teʁə
sɑ̃ lə kɔʁ, də nɔ̃ ɡʁave, də tʁasə dɑ̃z- œ̃ simətjεʁə
isi ba lεz- εtʁə- ymɛ̃ sɔ̃ kɔmə nεjɑ̃ ʒamεz- εɡziste
ʁεje də la memwaʁə kɔlεktivə sof də djø puʁ letεʁnite.
dε medəsɛ̃ bizaʁə- pʁεne plεziʁ a diseke dε kadavʁə
nə ʁεspεktɑ̃ ʁjɛ̃ ni pεʁsɔnə, la vi dezakʁalize, sa mə navʁə
ynə pʁɔfanasjɔ̃ dε kɔʁ, ʁjɛ̃ də medikal, sεt- ɛ̃tεʁdi paʁ la lwa
ε sə difeʁɑ̃ də la buʃəʁi ? la medəsinə pʁɑ̃ tus lε dʁwa.
lopital nə fε pa kə swaɲe, ɔ̃n- i məʁ osi, ʁəsɔʁtɑ̃ lε pje dəvɑ̃
mε dɔʁenavɑ̃, lε ʃiʁyʁʒjɛ̃ sɔ̃t- otɔʁizez- a pʁeləve lεz- ɔʁɡanə, avɑ̃…
kaʁ a lœʁz- iø, lεtʁə ymɛ̃ nε plys kœ̃ maɡazɛ̃ də pjεsə detaʃe
avεk u sɑ̃ kɔ̃sɑ̃təmɑ̃, lə mɔʁ pʁeləve, la famijə nə pø ɑ̃pεʃe !
lε maladəz- oʁɔ̃ pœʁ də muʁiʁ a lopital si sε puʁ finiʁ ɑ̃ mɔʁso
lε ʃiʁyʁʒjɛ̃z- εjɑ̃ la lwa avεk ø nə diskytəʁɔ̃ pa, sə mɔ̃tʁɑ̃ bʁyto
puʁ sε mɑ̃daʁɛ̃ sε kɔmə sa pa otʁəmɑ̃, il fo pʁeləve, ɡʁefe
lə mɔʁ nε plys kɔ̃ pʁɔdɥi, lœʁ apaʁtənɑ̃, œ̃n- aktə medikal a taʁife.
lε kʁwajɑ̃ pɑ̃se kilz- i a œ̃n- o dəla puʁ lε defœ̃ ?
ɑ̃ veʁite nyl nɑ̃ sε ʁjən (… ) mε si la syʁvi εt- ynə ʁealite ?
sø kə lɔ̃ kʁwa mɔʁ vwae lœʁ kɔʁz- a dotʁə, afεkte.
lə bɔnɔmə miz- ɑ̃ pjεsəz- osito sa mɔʁ
sεz- ɔʁɡanə pʁeləvez- e ɡʁefe, pεʁdɑ̃ sɔ̃ kɔʁ
sɔ̃ kœʁ batʁa dɑ̃ la pwatʁinə dœ̃n- ɛ̃kɔny
kɑ̃ sə nε pa la mɛ̃, lə vizaʒə, tu lə kɔ̃təny !
lεz- ɑ̃plwaje dε pɔ̃pə fynεbʁə- nə pʁεte plysz- atɑ̃sjɔ̃ o mɔʁ
puʁ ø sεt- œ̃ kɔmεʁsə kɔmə œ̃n- otʁə avεk ɑ̃tʁe e sɔʁti dy kɔʁ
lε plœʁ, lə ʃaɡʁɛ̃ də la famijə lε lεse fʁwa, distɑ̃, ɛ̃difeʁɑ̃
fəzɑ̃ lə bulo ! ynə minə də siʁkɔ̃stɑ̃sə, avεk laʁʒe etɑ̃ paʁɑ̃.
