Poème:Filou, Chien De Son Maître

Dans la maison, dehors, je vais je viens
Malheureusement sans mon bon chien
Lui qui auparavant apportait de la vie
Une présence affective, de la compagnie.
Les mois passent et notre chien est encore plus mort
Je le revois bougeant, courant, aboyant dedans, dehors
Bien vivant. Je ne puis accepter sa disparition
Filou surgissant dans mon esprit sans altération.
Pour moi et mon épouse NOTRE FILOU était unique
Une personnalité, un caractère, un fox authentique
En le perdant nous avons perdu une partie de nous-mêmes
Au delà de l’espace-temps, notre chien survit, on l’aime.
Je suis perdu, désespéré sans mon chien Filou
Le temps n’efface pas le chagrin. Pauvre toutou
Hier, aujourd’hui, demain, chaque jour
« Quand on aime c’est pour toujours »
Voici ma vision des choses
Lire, écrire, l’odeur des roses
Une jolie jeune fille, un bon chien
Tout ce qui agrémente le quotidien.
Je rêve (ayant la foi) d’une machine à remonter le temps…
Pour revoir mes chers disparus, chiens chéris, un instant
Le temps béni de ma jeunesse, des beaux jours
L’époque ou j’avais rencontré une femme, l’amour.
Filou n’est plus qu’un rêve, de bons souvenirs
Lui qui était si vivant, présent avant de mourir.
En physique quantique le temps n’existe pas
Un éternel présent, peut-être comme l’au-delà ?
Je pleure à chaudes larmes ma jeunesse perdue
Les êtres aimés quels qu’ils soient tous disparus
Mes proches et mes trois adorables chiens
Un vide immense sans eux, sans ces liens.
Je ne sais pas si pour les morts il y a un au-delà ?
On peut y croire, l’espérer tant qu’on est ici-bas
Aucun certitude même en croyant fortement aux forces de l’esprit
Nous ne savons pas tout, la matière serait une illusion, je l’ai appris.
Plus je connais les hommes plus j’aime les animaux, les chiens
De meilleurs compagnons de vie qui nous font beaucoup de bien.
Les animaux sont fidèles, affectueux jusqu’au bout à leur maître
C’est loin d’être le cas des êtres humains qui vous envoient paître
Je reste dans la maison à regarder le temps passer
Broyant du noir, des paroles négatives ressassées.
Comme compagnon je n’avais que mon chien adoré Filou
La mort l’a emporté, et me voilà de même au bord du trou
Je revois en boucle la fin atroce, l’agonie de mon chien
Parti en deux jours, pour le sauver pas d’ange gardien !
Filou si fougueux, plein de vie ne tenait plus debout
Au petit matin, mourant en aboyant jusqu’au bout
Personne ne peut porter, soulager ma peine, mon chagrin
La douleur est individuelle, pauvre de moi, pauvre chien
Une souffrance morale permanente, de tous les instants
Surtout ne dites pas qu’elle s’atténue avec le temps !