la mɔʁ də lœʁ sɑ̃blablə nə lœʁ pʁɔvɔkə okynə emɔsjɔ̃
nu fəzɔ̃ tus paʁti də lεspεsə ymεnə, εjɔ̃ dε ʁeaksjɔ̃
sələmɑ̃ pεne kɑ̃ la mɔʁ lε tuʃə, lε fʁapə a lœʁ tuʁ, ɑ̃pɔʁtɑ̃ œ̃n- εtʁə ʃεʁ
alɔʁ la puʁ ø sə nε plysz- œ̃ mɔʁ anɔnimə a mεtʁə ɑ̃ bjεʁə mε la ʃεʁ də lœʁ ʃεʁ
la famə kə lə kʁɔkə mɔʁ ɑ̃teʁə oʁε py εtʁə la sjεnə o-azaʁ dε ʁɑ̃kɔ̃tʁə
ladɔlesɑ̃ aksidɑ̃te, sɔ̃ fisz- u sa fijə, mɔ̃tʁɑ̃ də la kɔ̃pasjɔ̃ a sɔ̃n- ɑ̃kɔ̃tʁə
ʒə sε kavεk dε si, kɔmə ɔ̃ di, ɔ̃ mεtʁε paʁiz- ɑ̃ butεjə
lamuʁ εt- osi ynivεʁsεl, la bɔ̃te damə nu ɡaʁdə, mεt ɑ̃n- evεj
ʒə nə pø kɔ̃pʁɑ̃dʁə lε ʒɑ̃ ki ʁεste fʁwa kɔmə œ̃ maʁbʁə, sɑ̃z- eta damə
dɑ̃ la dulœʁ, lε pʁəmjez- a ʃεʁʃe də lεdə opʁε dεz- ɔməz- e dε famə
kɑ̃ sεt- øz- il fo lεz- ekute, lε plɛ̃dʁə, ʁepɔ̃dʁə a lœʁ detʁεsə, avwaʁ pitje
il kʁje a lɛ̃ʒystisə, ɑ̃n- apεlle o dʁwa də lɔmə, nə fəzɑ̃ plys lœʁ metje !
puʁ də nɔ̃bʁø medəsɛ̃, œ̃ mɔʁ sə nε kə də la ʃεʁ mɔʁtə
dε pjεsəz- anatɔmik, mɔʁso də vjɑ̃də a diseke də la sɔʁtə !
ubljɑ̃ kavɑ̃ tu lə kadavʁə εt- œ̃n- εtʁə ymɛ̃, εme də sε pʁoʃə
œ̃ pεʁə, ynə mεʁə, œ̃ kɔ̃ʒwɛ̃, œ̃ papi, ynə mami e nɔ̃ də la bidoʃə
œ̃ dɔktœʁ, œ̃ ʃiʁyʁʒjɛ̃, medəsɛ̃ leʒistə, pʁɔfesœʁ də medəsinə
sεt- œ̃n- ɔmə kɔmə lεz- otʁə, ymɛ̃, sɑ̃z- atʁibytjɔ̃ divinə !
fε də la mεmə kɔ̃sistɑ̃sə kə lə mɔʁ alɔ̃ʒe syʁ la tablə də disεksjɔ̃
œ̃ ʒuʁ sə səʁa pø tεtʁə lɥi, desede ki sɥivʁa a lopital la mεmə diʁεksjɔ̃…
sɑ̃ djø, sɑ̃z- amə, lεz- ɔmə pεʁde lεspʁi, dəvjɛ̃
lε sitwajɛ̃z- œʁø də lœʁ sɔʁ, aljene tutə lœʁ vi
də la nεsɑ̃sə a la mɔʁ, takse, kɔ̃tʁole, syʁvεje, bajɔne
nə sapaʁtənɑ̃ plys ʒyskoz- ɔʁɡanə dy kɔʁ kil fo dɔne !
la kastə dε medəsɛ̃z- aʁɔɡɑ̃ ki pɑ̃se detəniʁ la sjɑ̃sə ɛ̃fyzə
kapablə dy piʁə kɔmə dy mεjœʁ, səs « bɔ̃ dɔktəʁs » mabyzə…
vɔ̃ tilz- avεk lə kɔ̃kuʁ də la lwa, oze pʁeləve dɔfisə lεz- ɔʁɡanə dε pεʁsɔnə desede a lopital ?
pase utʁə lə ʁəfy dε famijə ʃɔke paʁ sεtə dəmɑ̃də ɛ̃desɑ̃tə, kɔ̃fʁɔ̃tez- a ynə mɔʁ bʁytalə
il fo avwaʁ pεʁdy la tεtə puʁ fεʁə dɔ̃ də sɔ̃ kɔʁz- a la sjɑ̃sə…
dε kaʁabɛ̃, ʃεʁʃœʁ ki sɑ̃ sεʁve puʁ də fɔləz- εkspeʁjɑ̃sə
dε kɔʁ buiji, demɑ̃bʁe, dekupe, dε tεtə detaʃe, dε kɔʁ vilə
lε kɔbεj də la sjɑ̃sə, œ̃ livʁə a ete ekʁi syʁ lə syʒε ! mwa sa mɔʁipilə.
dε mɔʁso də kadavʁə- ʁətʁuve dɑ̃ la ʁy, ynə faʁsə εstydjɑ̃tinə !
dy tɑ̃ dε mɔnoməz- etydjɑ̃, sa sε vy, devwaəmɑ̃ də la medəsinə.
lə dɔ̃ dɔʁɡanə, sə nε plysz- œ̃ dɔ̃ mεz- œ̃ vɔl dɔʁɡanə
sεtə lwa syʁ lə pʁelεvəmɑ̃ otɔmatikə, ʒə la kɔ̃damnə
la famijə nə puvɑ̃ si ɔpoze, lε medəsɛ̃ tu pɥisɑ̃
il i a də kwa fɥiʁ lopital, lε tʁεtəmɑ̃, sə fεʁə dy movε sɑ̃.
sɑ̃ famijə nu dispaʁεsɔ̃ də la syʁfasə də la teʁə
sɑ̃ lə kɔʁ, də nɔ̃ ɡʁave, də tʁasə dɑ̃z- œ̃ simətjεʁə
isi ba lεz- εtʁə- ymɛ̃ sɔ̃ kɔmə nεjɑ̃ ʒamεz- εɡziste
ʁεje də la memwaʁə kɔlεktivə sof də djø puʁ letεʁnite.
dε medəsɛ̃ bizaʁə- pʁεne plεziʁ a diseke dε kadavʁə
nə ʁεspεktɑ̃ ʁjɛ̃ ni pεʁsɔnə, la vi dezakʁalize, sa mə navʁə
ynə pʁɔfanasjɔ̃ dε kɔʁ, ʁjɛ̃ də medikal, sεt- ɛ̃tεʁdi paʁ la lwa
ε sə difeʁɑ̃ də la buʃəʁi ? la medəsinə pʁɑ̃ tus lε dʁwa.
lopital nə fε pa kə swaɲe, ɔ̃n- i məʁ osi, ʁəsɔʁtɑ̃ lε pje dəvɑ̃
mε dɔʁenavɑ̃, lε ʃiʁyʁʒjɛ̃ sɔ̃t- otɔʁizez- a pʁeləve lεz- ɔʁɡanə, avɑ̃…
kaʁ a lœʁz- iø, lεtʁə ymɛ̃ nε plys kœ̃ maɡazɛ̃ də pjεsə detaʃe
avεk u sɑ̃ kɔ̃sɑ̃təmɑ̃, lə mɔʁ pʁeləve, la famijə nə pø ɑ̃pεʃe !
lε maladəz- oʁɔ̃ pœʁ də muʁiʁ a lopital si sε puʁ finiʁ ɑ̃ mɔʁso
lε ʃiʁyʁʒjɛ̃z- εjɑ̃ la lwa avεk ø nə diskytəʁɔ̃ pa, sə mɔ̃tʁɑ̃ bʁyto
puʁ sε mɑ̃daʁɛ̃ sε kɔmə sa pa otʁəmɑ̃, il fo pʁeləve, ɡʁefe
lə mɔʁ nε plys kɔ̃ pʁɔdɥi, lœʁ apaʁtənɑ̃, œ̃n- aktə medikal a taʁife.